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plus distinctement Dunbar, le ¡château de
Tanlalian, ; le.rocher de Bass, North Ber-
vvick L a w e t les j islots de Faidra, Craig-
leith et Lamb, qui présentent alors le ¡cadre,
le plus varié ét le plus beau A la vaste
étendue d’eau qui baigne ces côtes. Depuis
Duubar nous suivîmes la longue grève qui
s’étend entre cette ville et l ’embouchure de
la petite rivière Tyne, et nous arrivâmes ,
en parcourant les bords de la mer à trar
vers une contrée variée et pittoresque, au
château de Tantallan, Profitant de la proximité
où pous nous trouvions du Bass-rqek
je retournai sur ce curieux islot, j ’y renouvel
lai et confirmai les. observations que
j ’avois faites précédemment sur les oiseaux
qui l’habitent en si grand nombre , et je
revis avec un nouvel intérêt cette nature des
mers du nord, si animée par sa population,
et par là si frappante pour un habitant
des régions centrales ou méridionales de
l ’Europe.
De là , sans nous; arrêter , nous regagnâmes
Edimbourg par North Berwi.çk et
Musselburgh. Jq termine ici la description
des lieux; remarquables qui environnent
( r99 )
cette capitale , pour essayer de donner aux
minéralogistes une idée de la composition
géologique de ce district.
" " C H A P I T R E y .
Minéralogie des environs d’Edimbourg.
VAn t que d’entrer dans une description
détaillée des phénomènes géologiques que
les collines des environs d’Edimbourg et les
bords du golfe de Forth ont offerts à mes
observations, je crois devoir esquisser à
grands traits , la structure générale du pays
qui va nous occuper. Ce pays comprend,
tout le bassin hydrographique de la rivière
Forth et une partie de celui du Tay. Borné
au nord par la première chaîne des monts
Grampiens qui s’étend du sud-ouest au
nord-est, au midi par la longue chaîne do
collines de Lammermuir, ce vaste bassin
vient se terminer à l’est dans la nier d’Allemagne,
et se confond à l’ouést et au sud-
ouest avec celui de la CJyde; le partage
des eaux de ces deux rivières qui se dirigent