noire sur le front et une blanche sur le m useau, d’un gris-roussâtre ; le corps jusqu’aux
fesses d’un blanc teint de fauve; les fesses, g queue, dont le bout est noirâtre,
les m embres et le dessous du corps, entre ceux-ci, blancs ; cette couleimblanche
se m ontrait en outre à la b ^ è des ofeilles, ,dofft la moitié supérieure était ^ is e ,
sur les côtés de la lèvre supérieure , au bout de la mâchoire in fen eu re, d a n s1R e n due
de l’ouverture de la bouche, et dans une tache de la partie
chanfrein, que nous venons d’indiquer, qui naît au bas de la tache noire du front
dont nous avons parlé plus haut, et qui se prolonge, en H M
tache n oire, et en descendant sur les côtés des joues. Sur tout le corps les po s
sont courts et serrés, excepté le long des parties supérieures et
où ils form ent une sorte de crinière, et sur la tache noire ou ,1s sont longs et frises
ceux du cou paraissent être aussi un peu plus longs et moins serres que ceux des
autres parties du corps. La queue est term inée par une meche e t d n y a ^ o m t
de brosses aux genoux : c’est avec ces couleurs que cette espece est devenue 1 Addax
deAujourd’h ui, au m ilieu de la saison froide, toutes les parties qui étaient d’un blanc
lavé de fauve sont du gris du cou et de la tê te, lequel pâlit un peu sur la croupe, ce
‘ ¡¡ donne à cet animal un vêtement fort différent de celui qu’il avait dab o rd; e
ffest dans cet état que l’a décrit M. Otto (C urieux de la N a t., t , xn. p. Sur ), sous
]p nom R Antilope Suturoso• . , .
I l est inutile que je dise qu’il a tous les caractères essentiels des rum inaux a cornes
creuse ce qu’il a de particulier, c’est d’être entièrem ent privé de larmiers et de
„ ’avoir qu’un très-petit mufle- Ses corn es, que nous donnons de profil et de face,
sont comme on le voit, doublem ent courbées; elles vont en s écartan t, se contournent
un peu en spirale, et sont couvertes d’anneaux saillans dans la plus grande
nartie ¿6 leur lonfîucnr. I , ___ P Les femelles et les mâles ne diffèrent ni par les cornes n .p a r les couleur
Le nom d’AnoAX, qui a été appliqué à cet animal, est, dit Pline ( Ihst. nat. hv. iu,
ch 5n) celui que les Africains donnent au S trepsiceros , et il ajoute que les cornes de
S u s s e n t élevées, entourées de rides, contournées, et que leur extrémité est fort
aiguë Cepeu de mots ne suffit sans doute pqint pour faire reconnaître aujourdhm
PAddax des anciens, un grand nombre d’espèces tfAutilope. ayant plus oumo,lis es
S B I inrWs oar piine au Strepsiceros. Aussi les auteurs en ont-ils fait diile-
remment l’application, et l’un des premiers, Caïus {Icon. Quadr. Gesner.) aqieut-être
été le plus heureux : il l’a appliqué à une tête pourvue de cornes qui repondent assez
exactement aux paroles de Pline; et il ne serait point étonnant que cette tete provînt
d’un individu, sinon de l’espèce de l’Addax moderne, du moins d nne espece
très-voisine et qui appartiendrait au même genre. Quant a 1 animal que Belon (Observ.
de Beffin p. 56. ) donne comme le Strepsiceros, il paraît qu’il appartient a une variété
du Mouton domestique fort singulière, o u plutôt à quelque espèce encore .„connue;
car je crois que jusqu’à présent il n ’y a pas d’exemple de m outons a cornes droites.
ScaUger partageait l’opinion de Belon, et croyait que les anciens, par le nom de Strepsiceros,
n’entendaient désigner qu’une variété de m outon et c est a cette opi
que se sont réunis Buffon et Pallas. Les académiciens (Mém . Pour se^ a
des anim p. 87.) se firent d’autres idées ; ils crurent que les noms de Strepsiceros
Î t de H étaient ceux d’une même espèce; c’est-à-dire q u e e p r e m ie r s e ™
comme le second, celui du K evel; car dans la description q uE l.en ( Htst. amm