CERCOMYS DU BRÉSIL.
F en établir 1 W tÊ Ë i multlPhent> Plus le H ¿prouve d’embarras
a en établir les rapports plus .1 sent combien il est nécessaire, dans l'étude de ces
animaux, de ne pas se borner aux organes, mais de s’attacher aussi au naturel au
genre de vie, aux besoins, aux instincts qui déterminent leurs actions, au rôle q’u’ils
jouent en un mot sur le coin de terre qu’ils habitent. Si, pour établir les rapports de ces
animaux entre eux et avec la nature, il ne s’agissait que de déterminerdes modifications
organiques qu ils nous présentent,'la tâche serait facile; mais la connaissance
que nous avons de ces animaux en général est encore si bornée, leur vie obscure et
cachee a si peu permis de les observer, que la description de leurs divers organes
ne conduirait nullement à faire conclure leur mode d’existence;' et c’est cependant
de 1 appréciation du lien qui unit ces deux ordres de faits que dépend celle des
rapports qui existent entre les animaux : sans elle on tenterait en vain de déterminer
la valeur des modifications organiques qui distinguent ces êtres, et de faire à leur
égard application du principe de la subordination des caractères dont l’histoire
naturelle des etres vivans. tire son plus solide appui.
Ces réflexions sont surtout vraies lorsqu’il s’agit de ces rongeurs qui, n’ayant
rien de tres-particul.er dans la structure de leurs diverses parties, ne paraissent
avoir aucune destination spéciale, et cependant n’appartiennent évidemment pas au
meme système général d'organisation, et elles sont applicables au rongeur qui fait
1 objet de cet article, que nous ne connaissons encore que par ses organes au
moyen desquels il se distingue de toutes les espèces et de tous les genres connus
parmi les rongeurs, sans que l’on puisse même conjecturer en quoi son existence
et ses influences sur la nature diffèrent de celles des Équimys par exemple aux
quels .1 ressemble à quelques égards, et avec lesquels il a une origine commune
le Brésil.
Nous lui avons donné le nom de Cercomys, à cause de sa queue semblable à
celle des Rats; mais il ressemble encore à ces rongeurs par ses membres antérieurs
et postérieurs, et ses couleurs mêmes rappellent les leurs. His’en distingue cependant
complètement par le système dentaire, qui le rapproche des Équimys, ainsi que
par la structure et les rapports des différentes parties de sa tête. Malgré ces deux
causes de rapprochement, nous ne réunissons cependant pas le nouveau rongeur
que nous décrivons à ces animaux, d’abord parce que le genre auquel ils appartiennent
ne se compose pas d’espèces assez semblables entre elles, dans lès points
împortans, pour constituer un genre bien naturel, ensuite parce que notre Cercomys
, comparé aux Équimys, nous présente des différences plus grandes que celles