core que les sciences. En effet, les changemens de pelage du Capistrate résultent
sans doute d’une disposition toute particulière qu’a cet animal a recevoir 1 influence
des causes qmnont propres à le modifier. Or, cette disposition qui, soumise 1 action
des causes naturelles, donne lieu à des phénomènes si remarquables, conduirait
à des phénomènes nouveaux, hien plus dignes d’attention encore que le premiers
si elle était secondée par toutes les causes artificielles dont on pourrait faire
usage ■ et, dès qu’on aurait en sa possession des moyens assures d agir, on en analyserait
l’étendue et les effets, et les hases de la science seraient établies. Alors que de
richesses pour l’histoire naturelle, et surtout que de ressources pour 1 industrie, car
les premières notions sur les couleurs des poils éclaireraient sur leur texture et
sur mines les autres qualités qui leur appartiennent, comme elles le feraient sur
la valeur réelle des caractères distinctifs de la plupart des especes.
Le Capistrate gris, dont nous donnons la figure, outre la teinte grise de toutes
les parties supérieures de son pelage, teinte qui résulte des anneaux noirs et blancs
de chaque poil, et le blanchâtre de toutes les parties inférieures de son H
encore remarquable en ce que les caractères du Capistrate, le nez et les oreilles blan-
M ont eüx-mêmes disparu. M K g R j f l l
sont du gris des parties voisines. Cette circonstance déterm inera peut-etre les na
5 1 1 conserver à cette espèce, dans leurs catalogues p i q u e s 'es premiers
noms qu’elle a reçus; le nom français de Coqualm, et le nom latin de Va
riegatus.
Mars 1825.