
C Î92 )
Le calme et la transparence de la met?
éloient si complets que nous pouvions découvrir
, à une grande profondeur, une variété
innombrable de plantes et d’animaux
marins ; on en vo\ oit aussi sur les rochers laissés
à découverts par la marée descendante.
Là, c’étoient des prairies de fucus et d’ulves
du plus beau verd; ici des bouquets de co-
rallines d’un rose tendre; des moules d’un
bleu foncé formoieut des faisceaux sur les
parties des rocs, qui n’étoient pas couvertes
de plantes. L’Anémone de mer qui, par sa
couleur d’un rouge brillant et sa forme,
rappelle la fleur dont elle porte le nom, étoit
fixée aux pierres, et faisoit mouvoir les petits
filets ou bras de couleur bleue dont sa
bouche est garnie, et qui ressemblent aux étamines
de -l'anémone; tandis que la Méduse,
mollusque aussi transparent que le cristal, et
dont la forme offre également l’apparence
d’une fleur, se promenoit au milieu des eaux
comme un ballon léger parcourt le vague
de l’air.
L ’aspect singulier que présente la contorsion
des couches dans les falaises qui suivent
la pointe Siccar, ainsi que les cavernes
s i I
m
fil
m
i . il
m
■