
Sir James Hall, me fit remarquer un fait
non moins intéressant par ses conséquences
que 1*- précédens. On observe, sur le plan
des couches de grauwakke, de petites ondulations
semblables à celles qui se montrent
sur le sable au bord des rivières, ou suc
les rivages de îa mer après que la marée
s’est retirée ; ces ondulations déjà observées
sur la surface des couches de plusieurs grès
ne l’ont pas encore été, je le crois, sur celles
delà grauwakke. C’est une nouvelle présomption
en faveur de ceux qui regardent cette
roche comme le produit des débris de roches
3> il, (Illust. of the Hut. Th. 2o4*, p. 226.) ont une
3> courbure simple, c’est-à-dire dans une seule di-
» mension, comme une surface cylindrique, et non
3) une courbure double ou en deux dimensions,
3> comme la surface d’une sphère ou d’un sphéroïde.
3» Ce qui peut être exprimé autrement en disant
» que, les sections par un plan horizontal, des
3> couches repliées, sont des lignes droites , paral-
3) lèles les unes aux autres. De cette manière cha-
f> cune de ces couches semble avoir été pliée autour
3) d’un axe, et tous les axes de ces différents plis
3) sont à-peu-près parallèles sur une grande éten-
» due de pays. 33
plus anciennes. Les observations précédentes
nous mettent à même d’en tirer des
conséquences qui nous paroisent découW
naturellement des faits énoncés ci-dessus.
Ces couches de grauwakke ont dû être
anciennement; des dépôts de sable , provenant
du débris des roches primitives, seules
roches alors existantes. Déposées d’abord
en couches horizontales au fond des mers
et sur leurs rivages, par les eaux de l’Océan
qui tenoit en dissolution les élémens des
roches plus modernes, elles étoient encore
dans le même état que les sables qu’on voit
sur les bords de nos mers actuelles, et les
flots qui les baignoient, laissoient sur leur
surface la trace de leurs ondulations. Le
suc siliceux qui unit ensemble'ces grains sablonneux,
avoit déjà pénétré les dépôts et les
tenoit dans un étal de mollesse ou de demi
viscosité qui les préparoit à leur consolidation
complète.
C’est à cette époque que nouô devons placer
l’événement quelconque qui a été la
cause des singulières inflexions et courbures
qu’ont éprouvées les couches. Il ne pouvoit