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et Fort satisfaits d’une course aussi intéressante
, et des tableaux si nouveaux et si curieux
qui s’étoient offerts à nos regards,
nous retournâmes à Edimbourg par la route
que nous avions suivie en venant.
Sir James Hall , m’ayant invité quinze jours
après avec quelques amis, à venir le voir
dans sa belle terre de Dunglass, il voulut
bien nous démontrer les curieux phénomènes
géologiques que présentent les rivages
de la mer, et les collines qui avoisiuenfc
Dunglass. Conduits par un guide aussi-savant,
nous examinâmes à fond et avec le plus grand
intérêt, la partie de la côte orientale de l’Ecosse
qui s’étend depuis Dunbar à S.t. Abbs-«
head. Un court récit de cette excursion qui
nous offrit plusieurs objets d’intérêt, indépendamment
de la minéralogie/terminera
êeque j ’ai à dire sur les environs d’Edimbourg.
Pour nous rendre à Dunglass, nous traver-
sâmes, sans nous arrêter, la petite ville d’Had-
dington , située au pied de la longue colline
nommée Traprène-Law; c’est une ville fort
ancienne et qui a , en différens temps, soutenu
des sièges mémorables dans les guerres
entre les Anglais et les Ecossais. Après, qu’on
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a quitté Haddington, la route longe à mi-
côte le flanc d’un côteau d’où la vue s’étend
au loin vers le nord et l’est. Une belle
et riche plaine se prolonge depuis la base de
ce côteau jusqu’au Firth of Forlh. Au bord
du golfe, je vois dans le lointain, North-
Berwick et son tertre conique, Tantallan-
Castle, le Bass, enfin tous les rivages que
j ’avois parcourus quinze jours auparavant.
Trois lieues et demi plus loin, on atteint la
mer à Dunbar, jolie ville dans une position
agréable. Il est souvent question de Dunbar
dans l’histoire d’Ecosse, des sièges que cette
ville a soutenus , et des combats qui ont été
livrés dans les environs ; la bataille la plus
célèbre est celle qui fut gagnée en i 65o ,
par Olivier Cromwell, sur les Covenanters,
commandés par le Général Leslie. Ce fut
à Dunbar que débarquèrent, un siècle auparavant,
les troupes auxiliaires Françaises,
commandées par le Général Dessé.
On voit encore sur le bord de la mer,
les ruines gothiques et massives de l’ancien
château de Dunbar ; les vagues pénètrent,
à travers deux voûtes , dans les souterrains
qu’on a pratiqués sous le château et