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N° 3. Cell! ligure, ijui riunii d.- gnnilfi furiosi IM, raí (-li
wmrauiiiqucc par It giniiral Dugua ; clic » etc ücssiríf i'sptos m
trngiciciu ili granii prcí do Soil«, cl si rijivcincnl, iiiii- jc nf p«"»
jwipcoiliitr 1» m,m .(lli cn J fait Ic .l. oill <Vclrc «[«lUc ,lt l.l
uialic.- .i'un fau«. l.-ecrilurc pt,:!¿i«>litaii>r, joinic au «ractcrc
l>,.i. i>roiiouc. lie la Idlr dun map.-, lol^ ciu-on la .»il íiir Ics rtcdaill
« anliqucs .Ic I'clic, « lo signe csyplio,, d.i gtel.. aili, cc
i,l|)proclicmrm il'i^oijiics. cc melangeilrs arisele <leux nalions
rivales, que JC n'ai jamais rciicDulr¿ qu'ici, m'a fail penser que,
in.ilgre la loi (jucj'c ine suis tai le de ne présenter i mrs leelciirs.
i|uc ce nue j'.intois vu o.i ilcssiuc moi-mime, je ne pouTois me
.lisjicnscr .VotTr.r cc ftasraent ù la curiosile des oloervnlenrs.
N' Cesi une w|iece de diapelle ou .t'e.-volo, ou lemple
M.lif el portaiif, d'une seule pierre degrés: celui-ci n été Ironvé
j Saccata ; il eil du <1ouWc de la grandeur du dessin, il n elé appone
en France par le eilojeiirescolil, qui a lien voulu me le
communiquer. Les i\' 5 el 6 soni les eilcs; il falloil sans dotile
qu'il fit appuj-econire quelque cliose, car il n'y a rien de sculpti
der.iere : la Gguie du milieu csl b tile d'une divinile stir un corps
do serjiciili aux ileut còlti som un liomnic cl tine femme faisanI
des ofTiaudcs.
N" 7- Cclaljleaud'uugcnrt:parliculierni'aparuèlteunjeu,
Cl la rei>r>!5emalion de lours de force qtic l'on fail faire à ilcs
ânes, dont je n'ai irouvá la figure dans aucun laWcau liicrogljpliiqiiei
ccus-ei soni sculplés dans une grolle i mi-còte de la
Ittotttjgne libjqui-, i l'ouest de ritelie». Ce tableau, trsvaillé sur
le uiiiSildela rocbe, sur laiû'"® calcaire, esisi flu et si reeberdiepotir
le lia\ail, qu'il resscntble pltitòl à de la riselure d'orfèvrerie
qu'à de la sculjiture ; ce suje l «l'un genre Ioni-j-fai l ¡«riiculier
a pitis de souplesse iJons les eoorouj^, el plus de grace dans la
poseq.ro.iM'.i.lrunv, ordi„j,re;n..„l,lan>le5 lias relief,^plieiis
Ils avoientdonc une ecolc, et un siylc ò pan exempt de» ineoiiscqtienc.
i des ligures liiccogljphiqtie». Lusoge esisle encore dans
le pays de lercr dani la même attitude les ânes qui vîennenl de
faire une course, afin de les délasser el de leur déroidir les
membres. .
S" 8. Ce tableau est de même nalurc que le précèdent, d
existe dans la même grolle; il esl encore ptu> eiideinmcul un jeu:
la lijtire du milieu va sauter sur la corde; elle a toute b naivclé
de cc mouveinenl 1 les au tres ne sont pas moins bien d.in» l'aelion,
,t prouvent que, lorsqu'ils cn avoicnl une i sprinter, its sa-
> oient prendi e la nature sur le fait et cn rendre l'expression. I.a
roche sur bquclle totit cela est sculpté est friable, et s'est effen il tèe
d'elU-niéine, ce qui a fragment« tout naturellement cette petite
collection particulière el trèsprecieuseï j'en auroisdessiné tout ce
qui en teste de détruis, si je ne l'eusse .leeouverl le soir et !• Viiislaut
où j'élois obligé de quitter ce lieu jwur tottjours.
S" g. J'ai joini le dévolopi»menl Je en petit ripi>ei>ersêroii tain
(lour servir de comparaison avec Vteritute l elou du il"}.
J . a A i \ C U E CiXV.
S" 1. Un manuscrit en toile ou banilelelte de momie, Irouv.'
dans un triage du magasin «les curiosités de l'académie de» seiencesi
il est composé d'une suite de di»-neuf pages, séparées, et
encadrées .avec autant de vignettes: laprcmioreaun titre écrit en
rouge; le premier mot de chaque colonne est écrit de même couleur
i la boule de la premici« vignette, n» i, |>arolt être le soleil ; il
esl coloré rouge; ce qui eu son est sans doute un faisceau <leliimiLTc,
compose alternalivemenl de glohules rouges el de globules
uoirs; ensuite viennent des pages, dont les vigneites sont des
oiseaus; je n'ai figuri qu'une des pages d'écritute, parce.|uc la
lolalitO autoii tenu un grand tsi>ace, sans ajouter aucun intérêt
à rcAlani|ic tant que l'on n'aura pas découvert le luoven de lire
cc manuscrit; il sufHt d'en voir quelques uni pour satisfaire la
curiosité, et savoir où les autres existent en cas qu'on parvienne
l pouvoir les lite;jus<iuc.lb les tableaux ont un intérit plus particulier;
comme ici, les temples monolites ti° tî, 17 cl iS , qui
prouvent ê-vidcuiuientciue eevespeec! de monuments ont servi à
I cnir les oiseaun sacrés, ainsi queje l'avois pcus^i lorsque je trouvai
le picmiercncotci sa place dans le u^inplede Philec; voj-cilephn
<lc cette isle, planche LXX , i.»ai, b figure que j'en a! dessinée i
pait,pl.LXI,u°i,et le journal, pag. ilÎ7.Un»acst un cpervier
avec une téle d'homme, une figure dev^iot lui dans l'attitude de l'admiration
1 J, unepervicrsucunecagein^.iiuni^ierviersur une
.lallc; n" 5, un vauneau, oiseau trê-s multiplié ou ^jq»". 'i»'"
il y a iionibred'espccc»;n°6, une demoiselle tic S idle; 11° 7,
un serpenti tète d'homme; u° â, la consécration d'une fleur de
lotus; 11«g, une même consecration devant une téle qui sort de
b plante du lotus; n^ 10, un homme prosterne «levant trois divinitéa
qui semblent les mêmes; n° 11 , un corbeau perché sur une
dcmi-eirconléronce toute marquée <le poinu, qui penvcnt étro
• des étoiles:»: qui potirroitêtrcl'emblèmedelamiit; u" ta. tm
bateau sur l'eau; n° l3, un petit temple mondile ¡ ilonx é|ierviers
dehors ilu temple, posés sur ie slylobate; une figure d'homme assise,
tenant un bJton, et qui semble être leur gardien; le siege,
tr^i élégant,est formé d'un corps d'animal, <1es4.s jamhes, de ses
cuisses, et de a queue: i4. une figure, que j'ai toujours erii
devoir être celle ilo ta teire, |iosée et incrustee dans une dalle;
un invi ru ment traneliant semble la partager cn deux panics; n'iS,
un liomme i tiu: de loup, présentant il manger i une divinité eu
forme de terme; il porteen même temps la main sur la partie de
la génération decetle divinité; n° iG, un sacrilicc; sous l'autel,
sont des vaics d'eau lustrale; n^ 17, une figure en admiration
devant un tabernacle ou temple mouolite, «Ioni la porte est fermée;
In porte est un treillage: n° 18. un temple monolite, doni
une figure ouvre b pone, et présente il manger ¡t l'oiseau qui
y est en fermé; n" içi. la même vii-neltcqtie le o" 10: aptrâ cela
viennent quatre tableaux l'un dessus Vautre, et qui tiennent tout
le diamètre du inanuscril: celui d'en haut est un Ikiteau : le secon<
l, un houmie à genou» 6it nnc offrande de quatre vases, et
d'.vntres chose«, queje ne sais comment nommer, il ittje iliviiiité
assise; ic troisième, une autre offrande à deux figures qui paroissent
être deux divinités: le quatrième est i moitié déehiré.
ParaUclement sont quatre autres tableaux, qui ne sont point
terminés, parcequ'à cet endroit la bandelette a été déchirée; celui
d'en-liant représente une offrande de la cuisse d'uu animal ji
trois divinités accroupes, dontcelle dumiUcu est rouge ; uu bateau
conduit iiariin homme accroupi, tenant une rame 4 deux
mains, et dans k même attitude pratiquée encore aujourd'hui eu
Cgy^>te:lc second tableau, unemoisson en maturité, qn'nn homme
coupe avec une faucille ; un autre homme qui soigne une plante,
quin'estplusdubled,maisduriaoududout^:dans le troisième,
un homme qui laboure ; il tieul la corne de la charrue, et appuie
le pied snr Icsoo; la cliarrue est traînée par un boeuf; il y a des
arbres très mal dessinés, entre lesquels sont deux figures de b
terre; la premiere bande est fort dégraïU-e.
La dernicre file , au bas de l'estampe, sont des bas-reliefs
pris dans de {>etits monuments qui sont près des pyramides de
Oi¿eh, représentant diverses actions de la vie privée, nue suite
d'occupations rurales, de transport de leurs proiluctions aux maccbesdesvilles,
dcpeclic,deeliassc,etc. On |~;ut remarquer que
lorsque les figures ne sont plus hiéroglyphiques ou emljléma tiques
la sculpture [icrd la roideur de SCS poses; que le mouvement indique
parfaitement l'action, et souvent d'une maniere trísscacicuse,
comme on peut le remarquer lettre D dans le groupe de cette
l ' L A r i C I I E CXXVI.
I. Figure d'Isis sruiptée sur la porto latérale d'une de,
plates.bande» du portjquc du tempie de Tintyra: cette figure, ré-
,>étée trenle fois de suite, ne vatieque i>ar l'iiisenption. qui dcvicnt
nulle par l'impossibili té d'cn distinguer Ics eameteres, et
l'éloignemcnt 011 ils sont plaeés; inconséquence ilont il est difficile
de rrndrc romptc, et qui est anssi ridicule qu'il Icscroit de piacer
deslivres surdes rarons de bibliotbcque où on ne [lourroit Ics
alice prcndrc, incnnvénicnt répété cependant à cliaque inatanl
dans Irt iiionumciits il'Egyptc; eequi y est ecrit rrsseraiilo J des
dépòts d'arcbives qu'il suFQt qui existent, et qu'on n'ajamais besoin
de consulter.
a. Cette figure n'a de ¡.articuiaritó que la téle d Isis sur
une gainc, ce que je n'al vu quo cette seule fois : elle est dans la
troisicmu picce dii petit appartemcnt sur le tempie de Imtyra.
N»l. Unelìgurodedivinité aree une tétedccrocodileiellecat
seulptée djns le peut tempie quiestderrieec le grand STinljra.
( xlj )
4. Tout ce numéro est sculpté sur la face intéricuiv de la
pilncipaleiiorte du temple d'Uermontis; j'ai dessinée« groupe de
tableaux i>our faire voir comment ces r.isscuiblemenu se coni-
¡losent ; les inscriptions ne pouvoient être distinguées tantit cause
de l'obscurité du lieu quede l'élévatiou où elles, sout pl.icées ;
jo ne les ai figurées ici que pour donner une idée de bur distribution
el de leur nombre. Le tableau principal représente deux
igures d'Isis en action de grace devant un emblcmc d'Osiris,
sur un autel rayonnant de tiges de lotus, que de uiauv.lis génies
semblent vouloir couper; éntreles comes de la vaobe qui est audessous
j'ai cru distinguer la figure du petit Drus, que ['on voit
répctéesur U« genoux des quatre divinités qui sout sur des atiteU;
aux parties latérale» sont des cocbous, auxquels il semble qu'on
fait la chasse.
K° 5. Cc tablcaucstsculptédauslemcmetemple, ma'isdaus
b partie secrete (voyet le plajt,plauche LI, u»i, ubiffceS). d'autant
plus secrélc qu'elle n'est éclairée âpri-sent que (xir une dégradation
près du pbfoiiil, que la luniiere n'eu arrive ¡las justju'ju
sol, et que pourappci ccvoir ce qui étoilsurle utuij'ctois obligé
de fermer loiig-teoips Ici yeux, et d'aller dessiner dehors ce que
j'avoispu entrevoir et ce que ma mémoire avoit retenu.
Les ligur« des vaches sont-cLes des signes celestes, des constellations?
est oc lais .[Ui leur confie son fiU üius pendant que le
solcilostdans le signeduiion, sur bpeoii duquel elles sont assises?
au-<lessou5 on voit le mime pctilOrus allaité par deux vaches;
dans les liguies ilc côté, Isis semble iléiendiï son fils de Typhon
S» 0.
de lotii
Iptev <lan, le portique <lu temple de uito-
I>olis; lEsscné,où il Ratant d'autres figures de serpents,
7. I-igure sculptée dans le portique du grand temple de
= du pi-tit appart.
ou de la nature i, ccnaiic,
et toujours vivante,
i bienfaisante?
sur lesigne du lion, repté,
efigun-squi sont dessous
V'V. Figut« d'Osiris dans la picec
ment sur le gtami tetnplc de Tiutyra.
s, 10, II, 13. I^es tableaux sont tous quatre sculpt.is
dans b troisième cliambre du iietit apprtcmenl qui est sur le
grand temple de Tintjni(voïeipbncbcCXXX,n° 1, lettre A); ils
m'ont paru représenter l'état de la terre
lies époques lie l'année.
N« la. Scroit-cr la n.aturc cndorm
protégée par des euiblcmes de la divinit'
Qausle n° 11 la même figure i ndurmii
sente i>arb peau de cet animal; lesquati
{lourroiciitctrcdes CODS tclbtions, OU les moisd 11 rci>os de la iiat 11 rc;
pendant ec temps une divinité protectricr scniljle veiller sur elle.
Dan» le n° 10 b mémo fignre coucbée de nicme avec quatre
nouveaux signes sous le lit de repos; ellcparolt s'éveiller, et reçoit
l'offrande d'un sacrifice; ce qu'explique peut-être l'inscripliou
qui y est jointe.
Dans le 11® g la même figure, tout éveillée, et prête i se lever,
tient le signe du pouvoir el de l'abondance; elle reçoit la clef des
canaux, l'embl.-nie du <lcbordemcnt, qui est le tempsoii cesse le
sommeil de b nature eu ligypie.
P L A N C H E cxxvil,
1. Le tableau peint sur le plafond du portique du principal
temple de l'isle de Pbilée.
N= a. Le sacrilicc d'un bnuf fait à (isiris; le sacrificateur cn
présente b cuisse et le cceur à la divinité. J'ai remanjué toutes
le» fois que j ai rencontré l'image de cvs sacrifice» ou celle des
offiaudes. que c'eloient loujonre cc» deux parties qui étoient
offerti'sdeprefcrcnce; la tlifféreuce de» costume» est très remarquable
entre le victimaire , les sacrificateurs, et celui qui offre
le sacrifice, d'oùilmullcqncl'babitlougauroitotei'habitnoblc,
et.lc plus nspectc. Ce tableau est sculpté dans b ¡liece ouverte
de i'o|ipattement qui esl »ur legratld wmpledcTintyrj.
K" 3. Ce sujet .«sculpté dans le grand tcmpLiLHamak, à
Thebes; Isis tenant Orusau milieu des lotus [tourroit indiquer la
terre couverte d'eau, le temps de l'inondation.
H° Ce tableau m'a semble représenter le lotus llitri, et ravivé
par l'eau qui esl versée dessus, ou les maux de la séelicrcsse
réjiarés pat l'iitoudation ; il est sculpté sur le mur dans l'intérieitr
du portique du temple deLatopolis, 4E»»ené.
S° S. Cctableauestsculptédan.lapanieintérieiircdupor-
Iil|uc du grand temple de Kamalt; c'est la seule fuis que j'aie vu
un arbi« dans uu lableau biéreglypliiquc, el des offrande» au
boutd'nnbôlont<°
6. Ce tableau extraordinairee»t sculpté dans le gictit temple
qui est derrière le grand, 4'fiuiyra; la figure sur laquelle esl
le serpent m'a semhlé dans le relief ctro une massue, qui jiaioll
être au luonieni d'écraser b petit Oru», secouru jiar l'cinblfmc
d'isis; les cornes do la vache, la mesure du Sil, le débordement,
qui sauve la-terre Je» atteintes de 'l>phon, du vent du désert.
7. Isis Jiortée par des cpervicrs et par des chakals, sous
un (lortique formé de trois tiges de lotus. Ce tableau est sculpté
dan» l'intérieur du portique de Latopolis, it tssené.
N» 8. Vase sculpté contre U: mur .le la partie intérieure du
portique de l'iniyra.
14° 9. Unis faisant une offrande i Isis et ti Osiris, ou la terre
recunnoissante des bienfait» du ciel: quoiqu'il tne fut impossible
de disliugucf les petit» caracteres à l'cloignemenl où ils ctoienl
placés, j'ai dessiné cc tableau avec toutes le» inscriptions qui l'tCi
compagiicnt, pour .loiiner uno fois l'idée du uombre de celles
.lont ortliuaireinint soin surchargés les tablcauxbié/oglypliiques,
et qui doivent leur servir .l'aiiqilialifs ou iti e leurs explicalions.
Celui-ci csl un des deux mille de ceux qui s->nt sculpté» suc les
muis du grand lemple de Tiolyra.
S°to. La grande divinité du grand tom pie dcKarnaV, il Thelx-s;
le sanctuaire de cc temple, cons iriiil en granit, a toiitson intérieur
couvert en compartimenU de pctil» tabic.lux de cette forme, où
Cette divinité est loiijonra représenter .Igns b inéliic atlitu.le et
n..cevan t des ü/Trandes de d. ffereut» gon r.-» : 11 .st proba hl <• qu e c e»t
dans Cc sanctuaire .|uc se faisoit l'étrange sacrifice dont une jeune
vierge etoillavietimo, et les pK-trcs les «iciifieiuouis; c'est-à-dire
b cruauté niiléedo tousles wmiis à la vulupui, qu'il faut cacher
et déguiscT.
S" 11. Ce bas-relief hiéroglyphique, d'un dessin tris agréabte,
est sculpté dans le s.inciuaire .lu tjplioniiiind'Apolliiujpolis
magna, à Etfu; c'est lsi> au inoincnt du dcboidement recevant
le»clef» de» canaux du Ml.
N' la. Dctixdiviniui5quieofouccntunees|K.cedepicudan»
le calice de deux fleur» de lotus; une étoile surmontée .le cornes,
le vêtcmenl de la figure de la fsinme recouvert d'une |icau de
pautbere, sont des particularités queje n'ai vues que celle seule,
fois-
K' |3. Je crois cette ligure sans signification; dans cc cas elle
seroil très t'cmar.|uablc, et feroit voir combien le» Egyptiens,
lorsqu'ils n'étoient pas retcntu |iar un us.-ige sacré,,avoicnl donner
un mouvement gracieux à U. ,iose de leurs Cgnus ; L souplesse
et la gaieté sonl répandues dans toute l'altitude do celle-ci ; un
enieroit une statue sans rien changer j sa pn»-; bien exécuteo,
elle pourroil passer pour une production gtec.|uc : j'apjielle à
raj)[mi <lecct le opinion fis deux tablc.iux faits dans ie même esprit
iplaiiche CXXIV, n» 5, et n» 8); celle-ci est sculptée dans la troisième
ciiainbro de i'appartemeut qui esl sur te graud temple do
•J'intyra.
i.i. Le crocodile sur le couronnemeut du portique d'un
temple, un autei devant lui, et recevant une offrande; ec lableau
est sculpté dsns la jiartic inteiicuie du ¡lortique du temple de
I-ntopuhs,i£»!enc.
N' i5. Un terojiie avec un fronton ; il est sculpté dans le portique
du grand temple de Tiutyra. Lcscdilices n'ayant [las besoin
de toit» en l^gypte.oú il ne pleut jamais, il cn esl résulté .pi'il u'y
a point de fronton dans l'architeclure égyptienne; b représciiLitioudccelui'ciesttenueparun
|ici»unnagc qui en fa it une olfrande :
o'étoit doncuu lemple votif, un Icmpie égyptien, à en juger par
b porte, et peut-être érige par un héros égyptien dans un pays
éloigné de l'Égyi>te? C'est l.i sente figure que j'aie vuedecegenre.
P L A N C H E CXXVIII.
Toute cette planctie a été .lessinée il'apri.s différentes partie» du
«inpic de Cneph, à Elépluintinc(voyei plaiiclie LXVI, n" a et 3 );
les tableaux sembleut représenter la consécration de ce temple
par un beros, ou des sacrifices, pour se leudre les diviiiitàpropices
et pour se nu^ttie sous leur protection.