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séatiques et la Hollande, d’où on importe*
des bois de construction , des planches, des
chanvres, du goudron, des fromages et du
beurre salé. Leith reçoit aussi de France,
d’Italie et d’Espagne, des vins et des fruits, et
fait un commerce considérable avec l’Amérique
et les Indes occidentales. Les princi-
pales exportations consistent en objets manufacturés,
en charbon de pierre, en morue
et harengs salés, provenant non-seulement
des pêcheries établies sur les côtes d’Ecosse,
mais encore de celles de Terre-neuve. Cette
ville envoie annuellement quelques vaisseaux
à la pêche de la baleine sur les côtes
du Groenland. Le commerce de cabotage,
soit avec les petits ports duFirth, soit avec les
villes maritimes du nord de l’Ecosse et de
l'Angleterre , est aussi une des branches les
plus actives du commerce de Leith.
Le système continental en vigueur pendant
les années 1807 et 1808, quoiqu’il eût
fermé aux marchands anglais la plus grande
partie des ports du Continent, ne paroissoit
pas aVoir influé sur l ’activité et le mouvement
du port de Leith.
Le commerce de contrebande n’en étoit
devenu que plus actif, et rien ne pouvoit
mieux convaincre de l ’inutilité des efforts de
Bonaparte pour anéantir le commerce
anglais, que de voir le peu d’effet que pro-
duisoient alors ses décrets fulminants sur
les principaux ports de la Grande-Bretagne.
Dans le nombre des manufactures que possède
la ville de Leith , les plus intéressantes
sont des verreries, d’où sortent des verres
et des cristaux remarquables par leur blancheur
et leur pureté.
Je ne terminerai pas cet article sur les
environs d’Edimbourg, sans dire un mot des
nombreuses maisons de campagnes, et des
belles terres qui environnent cette ville. Ne
voulant pas entrer, à cet égard, dans des détails
qui seroient minutieux, et sortiroient du
plan de cet ouvrage, je me contenterai d’inviter
les voyageurs à ne pas négliger] de voir
la terre et le château de Dalkeith, rési
dence ordinaire du Duc de Buccleugh, de
même que celle de Duddingston, située au
bord du joli petit lac de même nom et au
pied d’Arthur’s—Seat. Cette terre appartenant
au Marquis d’Abercorn , avoisine les
ruines antiques et pittoresques du château
de Craigraillar, qui, par sa situation attire