
menclature des roches. Aussi ne doit-
on pas s’étonner si l’on trouve aujourd
’hui une grande variété d’espèces différentes
dans les roches que M.r Faujas
réünissoit sous la dénomination générale
de laves; si l’on reconnoit que les masses
qu ’il désignoit comme des coulées de
laves, diffèrent essentiellement des laves
vomies par les volcans qui brûlent encore
à la surface de la terre; si enfin,
l ’on a acquis la certitude qu’à aucune
époque postérieure à l’émersion des con-
tinens du fond des eaux de la mer, ni
l ’Ecosse, ni les îles qui l’environnent
n’ont été travaillées par les feux souterrains.
Sous ce rapport seu l, ce me
semble, un voyage géologique en Ecosse,
pourroit avoir quelque intérêt et reprendre
le mérite de la nouveauté.
L a description géologique que M*
le Professeur Jameson d’Edimbourg,
a donnée de certains districts de l’Ecosse,
et de quelques-unes des îles Hébrides,
n’ayant jamais été traduite en français,
est à peine connue dans les pays ou
cette langue est en usage; lors même
qu’on la connoîtroit , j’oserai d ire ,
sans prétendre rien ôter au mérite des
belles et nombreuses observations dont,
les ouvrages de ce savant minéralogiste
sont remplis, qu’un attachement trop>
scrupuleux peut-être à la docrine de
son illustre maître ’Werner, a nui à la
parfaite exactitude de quelques-unes
de ses observations. I l a même négligé
quelquefois d’énoncer des faits
q u i , par leurs conséquences à l’égard
des méthodes géologiques, méritoient
d’être examinés avec le plus grand
s o in , faits qui caractérisent la région
minéralogique de l’Ecosse, mais
qui ont été un peu trop légèrement omis
par le savant disciple du géologue de
Freyberg, parce qu’ils offroient une op-?
position manifeste avec certains points
du système de Werner,.