
pèce nommées chusiteet limbilite par M.* de
Saussure. Ce porphyre forme un lit épais ,
et paroît au milieu du gazon ; je n’ai pu déterminer
son gissement, ni ses relations géog-
nostiques. l i a , au premier coup - d’oe il,
l ’aspect du basalte, mais il est plus dur et
plus pesant : d’ailleurs, sa structure porphy-
rique le distingue du basalte, et l’absence
d’aspect schisteux le distingue du porphyre
schisteux. Au chalumeau, il fond aisément
en un globule de verre noir et opaque.
Arrivés au bord du petit ruisseau de
Fasnet , qui coule au fond d’un vallon,
au milieu des collines de grauwakke du
Lammermuir , nous trouvâmes quelques
lits d’une roche granitique entre les couches
de grauwakke. Mais cette roche n’est pas un
vrai granit, car elle contient plus de trois
élémens. Ce n’est pas non plus, comme
l’assurent quelques Minéralogistes, une dia-
base siénitique ( syenilic greenstone ) , ni une
véritable siénite , à moins qu’on ne veuille
donner à ce nom une extension illimitée ;
mais je l’appellerai granit siénitique de transition
puisque, dans sa composition, il ressemble
plus au granit qu’à la siénite. Quant à
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C )
son gissement, on le trouve là en couches
subordonnées à la grauwakke. Ces coüches,
de peu d’épaisseur, sont fort étendues. La
Couleur de la roche varie, ainsi que sa composition.
J’en ai trouvé dont la teinte générale
est d’un rouge brun , taché de noir :
examinée de près,- on voit qu’elle contient
beaucoup de feldspath rougeâtre, brillant, du
quartz de même couleur, des paillettes de
mica noir, et quelques grains de hornblende
noire fort petits et en petite quantité. Elle
donne par insufflation l’odeur argileuse»
L'autre variété a une couleur générale d’un
gris tacheté de noir. Elle est composée i . '“'de
feldspath blanc , brillant, en proportion à-
peu-près égale avec une hornblende noire
en grains et en cristaux à faces brillantes,
2.0 d’un peu de quartz blanc et d ’une très-
petite quantité de mica noir. Elle donne
aussi l’odeur argileuse par insufflation.
Parmi les nombreuses variétés de grauwakke
que l’on trouve dans ces collines, il
y en a qui ressemblent aux cornéennes des
naturalistes français et aux trapps des Suédois
; et je suis même porté à croire que les
trapps de Channei-Kirk-Inn de M.r Faujas,