
eenee avec les acides, ce qui est dû au spath
calcaire qu’elle renferme , lequel y est disséminé,
sous forme de petites écailles transparentes.
Elle contient aussi de petites pyrites,
Sa cassure est peu brillante, presque
matte, la finesse du grain la Fend unie et
même légèrement conchoïde : cette roche
est assez dure, l’acier la raye cependant,
quoique difficilement; on ne la casse qu’avec
peine, elle donne par insufflation l’odeur
argileuse. Insensiblement-, en s’éloignant du
grès, la roche prend une cassure plus brillante
et plus grenue; on commence à distinguer
aisément les lames brillantes de la
hornblende, le spath calcaire et les pyrites
s y trouvent encore : la hornblende y est
d un vert moins foncé, et paroît translucide
sur les bords ; on ne distingue encore qu’avec
peine le feldspath à l ’oeil nu. Plus haut , la
diabase devient parfaitement caractérisée,
les élémens se séparent bien distinctement,
et la roche reste enfin telle que je l’ai décrite
ci-dessus ( page 226 ).
Les mêmes phénomènes ont lieu, en sens
inverse, dans la partie du rocher de diabase
où les couches de grès sont en recouvretuent.
On exploite la diabase de SalisÎDury*
Craigs pour paver les rues d’Edimbourg ; la
dureté de cette roche la rend éminemment
propre à cet usage.
Le versant méridional de la colline présente
encore des couches de g r è s , entre
lesquelles se trouve un nouveau lit de diabase;
mais son épaisseur est peu considérable.
Ces couches ont la inême direction et
la même inclinaison que les précédentes; et
si l’on prolongeoit par la pensée leur plan
dans la direction du N. O. , on verroit
qu’elles recouvriroient la grande masse de
diabase.
Les memes apparences, et les change—
mens tant dans le grès que dans la diabase,
se montrent aussi distinctement dans ces
petits rochers que dans le grand.
Au sud-ouest de Salisbury-Craigs s’élève
la colline conique d’Arthur-Seat, séparée
de la première par un petit vallon tapissé
partout d un gazon vert. Sa hauteur est
de cent vingt-six toises au-dessus de la mer.
La base et la plus grande partie de cette colline
sont formées par une masse informe
d’un conglomérat particulier de l’espèce que