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L’oiseau a six pouces de l’extrémité du bec au bout de la queue. Il habite la forêt de
la Nouvclle-Irlande.
Le gobe-mouche, tête d ’acier, plumage de mue. La tête est gris de fer, mélangé de
fauve, le dos d’un brun marron uniforme; le cou est fauve, la poitrine plus jaune, ie
ventre blanc, les sous-caudales sont également blanches; les ailes sont marrons; les
• o-randes pennes présentent du brun sur le croupion : on voit quelques plumes brunes;
la queue est également marron passant au brun; les soies du bec sont longues serrées
noires. La première penne de l'aile est très-courte, la quatrième 1a plus longue, et on
compte dix-huit pennes dont neuf primaires.
4” GOBE-MOUCHE RUBISOLE, Muscicapa toïtoi, Garnot.
P L A N C H E X V , fig. 3 .
M. fro n te , abdomine, media aîarum p a r le , exterioribus reciricibusque albis;
aliis partibus corporis, roslro ped ihu sq ue nigris; infrà ped e s colore cinnabari.
M iR O -M tr iO des naturels de la Nouvelle-Zélande.
Ce petit gobe-mouche, de la grosseur de la mésange bleue, n’offre que deux teintes,
le noir et le blanc, dans l’ensemble de son plumage; mais leur distribution ne laisse
pas encore que de donner à cet oiseau de la gentillesse. Au-devant du front s’aperçoit
une petite bande blanche. Cette couleur se reproduit encore de la terminaison de la
poitrine à l’abdomen, sur les ailes où elle présente un petit miroir, et enfin dans quelques
points des pennes extérieures delà queue. Cette dernière est très-légèrement étagée.
Le reste de l’oiseau est noir; mais il est à remarquer que cette couleur est moins foncée
sur les ailes, qui sont plutôt d’une teinte brun-noire. Le bec est très-court, effilé vers
sa pointe comme celui des bec-fins, garni de quelques soies à sa base, qui est un peu
aplatie, percée de deux narines arrondies. Les tarses sont grêles, allongés, et ainsi
que le bec ils sont noirs. Les doigts sont très-grands, comparés à la petitesse de l’oi-
.seau. Le doigt postérieur est le plus fort; l’ongle dont il est armé est aussi le plus
grand. Le dessous des pieds est d’un rouge de cinabre. C’est à cette dernière considération
que cet oiseau doit le nom que nous lui avons imposé. L’iris de ce gobe-mouche
est de couleur brune.
La longueur totale du rublsole est de quatre pouces et quelques lignes. Le bec a six
lignes de longueur; 11 est court comme celui de la nonnetlc. Les tarses ont dix lignes.
La queue un pouce six lignes.
Cet oiseau habite la Nouvelle-Zélande.
^ 5" GOBE-MOUCHE SIMPLE, Muscicapa, inornata, Garnot.
P L A N C H E X V I , fig, U L
M. capite, collo, dorso u ripygioqu egr ise is e t subcoeruleis; alis ca ud âqu e ciñ e reis
fu s c is ; abdomine castaneoe co lor e ; rostro p ed ihu sq u e plumbeis.
Le gobe-mouche est de la grosseur du verdier, et n’a point un plumage éclatant. 11
est voisin du mouclierolle tchltrec (muscicapa cristata), dont il diffère par k couleur de
ia tête. Le brun-marron de son abdomen, des plumes sous-candales et de celles qui
recouvrent la naissance des tarses , tranche vivement avec le bleu-cendré clair du reste
du corps. Les ailes ct k queue sont d’un brun-léger. Les pennes alaires secondaires
sont bordées d'un luisant couleur de rouille. La queue, longue de deux pouces et demi,
est coupée carrément. Le bec est assez fort, aplati du haut en bas à k base, qui est
percée de deux grandes narines rondes, recouvertes de plumes écailleuses, d'ofi sortent
de longues barbes rudes. Il est long de dix lignes; sa couleur est plombée, ainsi que
celle des tarses. Ceux-ci sont grêles, longs de dix lignes, et les doigts courts ; celui du
milieu est le plus long. L’ongle du doigt postérieur est le plus fort.
Cet oiseau habite la Nouvelle-Guinée, où il a été rué par M. Roland.
6“ GOBE-MOUCHE A G O U T T E L E T T E S , Muscicapa guttulci, Garnot.
P L A N C H E X V I , fig. 2.
M. fr o n te colloque nigris villosis; dorso alisque leucophoeis ; q uatu or gut-
tulis insuper alas niveas; pe c to r e abdomine exterioribus pen n is caudoe albis;
ca u d â nigrâ ; rostro p ed ihu sq ue plumbeis.
Ce gobe-mouche à gouttelettes, de la grosseur du père noir, a le front ct le col d’un
beau noir velouté ; les plumes de la tête sont écailleuses. La tête, le cou, le dos et les
ailes sont d’un gris-cendré bleuâtre. Sur le moignon de l’épaule de chaque côté, on
distingue quatre gouttelettes blanches, qui ressortent avec éclat sur le fond noir des
couvertures des ailes. La queue se fait également remarquer par la blancheur du bout
des pennes des trois rectrices extérieures; dans les autres parties , elles sont noires ainsi
que les autres pennes. La poitrine, l’abdomen et les plumes sous-caudales, de même
qu’un petit liséré autour du plastron noir dn col, sont aussi blancs. Le bec, légèrement
aplati à sa base, donne nais.sance à de longues soies noires qui se portent an-devant des