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ture des objets décrits, étoient peu propres
à commander l’ai ternion des Naturalistes
de nos jours, de ces sa vans qui,
ayant adopté dans l’étude de la nature
une marche plus sevère que leurs devanciers,
veulent des observations précises
plutôt que des théories brillantes,
et exigent uue définition exacte des objets
dont on les occupe.
Dirigé par une semblable persuasion,
je me suis appliqué a vérifier sur les lieux
mêmes les observations des deux écoles;
et sans embrasser la doctrine vulca-
nienne d’Hutton , ni le système neptu*
nien de Werner, lesquels, dans l’état encore
borné de nas connoissances géologiques,
me paroissent également insuffisants
pour expliquer la formation ou
1 état actuel de notre globe, je me suis
Convaiucu que la plus grande partie des
faits sur lesquels Werner a fondé son
système de Géognosie sont des faits
généraux, importans et démontrés vrais
xlj
par des observations répétées dans dif-
férens lieux delà terre. Mais j’ai trouvé,
en même temps, qu’il existe des faits
non moins généraux, non moins importans
que Werner n’a pas connus,
que ses disciples out nié, et qui ne
sont pas encore appréciés à leur juste
valeur par la plupart des géologues qui
ne les ont pas observés eux - mêmes,
et que ces faits, remarqués pour la
première fois par le docteur Hutton ,
ont été confirmés par les observations
subséquentes des savans écossais »
MM. Playfair, Sir James H all, Lord
,Webb Seymour, etc.
Dans le cours de cet ouvrage j’ai
adopté la nomenclature de Werner,
tant pour les grandes classes de formations
que pour chaque roche eu particulier
; je l’ai adoptée, parce que c’est
encore aujourd’hui la plus répandue et
la moins imparfaite des nomenclatures
géologiques ; cependant, je me suis per