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Àbercrombie, Craig, etc., formoient cette
intéressante association qui a subsisté pendant
plusieurs années.
Parmi les écrits périodiques qui existent
actuellement à Edimbourg , on remarque
le Scots magazine le plus ancien, dont l’origine
remonte à l’année 1739. Un journal d’agriculture
nommé Farmer s magazine, dont
l ’utilité se fait tous les jours plus sentir. Un
journal de médecine qui date dp i8o5 nommé
Edinburgh médical andsurgical journal;
enfin le plus célèbre de tous , Y Edinburgh
review ouvrage dans lequel le talent en tout
genre, une vaste érudition, une grande universalité
de connoissances, une saine critique
, un goût pur et un jugement juste, ont
fait reconnoître les auteurs, MM. Plavfair,
Jeffery , Horner, Brougham etc, lors même
qu’ils semblent avoir cherché à garder l’incognito.
Il auroit été à désirer que le même mouvement
qui s’est communiqué aux esprits
pour l'étude des sciences et des lettres se fût
un peu plus répandu sur les beaux arts.
Comment se fait-il que les Ecossais , qui ont
montré tant de génie dans la poésie, soient restés
sr fort en arrière dans la peinture, la sculpture
, l’architecture même et la musique.
Doit-on attribuer ce manque dégoût pour
les arts, aux effets d’un climat septentrional*
ou à la disposition sérieuse d’un peuple plus
appliqué peut-être à la recherche de l’utilè
qu’à celle du beau? G’estee que je necher-
cherai pas à découvrir. Iè est de fait que la
peinture a été fort négligée en Ecosse, et, si
Pon en excepte Naysmitlvpour le paysage ,
et*Wilkie pour les tableaux de genre, à*
peine y trouve-t-on actuellement des peintres
de portrait qui méritent d’être nommés*
Baëburn passe pour être le meilleur en ce
genre, mais ses portraits de grandeur naturelle
ne sont pas agréables; un cqloris rude,
une touche grossière attestent qu’à cet égard?
l ’art est encore danfr son enfance: Les Anglais
ont acquis dans un genre subalterne, la-
peinture à l ’aquarelle, une supériorité marquée
sur les artistes dm continent; comme i l
est aisé de le voir àr Londres lors de l’exposition
annuelle des ouvrages-de -cette nature»
L e peintre Williams à Edimbourg, a porté
ce dernier genre à un haut degré de perfection;
il a su donner à ses paysages, dont la