
diriger leurs recherches sur une route
que je n’ai pu qu’indiquer.
Jetant ensuite un coup-d’oeiï rapide
sur les événemens qui ont suivi la rébellion
de 1740, epoque depuis laquelle
les Montagnards écossais, en perdant
leur constitution patriarchale et leurs
antiques usages , ont commencé une
nouvelle carrière, j’ai essayé d’esquisser
a grands traits le tableau des cbange-
mens qui se sont opérés dans la Haute-
Ecosse,les nombreuses émigrations qui
en ont été la suite, et les effets du passage
de l’ancienne forme de gouvernement,
au système représentatif, tel qu’ il
existe dans tout le reste de la grande île
britannique ; changement qui , pour
avoir été trop rapide, a eu d’abord Fin-
fluence la plus fâcheuse sur le bonheur
d’une grande partie de la population,
mais qui amènera saus doute à la longue,
ainsi qu’on l’aperçoit déjà par quelques
indices , un état de choses plus favo-^
rable au développement des lumières ,
de l’industrie et des facultés morales que
ne l’eût jamais fait l’ancien système.
Je ne puis pas me flatter sans doute,
que la description des moeurs dans la
Basse-Ecosse présente le même intérêt.
Mais, dans un moment où ce qui tient
à l’éducation publique occupe partout
les esprits , il m’a paru que quelques
détails sur l’Université d’Edimbourg,
sur les savans distingués qui y attiroient
les étrangers, et qui la plupart occupent
encore aujourd’hui les mêmes chaires ,
sur le mode d’enseignemeut qui y est
pratiqué, et sur les ressources de
toute espèce qu’offre aux étudians cette
Ecole si digne de la célébrité universelle
dont elle jo u it , j’ai pensé, dis-
je , que de pareils détails méritoient
d etre consignés, et ne seroient pas sans
utilité. J’ai voulu aussi essayer de donner
quelque idée de la société d’Edimbourg,
Société si remarquable par la parfaite