
dont ut chaque a nuée dos cours publies; ils por»
tout le titre île /ecA/mv,ï. On remarqua parmi
ceux ci MM. Thomson f 1 ) et Murrfty, lotis les
deux donnent chaque été un cours de chimie,
tous deux ont public leurs cours qui, quoique
traitent de la même science , sont cependant
fort ddïérens. Le premier , dont l’ouvrage
déjà traduit on Français jouit d'une réputation
méritée, s’attache à recueillir les laits et
«à les classer avec méthode. L ’autre s’applique
plutôt à discuter le mérite comparatif
des hvpolhèses et des théories les plus célèbres
: il seroit à désirer que son ouvrage, écrit
d'une manière intéressante et neuve, fût plus
connu sur le continent.
A tant de ressources pour l’inslrUction ,
Edimbourg joint encore des établissements
qui sont comme le complément et les accessoires
indispensables du collège. Une vaste
bibliothèque publique est ouverte à tous les
ëtudians ; moyennant une légère somme qite
ceux-ci payent pour leur immatriculation, ils
peuvent y venir consulter tous les livres sans
( y M, Thomson est à présent professeur de chimie
a Glascow. On connoît l'excellent Journal des Sciences
dont ce savant est rédacteur.
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exception, et jouissent mémo du privilège d en
emporter chez eux , en laissant en dépôt uno
somme égale à la valeur de l'ouvrage. Le naturaliste
trouve dans le collège même une collection
d’histoire naturelle qui, quoique peu
considérable à présent, promet de devenir un
jour un Muséum intéressant.
La collection de minéralogie est fort complète
et se compose de beaux échantillons
tant oryctognostiqu.es que géognostiques, arrangés
dans le plus grand ordre par M. le
professeur Jameson.
Les jeunes astronomes ont à leur portée
sur une petite colline , presque renfermée
dans l’enceinte d’Edimbourg , un observatoire
admirablement situé et pourvu de bons
instrumens. Enfin les étudiants de médecine,
outre la précieuse collection de préparations
anatomiques que le collège doit à la pers.' é-
rante activité de MM. Monro père et fils ,
ont à leur disposition une infirmerie oes inée
à l’application de la science. C'est dans cet
hôpital que le professeur de clinique jdonne
son cours, et c’est là que tous les éludions
peuvent suivre les traitemens entrepris par
les plus habiles médecins. Je parlerai ailleurs
du jardin de botanique.