Sü divise pour former les bronches qui vont se rendre dans les poumons, organes cei-
luleux, rouges, situés sur les parties latérales de la cavité thoracique, que ferme pre.s-
que entièrement un sternum à base coupée carrément.
Ces oiseaux, qu’on retrouve dans toutes les régions du glolie , voltigent avec rapidité,
et rasent la surface de l’onde, en appuyant souvent leurs longues jambes, et semblent
inarclier; on eu voit du beau comme de mauvais temps. Ils vont de préférence dans le
sillage des bâtiments. Ces oiseaux sont sensibles à la perte d’un de leurs compagnons de
voyage; je remarquai que lorsque nous prîmes le premier pétrel, qui n’était que blessé,
les antres semblaient voltiger autour de lui à plusieurs reprises, sans doute pour le
consoler. Pourquoi ces oiseaux ont-ils une glande lacrymale aussi volumineuse?
Nota. On voit dans les parages du cap de Horn un oiseau double du pétrel pélagique,
à manteau cendré, foncé blanc sous le ventre, un peu de noir sous le col; je soupçonne
que c’est un pétrel.
G. GORFOU SAUTEUR.
Iris rouge-brun ou brique claire; le palais, et la langue à sa face supérieure, sont •
garnis de papilles longues et mucronées.
L ’oesophage est ample, et présente à son extérieur un plan de fibres longitudinales
très-saillantes.
Vestomac oblong et peu volumineux par rapport à la longueur des intestins. qui est
de huit mètres.
Le f o i e est divisé en deux lobos égaux.
Quatorze rectrices grêles, à peine couvertes cle barbe; elles vont en augmentant tle
longueur de la plus extérieure à la septième, qui est la plus longue, de façon que cette
dernière regarde celle du côté opposé, et se collent face à face.
Ces oiseaux vont ordinairement deux à deux, sans doute màle et femelle; plongent
fréquemment en faisant plusieurs sauts.
n. iMANCHOT A liU N E T T E , Mâle.
O r g a n i s a t io n i n t é r i e u r e . Le coeur est allongé, conique, et assez volumineux.
A p p a r e i l d i g e s t i f . Langue e t vo ile d u p a la i s , r e c o u v e r t s d e p a p ille s a llo n g é e s e t m u -
e ro n é e s .
OE sop h ag e dilatable, tapissé à l’intérieur d’une muqueuse, formant des plis longitudinaux
qui se perdent dans ceux que présente Xestomac, qui, pris dans son état de
vacuité, avait quatre pouces de longueur. Cet organe allongé forme un coude à la naissance
du tube intestinal; sa surface intérieure est tapissée d’une foule de cryptes muqueux
à ouverture béante : ces corps sont principalement situés vers la terminaison de
l’oesophage.
Les intestins forment plusieurs circonvolutions, détachés du mésentère; j’en ai mesure
la longueur, qui est de deux cent trente-huit pouces.
Le coecum est unique; avec un peu de soin on s’aperçoit que l’extrémité libre est
divisée en deux tubercules; ce qui tendrait à prouver que les deux coecums, que l’on
rencontre généralement dans les oiseaux, sont unis dans cette espèce par un tissu
cellulaire très-serré. Cet intestin s’insère à deux pouces du cloaque.
Les pancréas, au nombre de deux, sont allongés.
Les reins sont trilobés; l’antérieur, qui est le plus volumineux, est ovale.
La rate est petite, couleur lie de vin.
Les testicules sont petits, ovales, placés au-devant des reins, sur le milieu du racliis.
\ jt fo ie est bilobé, volumineux, et occupe toute la région épigastrique. La vésicule
l)iliaire, qui était pleine, avait trois pouces et demi de long. Les matières fécales de cet
oiseau ont une couleur verte. Peut-on penser que la bile puisse en être la cause ?
I . UE PUFFINURE ou Procellaria urinatrix?
Lûiseau dont il est ici question, semble tenir le milieu entre les pétrels dont i! a à
peu près le bec et les pieds, et les grèbes dont il a le port et l’habitude de plonger;
c’est d’après ces considérations, que je pense que le nom de grébi-pétrcl pourrait lui
convenir. Cet oiseau habite les parages entre San-gallant et Lima. '
De la grosseur du pétrel bleu, cet oiseau a, de l’extrémité du bec à la queue, huit
pouces et demi. Son plumage n’offre rien de brillant. Le brun-noiràtre du dessus du
dos, avec une teinte légèrement glacée de bleu, et tout le devant de son corps d'un
blanc lustré, sont les deux couleurs qu’il présente. Le dessus des ailes, ainsi que les
flancs, sont d’un blanc-grisâtre.
La tête se rapproche un peu de celle du pétrel pélagique. Son bec articulé et crochu,
comme celui des puffins, diffère de ce genre par l’ouverture des narines, qui, tournée
en haut, a la forme d’un coeur de carte à jouer. Une cloison contournée sépare les
deux conduits nasaux; la couleur en est noire. Les pieds palmés, sans pouce, présentent
la môme couleur, et sont très-rapprochés de la queue, qui tient le milieu entre
celle des pétrels et des grèbes.
L’oeil, situé un peu au-dessus du niveau de la commissure des mandibules, a l’iris
rouge-brun.
du bec............................................................................
— de la tête, prise à l’extrémité du bec à l’occiput. . .
Distance de l’oeil à l’angle de l’ouverture des mandibules........
Grosseur ou circonférence...........................................................
des pieds. ..
de la queue.
imucSÇ lignes.
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