1& PSITTACUITî: d e s m a r e s t , Psittacus Oesmaretii, Ganiot.
M ,i i î !Ga iv e d e s n a tu r e l s .
p l a n c h e X X X V .
Ps. capite aureo, fa s c iâ suprà fro n tem rubrâ fu lg en ti; collo àpostenor i, dorso,
uropygio et alis insuperfu sco-viridibus; abdomine, collo à anteriori caudâque
in jtà fla vo-virid ib us; duabus vittis pectori, prima coe r u le â , secundâferrugmeâ.
M acu lâ su(^er oculos coeruleâ; rostro p ed ih u sq u e nigris.
Cette espèce, que nous avons dédiée au savant et modeste naturaliste M. Desmarest,
se fait remarquer par la diversité et l’éclat des couleurs dont son plumage est orné.
La tète est d’une belle couleur orangée, qui passe au rouge cerise sur le front, en y
formant un bandeau. Au-dessous des yeux il y a une tache d’un beau bleu céleste,
couleur que l’on observe encore à la poitrine, et su?' quelques plumes des flancs. Derrière
la bande que cette couleur forme à la poitrine, on en voit une plus étroite, couleur
de rouille; le dessous du corps, à l’exception des parties que nous avons deja
signalées, sont d’un vert jaune qui fait ressortir admirablement les autres couleurs. Le
dessus, c’est-à-dire le dos, le derrière du cou , le croupion et le dessus des ailes, sont
d’un vert-brun; les couvertures inférieures des ailes ont une couleur de verdet. Les
grandes pennes, claires en dessus, sont noires sur leurs barbes intérietires, vertes sur
les extérieures, qui sont les seules visibles, et ce vert est bordé d’un très-léger liséré
jaune serin. Les pennes secondaires et tertiaires ont dans le noir de leurs barbes intérieures
une grande tache marginale d’un jaune serin, et sur les plus rapprochées du
corps, le jaune se change en orangé; mais ces taches ne sont visibles que lorsque l'aile
est déployée. En-dessus, les dcux,premières pennes sont en entier d’un gris-brun, et
toutes les autres, essentiellement de cette couleur, sont d’un jaune pàle sur une grande
étendue de leurs barbes internes. La queue, qui n’a que le tiers de la longueur du corps,
et pointue, est verte, comme le dos, en dessus, et d’un vert clair en dessous; ses couvertures
supérieures s’étendent jusqu’à un pouce de son extrémité. Le bec, qui est assez
fort, et les pieds sont noirs et robustes.
Le psittacule Desmarest a huit pouces et demi de longueur totale. 11 habite les forêts
épaisses qui entourent le havre Doréry à la -Nouvelle-Guinée, où il a été tué pai-
M. Lesson.
i f COUCAL MÊNEB1K.I, Centropus Menebild, Garnot.
P L A N C H E X X X IV .
Centropus atro-virens; malis nudis; corpore nigro virescente-ehaljbeo; rostro
pedihusque plumbeis.
Ce coucal n’o ire , à la première vue, que deux couleurs , le noir et le vert; mais lorsq
u'on l'examine dans divers sens, on remarque que les nuances offrent des rellets verts
changeants, passant an bleu d'acier, principalement sur les ailes et les pennes de 1a
queue. Les plumes de 1a tête sont longues, étroites, roides, effilées, susceptibles de
lormer une huppe. Celles du cou ont également la même disposition ; un caractère qui
les distingue plus particulièrement les unes des autres, est que leurs tiges sont tellement
prononcées, qu'elles présentent autantde lignes droites et noires qu'il y a de plumes
Les plumes des Hanes sont longues, lâches, soyeuses , et recouvrent les tarses. Le tour
des yeux est presque n u , et les plumes circonvolsines ne sont en quelque sorte que des '
espèces de soies. Ce coucal est un des plus grands que l'on connaisse. La queue, plus longue
que la totalité du corps de foiseau, est étagée ; les pennes qui la composent sont
tres.elargies vers le bout. Les ailes s'étendent très-peu au-delà de la naissance de la
queue. La première rémige est très-courte. Le bec est fort, aplati transversalement-
sa courbure est très-proooticée : U est de eouleur jaune plombée. Les pattes sont fortes ’
les doigts longs , armés d'ongles puissants; celui du doigt interne et postérieur, qui esi
d roit, est le plus long. Les tarses, ainsi que les doigts, sont recouverts de larges plaques
imbriquées, cle couleur jjlombée.
Cet oiseau habite 1a Nouvelle-Guinée, où les Papous le uomment mSneUi. Nous le
devons à M. Rérard.
i8" GRÈBE DE UA CONCEPCION, Podiceps chiUcnsis, Garnot.
De la grosseur du castagiieux; tête, col à la partie postérieure, dos, ailes et croupion
rouxuioir foncé, mélangé; gorge, dessous des ailes, les pennes de l'aile qiti suivent,
la sixième et la septième blanc-mat; poitrine blanc mélangé, satiné; flancs et
ventre gris-blanc soyeux; partie antérieure du col roux : cette dernière couleur s'affaiblit
sur le devant de la poitrine. Deux pinceaux effilé» de plumes blaiiohes et brunes aux
oreilles; bec et pieds brun-verdâtre. Cc grèbe offre des variétés de plumage dans les
divers âges. Le mâle ne diffère que par sa couleur rousse de la poitrine et du ventre
Cet oiseau vit sur les eaux de la baie de la Concepcion. M. St-Hllaire en a rapporté
des individus du Brésil (Bio-Grande). Les tarses et les bordures palmaires sont deuticiilés.
ig- CORMORAN DE GAJ.AIAgD, Pelecanus Gaimardi, Ganiot.
P L A N C H E X L Y H I
p . corpore cinereo, lateralUms colli, fa s c iâ utrinquè a lb â ,fa c ie n u d â carmi-
eu la ta , p ed ih u sq u e rubris; alis poste riori caudâque hrunnaceis; dorso, alis
anteriorè albis maculis; rostro luteo.
Un peu plus long que le cormoran brun , celui de Gaimard se fait remarquer par la
belle couleur gris-cendré de son corps. Sur les parties latérales du col, de l’un et