(44•) Basmaï St» (5ooo m. env.) et entrée de la g-org-c du Sind près de Sonamarg-.
tagrie, avec une inclinaison moyenne de près de 40°. Ces
cônes d'avalanches ont dû à plusieurs reprises obstruer la
rivière ; on voit en amont des dépôts d’alluvions sur une
ligne horizontale assez étendue, et la neige présente encore
les tronçons du pont naturel sous lequel l’eau qui l’a rongée
s’est frayé son chemin à la débâcle.
Au sortir de la gorge, le sentier court au bord de la rivière
dans un joli plateau, à l’extrémité duquel se trouve le village
de Sonamarg. Cette station est importante par sa situation
non loin du col duZoji-la, et par le fait qu’un bureau de poste
et de télégraphe y a été installé, ce dernier surtout pour la
transmission quotidienne des observations météorologiques;
le buraliste télégraphie
trois fois par
jour ses lectures aux
différents instruments
de la station
(baromètre Fortin,
qu’il s’obstine à appeler
anéroïde, thermomètres
maxima,
minima, à boule
noire, et thermomètre
ordinaire,
anémomètre et gi- ° (4o.) Plateau de Sonamarg’.
rouette) à Simla, où
sont concentrées les observations analogues, prises dans
toutes les stations de l’Inde.
J’expédie à tout hasard en Europe quelques nouvelles,
qui toutes parviendront à destination. D’ailleurs, les lettres,
cartes ou petits paquets que nous avons ainsi déposés dans
ces bureaux de poste, semés comme au hasard le long des
vallées du Sind, du Dras ou dé l’Indus, sont tous arrivés,
de même que ce qu’on nous a adressé d’Europe ; mais les
petites boîtes en fer blanc renfermant les pellicules des