PHOQUE COMMUN.
Je t,onnai> H f | 9e- livraison de cet ouvrageTaoüt .810), l’histoieo
detailieedes moeurs des Phoques que j ’avais été dans le cas d’étudier, je considérais les
B ln ,™ US Clu® J avais eus sous les yeux, comme appartenant à une seule espèce.
C est qu alors les Phoques avaient fait le sujet de si peu‘de recherches, il régnait tant
obscunte sur leur développement, qu’on n’avait aucune règle pour en déterminer
es especes; et comme .1 résultait de ce que rapportaient les naturalistes voyageurs,
nrouvl’ f d ’ T ^ ’ FabriCmS’ R les coul™rs d“ B d* ces animaux
eprouva.ent de grands changements par l'effet de l’âge, je fus conduit à ne voir que
des .différents de vm;. étés dans celles que j ’observais. Depuis, ayant fait une étude
p us p iu -ü c u l ie r^ ^ s mammifères, j ’ai reconnu que, bien loin de ne former qu’un
se uL genre naturel ds constituaient un ordre distinct, composé lui-même de plu-
H f i Ü Ü ren fmant deS 6SPèces nombreuses. Dès lors il devenait plus quS
emblable que les especes devaient se multiplier, comme se multipliaient les
genres. Peron avait déjà fait pressentir que les espèces de Phoques indiqués par les
voyageurs surpassaient de beaucoup en nombre celles qu’on admettait, ce qui l’avait
conduit, ainsi que M. de Blainvilje, à grouper celles qui étaient connues sous des
acteres genenques; maison continuait £ réunir sous le- nom de Phoque commun
ou de veau marin, plusieurs espèces réellenmnuStinctes. G’estalors que mon frère
examinant de nouveau ce qui avait été dit sur ce sujet, reconnut que trois espèces
au moins, parmi celles dont le cabinet du Muséum possède les!dépouilles, avaient
reçmçejaêmejiom. üne qui se trouve sur les côtes de Hollande, et qui se caracté-
n separ des tachns^Pun brun clair sur un fond jaunâtre ; l’espèce représentée par
individu marbré dont j ’andonnéla figure,.et..l’espèce qui feit l’objet spécial de ces
article, le véritable veau marin. Quant à celle dont le pelage^t jaunâtre, avec un
demi-co)her noir que j ’ai aussi fait représenter, il pense qu’elle est la même qui*
le Jrnoca leponna de Lepechin.
Dans l’état actuel de nos connaissances, le groupe dont le veau marin (P h d a
vituhna ) nous offre le type, renfermerait huit espèces : les quatre que je viens (ÿin-
cliquer; 5«. 1 e Pkoca lagura de mon frère; 6«. VOceanica de Lepechin, qui, suivait
mon frere encore, est le même que le Groenlendica de Fabricius; y . le Phooathismda.
e e Phoca barbata de Fabricius. Ce dernier, comparé aux autres, présente-quel-,
ques anomalies dans les formes de sa tête; mais les Phoques sont de^mmaüxdsi
peu connus, que les premières tentatives pour établir des rapports qtdiVont entre
eux, laisseront nécessairement des doutes sû f Texactitude d'e leur/Tésultats : car,