COENDOU FEMELLE.
R « « ne semble plus simple, au premier aspmct, que d’établir les analories estép
aXcm eeUeesnÎ s6' 1 H H l Ü °U aUtrement les ressemblances
K K ‘ ‘f. | ^Pprochent, ou les dissemblances par lesquelles ils s’éloignent ■
mais pour cela il faudrait un esprit libre de toute influence , dégagé de toute prévention;
et c est ce qui peut-être ne saurait jamais exister. Dès ifs premiers L o
mens de notre vie, et long-temps avant que notre volonté soit W Ê et que nous
dmgions nous-memes nos pensées; nous éprouvons de nombreuses et profondes
modifications : tout ce qui nous environne, tout ce qui agit sur nous, tend à les
produire, n o ^ e n s a t io n s ^ - u u ^ ^ , nos ¡ ¡ g § f g nos habitudes Or ce son r “ -T ü l 6SqUelS l6S 83 ^ - r J n r e n t ^ e tm a u a ^ m
differens de ce quils nous paraîtraient en effet, si noüs les env isagira s “ cc
une liberté parfaite, une entière indépendance. Les preuves de cette vérité en
la considérant meme d’une manière beaucoup plus étendue que nous ne le faisons
ici, nous seraient offertes par toutes les sciences humaines, et nous les trouvons
en foule dans celles qui sont entièrement fondées sur ¡’observation, et qui
par là, semblent le moins exposées aux erreurs de l’intelligenee et aux illusion^
de 1 esprit. Aussi 1 Histoire Naturelle nous eu offre-t-elle une bonne part • car il
est impossible de jeter un coup-d’oeil sur les différentes branches dont cette science
se compose, sans voir,que les causes par lesquelles ont été suspendus ou égarés les
efforts qui tendaient à les enrichir, tiennent en grande partie à ces-erreurs consacrées,
et en quelque sorte inviolables, sur lesquelles la raison semble craindre de
porter son flambeau. ™ e ae
^ Ce n’est certainement qu’à une semblable cause qu’il faut attribuer la confiance
vec laque le ont ete adoptées certaines familles d ’animaux, ainsi que les caractères
nirs:on t svgue‘Les m nrnres, celles par lesquelles se manifestent deb qualités qui ne se rencontrent point
ailleurs, une maniéré detre qui en est dépendante, ont été des points de comparaison
et de ressemblance qu, l’ont emporté sur tous les autres et qu’on s’est a i L 1
habitue a considérer d une manière tout-à-fait exclusive. Le genre des Porc-épics
n est la preuve. Nous voyons encore aujourd’hui des hommes remplis de savoir et
a expenence, classer parmi ces animaux tous les rqngeurs nouveaux dont le pelage
se compose, en tout ou en partie, d’épines fortes et aiguës. La moindre réflexion
cependant, dans l’état'actuel de la science, suffisait pour leur faire sentir
que des poils plus ou moins épais, quelque singuliers qu’ils parussent, n’ont jamais
été propres a caractériser des genres naturels parmi les Mammifères; et cette seule
pensée, les portant a examiner plus profondément les animaux qui leur présentent