4 CHIEN DE L A NOUVELLE-HOLLANDE,
point l’aboiement net et distinct de nos Chiens domestiques; tous deux s’attachaient
vivement à leur maître ; mais l’un conservait envers les hommes qui lui étaient étrangers
et les animaux une férocité que l’autre ne manifestait point.
Ces rapprochemens entre les dispositions, le naturel de races de Chiens appartenant
à des -peuples différens, par leur situation, et les degrés de civilisation qu’ils
ont atteints, pourraient s’étendre bien davantage, si c’était ici le lieu de le faire.
Nous trouverions en elles des différences correspondantes à celles qui distinguent ces
peuples; les unes pourraient même être des indices assez sûrs des autres, et nous
ne serions point surpris si quelque jour nous voyons des historiens s’aider, à défaut
de monumens historiques, de l’état de domesticité des animaux pour dévoiler les
moeurs des peuples sauvages qui se les seraient associés.