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particulièrement dans la province de
Cornouailles, j ’ai pu comparer la structura
géologique de ces diverses régious
avec celle de 1 Ecosse et des îles qui l’a-
voisinent. C ar, soit que l’on observe les
pays différens en peintre ou en naturaliste,
il n’y a que la comparaison qui
apprenne à saisir dans chacun le trait
caractéristique.
E n fin , pour completter autant que
possible les documens relatifs à l’Histoire
naturelle de l’Ecosse, j ’ai terminé
ce livre par un chapitre sur l’aspect
général de la nature dans ce pays. Je
ne me suis plus borné, dans cet aperçu,
comme dans le reste de cet ouvrage, aux
observations que j ’ai çté à portée de
faire moi-même, mais j ’ai profité de
tous les rënseignemens qu’ont pu me
procurer la conversation ou les écrits
d’un grand nombre de naturalistes. C e
travail qui supplée à ce que je n’ai pu
voir de mes propres y e u x , ne sera pas
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fespère, sans intérêt. Deux cartes géologiques
accompagnent ce voyage et
sont destinées a en faciliter l’intelligence.
On y verra distinguées par des couleurs
différentes, les formations primitives,
transitoires, secondaires et trapéennes.
II falloit nécessairement se borner à représenter
les grandes classes; car vu la
petitesse des cartes et le manque de ren-
seignemens précis sur bien des points,
on n’a pas pu désigner, comme il aurait
été intéressant de le faire, la place
qu’occupe chaque espèce particulière
de roches dans ce grand ensemble de
masses minérales. La même raison a empêché
de donner aux limites entre les
diverses formations, ce degré d’exactitude
qui ne peut être obtenu que par
une longue suite de travaux. Il ne faut
donc considérer ces cartes géologiques
que comme des croquis destinés à donner
une idée générale de la position
géographique des diverses formations