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Nubie, l'espoir de nous fatiguer . t de no. , dissé-
: ne. .. pay. . . m . n , p o . . le , .o,en de nou.Hr —
il p<nn.oit espère, de .-assembler des force., e. de par le d.sut
a u e r nos détachements. ,
E s u . est raneicnne l.atopolis; on voit encore sur le b d du N q ^ a:—
" L n J l t .n o.e.nen. incomparable, .es habitants p o —
L p c o n o e r son mérite; au üe.^ de cela, ib l'ont n,as,ue de me h.ntc
Z n . en ruine, et Vont livré a u . usages les plus abjeets. le p o r g u e est
: : : ; i e n eonservé e. d'une grande richesse de -
d . di.-hnU colonnes à chapiteau, é.asés; ces colonnes —
n,c parurent .uss. elegantes ,,ue nobles, quoiqu'on ne pu.sse jng r de 1 ur
1 eue de la maniere la plus désavantageuse a VarchaeCure; .1 fauduut
Í a : ; u r savorr s'il reste ,ue. ,ue partie de la . ^
j ; pu.; la vue pittoresque et un plan de ce .nonnn.ent (;,/• . ,,
54 .'3); les hiéroglyphes en reliefs, dont il est couvert en dedans eomm,
, , . hors sont d'une exécution soignée; on y remarque un zod.aque, de
g,-andes figures d'ho,n.es . tétcs de eroeodiles; les chapiteau., „ n e
l , . s < , u e tous différents, sont d'un bel effet, et, ce qu. ponreo.t ajoute: a
a preuve que les Egyptiens n'ont rien empr.uUé des autres nations , c est
ils ont pris tous les ornements dont ces chapiteaux sont composes, des
..oduetions de leur pays, telles que le lotus, le palmier, la v.gne, le
one etc., etc. Je ne sortis de ce temple que lorsqu'il fallut se rcmc U-e en
•oute- nous laissâmes la moitié de notre infanterie et de notre artdlene a
É s " pour marcher plus lestement dans un pays dont les ressources dnn.
nuoi^nt a chaque lieue, et devenoicnt presque à rien; nous vinmes coucher
à trois lieues et demie d'Esnc.
I c ,0 après trois heures de marche, ii trois quarts de houe du neu^e,
. „ • U . bird du désert, nous trouvâmes une petite pyran.ide de cinquante
, soixante p.eds de hase, l.U.o en moéllons, trop petùs pour avon- conserve
assise; aussi le revétissement en est-il dégradé du baut jusquen bas
(voyezpi n" -i)-
deu:K heures et demi vani d'Edfu, nous troud'lIiéraconpolis,"
les ruines
qni consistent dans les restes d'une porte cVâmes
édifice
( M O )
considérable, à en juger par la grosseur des pierres, l'étendue des débris, et
le diamètre des chapiteaux frustes que l'on trouve épars çà et là sur le sol;
la nature du grès dont étoit bâti le temple d'iliéraconpolis est si friable,
que l'édifice n'a consei-vé aucune forme, et que les détails sont tout-à-fait
perdus. A quelques toises plus loin, on en distingue avec peine un autre
encore plus dégradé: les restes de la ville ne sont plus que des monceaux
de briques très cuites, et quelques fragments de granit. Je dessinai ce que
j e pus de ces ruines presque effacées {n'-i, pl. S'i je m'y suis représenté
avec toute ma suite et dans le délabrement on m'avoient réduit les fatigues
de la route.
Nous vîmes de l'autre côté du fleuve descendre deux cents Mamelouks
avec leurs équipages; nous sûmes depuis que c'étoit Elfy-bcy, qui , blessé à
S a m a n h o u t , n'avoit pas voulu passer les cataractes avec les autres beys.
E n approchant, nous admirions la superbe et avantageuse situation d'Appolinopolis
la grande; elle dominoit le fleuve et toute la vallée de l'Egj'pte,
et son superbe temple pyramidoit encore sur le tout comme une citadelle
qui auro it pu commander le pays: cette idée dérive si natureliement de
sa situation, que ce temple n'e.st connu dans le pays que sous le nom de
la Jarci-rc.ssc ( vojczpl. ÔG, 5 ; <.•[ 58 ). Je prévoyois avec chagrin que nous
arriverions lard et que nous partirion.s le lendemain de grand matin. Je
me mi.s au galop pour devancer les premiers soldats, et avant que les
dernier.s raycms du jour cessassent d'éclairer le pays. Je n'eus que le temps
cette fois de parcourir à cheval cet édifice, dont la grandeur, la noblesse,
la magnificence et la conservation surpassent tout ce que j'avois encore vu
e n Egypte et ailleurs; il me fit une impression gigantesque comme ses dimensions.
Cet édifice est une longue suite de pm-tes pyramidales, de cours
décorée.s de galeries, de portiques, de nefs couvertes, construites, non
pas avec des pierres, mais avec des rochers tout entiers. La nuit étoit
venue a\-ant qu<- j'eusse eu le temps de faire le tour de ce surprenant
monument; et je recommençai à gémir sui' le sort qui m'ohligeoit de voir
si rapidement ce qui méritoit tant d'admiration. La conservation de cet
édifice antique contraste merveilleusement avec les ruines grisâtres des
habitations modernes construites dans son intérieur; une partie de la popul
a t i on du village habite le temple dans des huttes, bâties dans les cours
et sur les combles, et qui, semblables aux nids des hirondelles dans nos
maisons, les salis.sent sans les masquer ni les dégrader. Au J'este ce mélange,
fâcheux au premier coup-d'ceil, produit un contraste pittoresque
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