plus grande. Le diamètre vertical est assez identique avec celui qui est propre aux
têtes (LAlfourous ou d’Européen (V o y . les planches i et i de l’atlas zoologique de
MM. Quoy et Gaimard ).
Le crâne des A lfou rou s se rapproche davantage de celui des Nègres d’A frique,
c’est-à-dire, des Mozambiques. Les différences que nous remarquâmes, sont: f un
aplatissement des parois latérales de ia voûte crânienne, disposition qui fait faire une
saillie en dos-d’âne au sommet de la voûte ; 2“ le diamètre occipito-frontal est un
peu plus allongé dans le premier ; la coupe de la face offre un peu moins d obliquité
que celle du Mozambique, de sorte que l’angle facial est plus ouvert dans
les têtes d’A lfou rous, d’où il résulte que la voûte nasale est plus verticale. Les
fosses nasales sont un peu moins larges. Si nous examinons les pommettes, nous
trouvons qu’elles sont moins saillantes chez l’Alfourous que chez le Mozambique.
Mais cette saillie des pommettes est plus considérable que chez le P a p ou et que
sur la tête d’un Européen, et cela est dû à la profondeur des fosses sous-orbitaires.
Les mâchoires de l’Alfourous, quoique moins proéminentes que celles du Mozambiqu
e, le sont encore beaucoup comparativement à celles du Papou ct de 1 E u ropéen.
Les têtes d’Alfourous tiennent le milieu, pour la forme générale, entre les crânes
des Nouveaux-Zélandais et ceux des Nègres mozambiques. Comme cbez ces derniers,
les deux mâcboires forment un prolongement assez avancé pour qu’on puisse les
comparer à la face d’un orang. L a mâcboire inférieure de l’A lfourous a le même
développement que celle du Mozambique; mais elle est plus rélrécie que celle du
Papou. Comparées toutes les trois à la mâchoire inférieure de l’Européen, elles en
diffèrent, par la forme de l’os, par la base ou bord inférieur, el enfin par la
symphyse.
1« L a partie antérieure du corps de l’o s, au lieu d’être inclinée en a rrière,
comme dans l’Européen et le Nouveau-Zélandais, est coupée perpendiculairement;
ce qui contribue à faire saillir davantage les arcades dentaires. La base de la mâchoire
est plus arrondie, et se relève un peu en avant, chez l’A lfourous, le Mozambique,
le Papou, et même le Nouveau-Zélandais. L a courbure est toutefois moins
sensible chez les Papous. Posés sur un plan horizontal, les bords inférieurs de ces
mâchoires ne s’y appliquent point dans tou sles sens, comme le fait celle de l’E u ropéen
: les angles latéraux de la symphyse sont par conséquent plus arrondis que
dans ce dernier.
V o s coronal d ’un Nouveau-Zélandais est moins bombé que celui d’un Eu ropéen;
les angles orbitaires externes sont beaucoup plus épais, et la ligne courbe qui
en part est aussi plus saillante. L e sommet de la tête se prolonge un peu en pain de
sucre, comme dans celle de l’Alfourous. L a voûte nasale n’offre rien de particulier.
La partie antérieure du corps de la mâcboire inférieure est à-peu-près disposée
comme dans l’Européen, et elle n’en diffère que légèrement par la rondeur des
angles et par la faible courbure de la base. Les arcades alvéolaires ont un peu plus
de développement. L ’angle facial ne s’éloigne guère de celui de l’Européen, et seulement
la protubérance occipitale externe se prononce avec plus de force. Enfin ,
les os du crâne des Nouveaux-Zélandais sont remarquables par une grande épais-
TABLEAU COMPAR A TIF D E S PRO PORTIONS
Q U E P I Î É S E X T E K T L E S D IV E R S E S P A R T IE S D E S C R A N E S , D E
Diamètre auléro-postérieiir ou occipito-frontal. . . .
transverse ou l)i-p arié lal...............................
perpendicidaire ou sphéuo-bregmatique . . .
Distance de la protubérance occipitale à la symphyse
du m e n to n ...............................................................
---------- du sommet de ia tête à la symphyse. . . .
---------- d’une arcade zygomatique à celle opposée.
---------- d’un angle de la mâchoire à celui du côté op
de l’angle de la mâchoire à l’apophyse
dyloïde........................................................................
d’une apophyse mastoïde à celle du côté op
oppose.........................................................................
Diamètre transverse de l’orbite......................................
- perpendiculaire................................................
Largeur des fosses nasales................................................
Diamètre antéro-postéricur du trou occipital.................
---------- d’une tubérosité molaire de l’os maxillaire
supérieur à l’autre
Angle formé par uue ligue partant de la symphyse du
menton â la protubérance occipitale, et pai' u
i la boi
(i) Les tèces qui ont ôté comparées entre elles n’étant pas
arfuiteinent entières, nous avons été forcés de négliger quel-
ues-uiies de leurs dimensions.
mètres.
0, l 85
o , i3 r
o , i35
o , i85
o , t3i
o ,io 4
o,o63
0,104
0,104
o,o38
o,o36
0,025
o,o34
0,045
70 degrés.
0,176
o ,t4 4
0,143
mètres.
0 ,i8 3
0,126
0,o5û
0,041
0,027
o,o34
u.ogii
o,o65
0,043
o,o38
0,025
o,o54