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mis d’apporter quelques modifications a
ce système. Ainsi, j’ai désigné la formation
que W e rn e r nomme F lo etz trap
formation, par le nom de formation tra-
péenne indépendante, parce que je l’ai
considérée sous un point de vue fort different
de celui sous lequel le célèbre géologue
de Freyberg l’envisage. En osant
opposer ainsi les conséquences de mes
propres observations à celles qu’un naturaliste
aussi renommé a tirées des
siennes, j’ai dû justifier mes motifs, et
c est ce que j’ai fait dans le premier
chapitre minéralogique de cet ouvrage.
Quant à la dénomination des roches,
je me suis appliqué à la rendre aussi
exacte et aussi conforme à la nomenclature
W ernérienne que je l’ai pu.
Cependant, comme il existe encore dans
cette partie si essentielle de la minéralogie,
bien du vague et de l’arbitraire,
comme les diiférens géologues, ne son t pas
encore suffisamment d’accord entr’eux sur
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les principes d’une bonne nomenclature,
et comme aussi lien n’est plus à éviter
que ces disputes sur les noms, qui embrouillent
la science au lieu de l’éclairer,
j ’ai dû suivre, à cet égard, le sage précepte
qu’a tracé mon illustre aïeul, dans
son agenda du Voyageur géologue.
(( Dès qu’on a le plus léger doute, »
d it- il, Chap. X X I I . §. 2326. n.° i 5,
« sur la dénomination que l’on doit
)> donner à un fossile*, il faut faire une
H description exacte, soit de ses carac-
>> tères extérieurs, soit de ses propriétés
5) physiques les plus décisives, etc.))
Aussi trouvera-t-on une grande quantité
de descriptions de roches dans cet
ouvrage ; mais quoique je sentisse qu’elles
ajoutoient encore à la sécheresse des
articles purement minéralogiques, je
n’en ai donné aucune qui ne m’ait paru
nécessaire. La minéralogie des roches
est encore bien loin de posséder l’avantage
dont jouissent la Botanique et la