
pays. Les observations de ce célèbre
physicien ont été de nouveau reproduites,
il y a peu d’années, parson ami
et son disciple, le savant professeur
P la y fa ir , dans les éclaircissemens qu’il
a donnés sur la Théorie d’H u tton ,d on t
il est un des plus zélés défenseurs. I l
étoit à regretter que des faits aussi nouveaux
et aussi intéressaus se trouvassent
disséminés dans le cours d’un ouvrage
spécialement destiné à soutenir un système
sur le mode de formation des roches
, des montagnes, des continens,
de la terre elle-même. Il étoit à regretter
aussi que les naturalistes qui ont entrepris
la description de ces curieux phénomènes,
n’eussent pas employé dans
la dénomination des roches qu’ils vou-
îoient faire connoître, la nouvelle nomenclature
minéralogique imaginée par
l ’illustre W e rn e r ; nomenclature qui
eut présenté aux géologues étrangers,
des dénominations claires et précises,
au lieu des termes vagues et indéfinis de
Schistes et de Whinstone, que ces
savans ont employés. C ’est à ces deux
circonstances , ce me semble, qu’est due
la supériorité qu’ont eue jusqu’à présent
les géologues de l’école W e rn e -
rienne dans la discussion qui s’est élevée
entr’eux et ceux de l’école de Hutton
à cette occasion. Les premiers se sont
prévalus de l’ascendant que leur donnoit
une étude plus exclusive de la Minéralog
ie , pour déprécier les observations
de leurs adversaires. Ils ont nié l’existence
des faits que ceux-ci avoient découverts,
ou ils ont cherché du moins à en
rabaisser l’importance. De là vient que
des phénomènes importans dans l’H is toire
naturelle de la terre, n’ont jamais
été connus et appréciés comme ils dévoient
l’être, par les géologues les plua
capables d’en évaluer les conséquences.
L e mélange de l ’hypothèse avec l’observation
et le vague dans la nomencla