
la slruclure de cette raine , de gfandes con-
clusions en faveur de son hypothèse de la
consolidation des roches par le moyen de
la fusion. Nous étant interdit toute discussion
relative aux principes hypothétiques
de la géologie, nous ne nous arrêterons
pas ici à combattre cette idée ; il nous
suffira d’observer, qu’en considérant ces
veines de spath calcaire comme contemporaines
de la rôche de fer argileux dans laquelle
elles se trouvent, on obvie à la difficulté
, et on n’est pas obligé d’avoir recours
à des agens généraux et universels pour expliquer
un fait particulier dont l’existence n’a
rien qui contrarie nos idées sur l’origine des
roches stratiformes.
On trouve quelquefois sur les rivages,
parmi les dépôts de galets, des tiges fossiles
d’un palmier ou d’un immense roseau, elles
se présentent sous la forme d’un cylindre souvent
rond, d’autres fois applali, et marqué
sur toutes les parties de sa surface de noeuds
circulaires peu éloignés i o les uns des autres.
La substance, jadis végétale, qui formoit
ces tiges, a été changée en grès grossier
d un blanc grisâtre. Ces pétrifications proviennent
des couches de grès et d’argile qui
recouvrent les lits de houille.
Je n’entrerai dans aucun détail sur les
nombreuses mines de charbon de pierre exploitées
dans les environs d’Edimbourg ; on
en trouve déjà dans plusieurs ouvrages des
descriptions très-circonstanciées. Les environs
de Dalkeith et de Borroustowness et la
partie méridionale du comté de Fife, abondent
en houillères inépuisables , qui sont de
véritables trésors ouverts par la nature, aux
Labitans de la basse Ecosse. Je me contenterai
d’observer, que les lits de houille augmentent
en puissance, en raison de leur profondeur
au-dessous de la surface de la terre ;
que leur toit est tantôt composé d’un grès
fortement imprégné de matière bitumineuse,
et tantôt d’une argile schisteuse contenant
des empreintes végétales, ou d’un schiste alumineux
qui, par l ’exposition à l’air, s’exfolie
et se recouvre d’une multitude de petits
cristaux d’alun.
L ’ile d’Inch-Keith, dans sa petite étendue
qui n'est pas d’un mille carré, renferme une
grande variété de roches diverses, tellement
jpaélangées les unes avec les autres qu’il est