Jusqu’à Goorais, il existe trois ou quatre dak-bungalow,
échelonnés tous les 10 ou 15 kilomètres ; nous ne nous
arrêtons qu’à celui
de Pashwari, construit
récemment
dans une • petite
gorge déserte, tandis
que le village
est perché à une
demi-heure plus
haut.
Les prairies où
paissent les troupeaux
de dromadaires
présentent
(21G.) Dak-bungalow de Goorais. U n e a n a l o g i e
frappante avec le
Si minent liai. Les femmes, moins sauvages que dans le bassin
de l’Indus, ne s’enfuient
plus à notre
approche;'elles
présentent parfois
de très beaux types
d’une grande
pureté; elles sont
coiffées d’une espèce
de chapeau
plat sur lequel les
modistes d’Europe
semblent avoir
pris modèle pour
leurs dernières (2I7^ Pont et vieiIle fortei,essei Goorais.
créations.
 1 heure, nous arrivons à Goorais, où nous avons le
(218.) Gkoré.
entre autres un des inspecteurs forestiers du Cachemire,
qui, dans ses déplacements, entend ne renoncer à rien en
fait de confort. Réception des plus hospitalières, dîner très
gai. Au dessert, arrosé de Bordeaux, le premier vin que nous
buvions dans les Indes — à part quelques gouttes de champagne
pris à titre de médicament au camp XI — arrivent
plaisir de rencontrer plusieurs connaissances de Srinagar, (ai«).) Dak-bungalow de Tragbal.