PHALANGER DE COOK.
m j f f l Êm m i Çomk«iaisons organiques, sous lesquelles les Mammifères se. pré-
s Y,n“ us> celle qui caractérise les Phalangers auxquels appartient l’espèce que
je vais décrire est une des plus dignes de fixer l’attention, et une de celle! Z
constituent. G arrasse naturalistes pour établir les rapports des êtres qu’e l l s
Ces animaux se distinguent de tous les autres par leurs systèmes Me dentition:
mais, comme les Sarigues de l’Amérique, ils naissent à l’état d’embryon, se développent
dans une poche située sous le ventre des femelles; ont un pouce distinct
des autres doigts aux pieds de derrière, une queue prenante et des sens qui, cornfondamentale
P Monde, ne présentent aucune différence
Des analogies si nombreuses et si importantes conduisaient à en conclure de plus
nombreuses encore et à étendre les ressemblances jusqu’aux penchans au naturel :
quandles organes sont semblables, il est rare que les b e so in se t les actions qui doivent
les satisfaire, ne le soient pas de même. C’est en effet ce que pensèrent les
premiers naturalistes qui parlèrent de ces animaux; car ils ne connurent que les
ihalangers dépourvus de membranes entre les jambes de devant et cçlles de derrière,
fis les Classèrent avec les Sarigues, et ne virent dans leurs différences d’organisation
que des différences spécifiques. Bien loin donc de trouver, dans leur erreur un sujet
de reproche, comme quelques-uns l’ont fait, je ne puis y voir qu’une conséquence
inévitable, qu une application rigoureuse des principes de la science, tels qu’ils
pouvaient exister alors. Il est essentiellement injuste de juger les hommes d’une
epoque avec les idées d’une autre; et vouloir qu’ils se fussent placés au-dessus des
laits-ou des réglés qu, en avaient été légitimement déduites, c’est appeler sur soi
X f Z d é P 6 ’ r ‘gUTUrS e‘ ^ dangerS' CeS réüexi0nS plus fondées, que c est sur Lmnæus, sur Pallas que portent les rPeapmro!ctrhoenst qdu’ea untoauns‘
condamnons : car ces hommes célèbres ne séparèrent point, comme appartenlnà des
groupes differens, leurs Didelphes Orientaux des Didelphes Américains. Depuis il
a e e reConnu que ces animaux présentaient des différences importantes, et les
fiant“ 8? , 1à; xtrf m!tés 1J,res’ « P dépourvus de membranes étendues sur les
Bancs, ont été distingues génétiquement des Sarigues, Ce n’est n o in t à
1 H i % S m H R ? >* formation de ce genre, quoique ce f f l g
d!nn t ut81"“ "°m qU enCOre aSS6Z 8énéralement aujourd’hui; il ne le
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qu il avait reconnu le premier, ne lui paraissait qu’un caractère d’espèce, quoiqim