
férentes îles que j’ai parcourues, Ce qui
a rapport à leur composition géologique,
est toujours distinct et séparé de ce qui
regarde l’aspect de la nature et les moeurs
des habitans.
I l ne m’a pas cependant été possible
de suivre toujours une telle marche,
qui n’est applicable qu’à des portions’
de pays ou très-circonscrites, ou dont ou
a étudié assez de parties différentes pour
en avoir saisi l’ensemble* Dans les districts
de la terre-ferme, que j'ai traverses
rapidement, je n’ai eu ni le loisir, ni
souvent la faculté de faire des observations
assez suivies pour qu’elles pussent
ensuite être rassemblées en un tout distinct.
Je les ai donc laissées à la suite du
journal, comme autant d’articles isolés,
en ayant toujours soin cependant de les
distinguer par un signe particulier des
autres objets consignés dans la relation r
afin que ceux qui ne s’intéressent pas
à la Minéralogie, puissent connoitre,
au premier coup-d’oe il, quels sont les
paragraphes qu’ils doivent passer. L ’étendue
de ces articles isolés est proportionnelle
au plus ou moins de précision
qu’il m’a été possible de donner
à mes observations. O r , l’on sait q u e ,
dans les voyages rapides, dans ceux surtout
qui ne sont qu’un passage pour arriver
à un but déterminé, plusieurs
circonstances accidentelles influent sur
le différent degré d’étendue que le
naturaliste peut donner à ses recherches.
J’avois, en effet, un but déterminé ,
celui d’observer certains phénomènes
géologiques sur lesquels les savans écossais
n?étoient pas d’accord. Les terreins
deformation trapéenne, les basaltes, et les
autres roches de même nature, devoient
etre pour moi l’objet d’une étude particulière
, parce que l’origine de ces
memes roches étoit surtout un pointcon-
testé entre les Minéralogistes, les uns