a r TIGRE ONDULÉ.
parce que son pelage, par les couleurs et les contours incertains de ses taches
rappelait les couleurs et les taches qui se voient sur l’écaille de la Tortue franche'i
lorsqu’on la regarde contre le jour.
Depuis qu’on a eu connaissance en Angleterre de ce grand Chat tigré, MM. Hors.!
field et Railles (Zoological Journal, n°. 4) ont cru pouvoir rapporter à la même espèce
un Chat ramené par ce dernier de Sumatra, où il reçoit, dit-il, des habitans le nom
Riman-Dahan s et qui paraît être le même que celui que M. Temminck nonad
Macrocelis (Mong., des Mamm., t. i , pag. 102); mais ce rapprochement ne noJ
paraissant point suffisamment fondé, nous nous bornerons à l’indiquer, et n’eJ
trerons dans aucun autre détail, pour ne point compliquer, par une vaine critique!
une question qui, réduite à ce qu’elle a de plus simple, présente déjà des difficulté}!
insolubles. En effet, en comparant l’un à l’autre des Chats tachetés vivans, danJ
la vue de reconnaître leur ressemblance ou leur différence spécifique, on n’arriwl
souvent qu’à des doutes ; quelle certitude pourrait-on espérer en ne comparant qui
des figures faites sur des individus et par des peintres différens, ou même que dj
simples descriptions? Il est trop évident que de telles comparaisons ne peuvenl
être utiles que quand les animaux qui en font l’objet ont une origine commune ¡2
sont égaux par la taille et les proportions, annoncent un même naturel, se ressenJ
hlent en un mot par ces points fondamentaux qui sont toujours susceptibles d’êtrel
exprimés avec précision, et sur lesquels la critique ne peut avoir que rarement!
quelque prise : or nous ne voyons rien de commun sur ces divers points entre |J
Riman-Dahan et le Tigre ondulé.
Cet animal a reçu le nom latin de Nebulosa par M. Smith, qui l’a incontesté!
blement fait connaître le premier; c’est conséquemment celui qui nous paraît devoitl
être conservé dans les Catalogues méthodiques.
Octobre 1829.