indigène, aux ruelles étroites et tortueuses, encombrées
d’une foule grouillante, pittoresque et puante, forme un
tout nettement délimité,
entouré encore
en partie de
ses anciens murs
d’encein te ; la ville
européenne moderne
consiste en
une succession de
villas plus ou
moins somptueuses,
perdues dans
la végétation tropicale
qui borde
(235.) Lahore: Pavillon de marbre, devant la mosquée Jumma. • les avenues, et ou
l’on devine par ci par là une chapelle ou un collège.
Nous entrons dans un musée d’extérieur engageant et
d’une assez jolie
architecture in-
doue, mais une
heure à peine suffit
à faire le tour des
salles où sont entassés
sans ordre
et sans goût, les
objets les plus
hétéroclites. Nous
préférons consacrer
notre journée
â visite r'le s ■ ■..... (236.) Lahore : Mosquee Wazir Mian.
rares m o sq u é e s
ouvertes aux Européens, et a photographier extérieurement
celles dont l’accès leur est interdit. Cette opération n’est pas
toujours facile; mais, de cette interdiction môme est née
une industrie : comme, du toit des maisons voisines, assez
élevées, on jouit d’une vue d’ensemble parfaite sur certains
de ces temples, les propriétaires
ou locataires
qui voient passer un
étranger, surtout s’il est
muni d’un appareil photographique,
préviennent
son désir en lui
offrant de monter chez
eux; le tour est joué, la
vue est prise, et l’inévitable
bakhchich, corollaire
du moindre service
rendu, consacre cette
p e t i t e f l i b u s t e r i e OÙ c h a - (237.) Université de Lahore.
cun trouve son compte.
Si Lahore, malgré son importance, ne passe pas pour une
des villes les plus
intéressantes de
l’Inde, Amritsar, à
quelques heures de
chemin de fer, dédommage
amplement
des médiocrités
de sa puissante
voisine.
Cap ita le re ligieuse
des Sikhs,
Amritsar est en
même temps un (238.) Temple dore a Amritsar. ^
centre commercial
de premier rang pour la partie septentrionale de l’Inde :
Cachemiriens, Afghans, Népalais, Persans, Turcomans, Thi