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de la religion chrétienne et pour venir au
secours des fils indigents des membres du
clergé , et tant d’autres dont la seule indication
surpasseroit les bornes que je me suis
proposées.
Il existe h Edimbourg quelques'collections
particulières d’histoire naturelle qui renferment
des objets dignes de remarque. De ce
nombre est la belle collection de minéralogie
de M. Allen qui contient plusieurs
morceaux beaux et rares , des suites intéressantes
de roches de différens pays , et une
réunion des minéraux du Dauphiné recueill
i e par le propriétaire lui-même.' On ne
peut avoir plus de complaisance qu’il n’en a
en montrant aux minéralogistes sa riche col*
lection et en leur permettant dè l ’examiner
en détail, et d’en étudier les morceaux précieux
pour la science. Une autre collection
non moins curieuse est celle dè M. le colonel
Imries ; on y trouve une suite complète
des roches de la montagne de Gibraltar et
des fragmens de mammifères fossiles que
cette montagne renferme. M. Imries a publié
dans les transactions de là société royale
d’Edimbourg, une description géologique
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détaillée et pleine d’intérêt de ce curieux
rocher que ses ossemens fossiles ses albâtres
veinées et analogues aux stalactites rapprochent
de divers autres rochers qui bordent
la Méditerranée, entr’autres de ceux de Cette
et de Nice.
Je ne dois pas omettre en parlant des
richesses littéraires que possède Edimbourg,
de faire mention de ces écrits périodiques
qui ont contribué depuis long-temps
à la gloire de cette ville. Vers la fin du dernier
siècle le Mirror et le Loungèr qui en
fait la suite , furent reçus avec le plus vif
intérêt dans toute la Grande Bretagne. Ces
journaux calqués , pour la forme , sur le
Spectateur d’Adisson , rivalisèrent avec cet
ouvrage , par l’élégance et la grâce du §tyle,
la vérité des peintures de moeurs, et la
saine philosophiè qui règne dans toute cette
composition. Les auteurs réussirent pendant
long-temps à rester inconnus, et jouirent en
silence de leur succès. Cependant ils furent
découverts. C ’étoit une société de jeunes
avocats, tous amis, tous hommes de talens
distingués , dortt quelques-uns vivent encore
et sé sont rendus célèbres par des ouvrages
plus considérables. MM. Mackeuzie,