
«cette école préparatoire est dirigée par quatre
régents et un Principal qui sont payés par
le gouvernement et reçoivent en outre une
rétribution annuelle de leurs élèves ( i) .
Le collège qui est à proprement parler
l ’Université , fut fondé en i 58i sous le règne
de Jaques Y I , par les magistrats de la ville;
ce monarque lui ayant accordé plusieurs privilèges
et ayant désiré qu’il portât son nom,
il fut appelé et se nomme encore aujourd’hui
collège du roi Jaques. Il n’avoit été établi
dans le principe que pour l’enseignement de la
(1) Dans l ’année 1 8 1 2 - i 3 la méthode de L an caster
a été adoptée dans le H igh - S ch o o l d’Edimb
o u rg , avec les modifications nécessaires au g enre
d ’enseignement qui y est pratiqué. M. P i l la n , le
re cteur de cette é c o le , aidé de M. G r e y , un des
ré g en s , est parvenu à adapter cette méthode à l ’élude
d u L a t in , du G re c et de la Géographie. Les essais
d e ces maîtres habiles ont été faits avec une persévé
rance et une inte llig enc e toute p a rticu liè re , et la
réussite a surpassé leurs espérances. Les progrès des
élèves ont été rapides, l ’instruction a g agné et s’est
répandue plus généralement et plus à fond que par
l ’ancienne méthode. Les enfants ont pris goût à leurs
études , ils ont rivalisé de zèle, et les maîtres n’ont
plus eu à remplir qu’une tâche douce et agréable.
V o y e z Bentham’s C h restoma cy , L on don 1 8 15,
( T9 )
ÎPhilosophie, mais bientôt on y joignit celui
de la Théologie, des Mathématiques et du
Droit; ce ne fut qu’au milieu du siècle passé
que les chaires de médecine furent fondées
et que l’on y enseigna régulièrement les
principes de celte sciençe. La plupart des
chaires sont payées par le Conseil de la ville
, les autres le sont par le gouvernement*
Il n’y en a qu’une qui soit une fondation particulière,
c ’est la chaire d’Agriculture qui a
été créée il y a peu d’années par Lady Bath ;
depuis que cette science a été aussi généralement
étudiée et quelle commence à reposer
sur des bases fixes, il est intéressant que les
principes généraux et particuliers de cette
branche si importante des connoissances humaines
soient publiquement enseignés.
Il seroit fort à désirer que chaque université
ou académie pût avoir de même une
chaire d’Agriculture.
L’extension progressive qu’a pris l’univer*
sité d’Edimbourg depuis son institution, et
le grand accroissement du nombre des élèves,
a nécessité un changement dans remplacement
destiné aux diverses classes. Il y
a environ vingt ans que les magistrats d’E