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soldats vuulam dos volaille., les mikns enlever délicatement de
H n h^ le. foies et les ent.aiiles .u'Us éto.eat oceupé. d'eu s . p a r en les
— n W n t pa . la m.me d e . t . r i t . , m a . -
leur voracit., ils ™angeo,ent tout ce .u' . l y de plu a ject .
de plus con-ompu; et leur nature partieipoit de rmfcctton de 1 ur nou
ntu c-'r à plu leurs reprise, il m'a été in>possible de suppor te, l'odeur de
: I o t s e a u . . u e ,essayons d . c o . C e r ^ ~
de les tuer, soit à eoup de fusil, soit même à eoup de p.stolet, et pendant
(ju'ils étoient encore cliauds.
„ u - , o u , « u „ , de . é g o o . aU.n. , n » . » „ . . jum.on
=. nou. a i o™ . p l o c t .V, ;
,1„U à de nouvelle, sépulture., moin, .inlMrcs, e, . » » . e n . p . s c „
I t u a u n n . p „ le j ene . U . a lnb.U. , l a i e . e . le beau p o ^ U
vue donL on joui , dan, lene situation, elle, n'ont au „ , t e , ,en qut le.
° i ¡ e de, autees, . e s t c . „n'attestent le, peintueo, dont elle. , „ « t eon
: " l , 0 « pointe, en toute, eonlenes de. po.upes toebec, d'un teavad „ . < .
u t o i L „ e l t e e cM , u e celui de , . „ - e e l i e i . , . a i , non n . o »
le, sujet, qui , son, repré.entés: on regeette que l'endu.t degr .d ne
i e pa. s ivre la „ a r c h e de, circn.onies ; on vo.t par les t r a g^eot s „ „ en
u , ligures de. di eu, y sont portée, par des prêtre, sur de , brat^ca, d, et
, „ „ , de, baunicrcs. suivie, de „ e r . onn. g e . portant de, va .e. d or de toute,
1... forure. .35. M « 3 5 , . de. calu.net, des a™c , . des -
vision, de patn ( , „ , « « 36 ) . de , v.etuadle,, de eoff
de différente, forn.es : j e ne pus dans aucun groupe d.st.uguer le eo.ps
d^ „ o r t - peut-être étoit-il euterurc dan. quelque sarcophage, et .unuout e
de. dieux; de. feuture. n.archoie.r. en ordre jouant de. ,n. t , a .
„ e n , , j'y trouvât un groupe de trois ehantcu.e, .'accotupagnant, lune de
. harp .'autre d'une c p c e e de gu.tare. une troi,ie™e p . o . t . au, doute
; ; „ n . „ , ; ru„ . ent i. vent don, une de.truetion nou, a derohe la con.to.s-
.^nctivoyezmcmc i>lanchr,if ''t
Si j l o , eu le t L p . de d c . i u e r tous le, n.éandre, qu. decorcnt le,
p , a « „ j'auroi, emporté ton, c e u . qui font orneu.cnt dans 1 archucc u .
grecque, et tous ecux qui rendent les décorations dites arahcsque,, r.ehe»
et si élégantes.
( H 5 )
A travers ces souterrains il y a un monument bâti en briques non ouïtes,
dont les lignes ont ciuelque caractère de beante. Le talus des murailles et
les couronnements rappellent le style égyptien, mais quelques ornements
à l'extérieur, ainsi que des voûtes dans les soubas.senients, ne me lais.serent
pas douter que le monument ne fût arabe; il est considérable, et par sa
situation il domine tout le territoii-e de Tbebes.
On m'apportoit des fragments de momie : je promeltois ce qu'on vouloit
pour en avoir de completes et d'intactes; mais l'avarice des Arabes me priva
de cette satisfaction: ils vendent au Caire la résine (ju'ils trouvent dans les
entrailles et dans le crànc de ces momies, et rien ne peut les empêcher de
la leur arracher; ensuite la crainte d'en livrer une qui contînt quelques
Irésors (et ils n'en ont jamais trouvé dans de seudilables fouilles) leur lait
toujours casser les enveloppes de bois, et déchirer celles d<i toile peinte
qui couvrent les corps dans les grands embaumemcnis. Le lecteur peut juger
ipiclle journée de délices c'étoit pour moi que celle où j e décoavrois tant
de nouveautés, d'autant que, reprenant mon ancien métiei' de diplomate,
j'étois devenu l'iiomme de confiance, l'inlcrmédiaire (ies bons oJïices, et
que c'étoit à moi qu'on recommaudoit les femmes et les cnlanls. Je me
gardois bien de dire que les femme.s n'avoient jamais été si beureuses ni
si bien traitées; j'insistois .sur ce que les cbcikhs me fussent livrés; je leur
peignois l'appétit de nos soldats, et conséqucmment le danger qui rcsiiltoil
pour le troupeau d'une longue résistance; mais, je l'avouerai, j e ne bùlois
rien, je temporisois, je remettois au lendemain, ne voulant ni brusquer
mes négociations, ni tronquer mes opérations.
J'avois découvert, en gravissant les montagnes, que les tombeaux des rois
se trouvoient tout près du Memnonium: j'étois bien tenté d'y retourner;
mes guides m'en pressoient, mais j e craignois d'y rencontrer la peuplade
fugitive, et de devenir à mon tour otage ou moyen d'échange pour les
moutons.
Le troisième jour , j'allai à Medinet-a-Bou; j e revis ce vaste édiiice avec
des yeux nouveaux. N'étant plus harcelé par la marche précipitée d'une
armée, j e me rendis compte du plan de ce groupe d'édifices ( voyez pi 4'');
j e me persuadai encore davantage que ces grandes cours, qui se trouvent
être en ligne directe du palais à deux étages, que j'ai déjà décrit ( « ° 2 ,
pUnu'hc 4 5 ) , pouvoient bien en être de.s dépendances, ainsi que cette
immense circonvallation de deux cents pieds de long, dont on ne voit
plus qu'un des côtés {voyez lettre. ì, J<g>uv IV) . Pavois déjà remarqué dans