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( x x x v i i j )
jt le» .li ilíssmén .lai» IVspíraii« quo fusique jour on i»iirroUWíliro,
et qu'tllfs expli(Hi(!roi(!iil l.-s Dgjrc! ; ccllu-ci ral »ur
It mur exlericur ilu grand lomplc Je Tliilyra, álapjtlie klórale
•HI sail.
K° 1. \)n genie bien ou mal-faisanl, leoant ile» fÌKaui i la
main : lorsqu'il « t rcprátiilc en .iclion de faire risags «te eel inslnmi.
iil, c'est lepliijsonventpciireoupfrles liges de lotus i ce
qui pourroirle ûireiurniireiioiir le dessechemtiil <lc! eaiiam ,
pour lovent d'ouul, «lui qui miil «u <lel«rcl.ineiil, It granii
(lían de I'EgypIc, ori ¡wnt celui qui donoc le Irop ou le Iroj) peu
de lajiluiequi lii-oduil le debordtment; c'est pcui-ctrc sons CCI
emljl.'me qu'il j un gros venite el «te longues mamelle!, dounaiu
ou relcu.Mii l'abondance: ilcstlii eoninie<livinii«<sousuDporliiiiie
qui a presque loujours celle forme daus les bas.relieû igyptieus.
Celle figure, «¡ui a tlé prise dansl'iotérieui-du Icmple d'ileimoatis,
y sst si souvent riix^lêc «|u'ellc pároli en être la «livinilé.
N°6. LesMrificc il'une aulelope, «pce«! di ga.dic, clacnv,
«V.Vfrique, communi! darsl'P.gyiUe i le saenEealeur a une i^iffure
emblema tique ¡ l'inseriplioa qui csl au'tlessous est saus doulc
cxplicallw : j'ii pris ce ul)lrou sur le mur eiterieur île la net du
gran«l lemple «le Tuiijra.
K" a. Cet cmbtémc cilraoïdinairr csl sculpti! sur le irur de
la Iroisieme cliaiul>re «lu petit ajtpartenienl qui est sur le eombic
«In gr.iml temple deTii\l7ia;vojeipl.CXXX. n" i, lelire
S" 3. La fi|urciV!siiavce lous sesaltriUms, apol sur la lile
üi. tempie, ledisquedchluue,lesceruesdeU v.velic, le vauloui,
dontles ailes lui eill de coiffure. Us cuissesleSjaiuWs
couvertes des ail« île l•«;I,e^^•iL.r, le corj« cl l'épaule gauche cou.
veris d'ccîiillcs «le poisson ; assise sur uo tronc dicoré de tige de
talus, en tenant une fleur pour sceptre, ci de l'autre main une
clef ü«í eauaiij, enlin loui ce qui parle «le l'eau, «le l'iuondatlou.
de toul ee qui produit cl fait germer, Ir mssrmhlcment de lous
1rs altribuls «le cette «livmiti birnfaisanle : celle-ci, très bien
sculptée et tri'S lûen eoiiterv«^. esiste île grandeur humaine au
sud delà partie lat<<rale du grand temple de Tintura.
5. Uite«tiviiiité, qui ressemble i Ibrpocrale, aeeroupic
sur mit Heur de lotus; eette ùgurc, trouvée pendant uotre séjour
à Sjmt dans l'isle d'Élepliantine, apparlieoi au général
ncllianl; elle csl de 1. grandeur du «lessila tige de bi fieur de
lotus étoil creusée pour recevoir un manelio, «t servir iwmme
biton dans quelqii«.s fonctions religieuses : ce bronze, du plus
beau jet, parfaitement itpani, cl rouvert de b p.atine b plus
moelleuse, jieut servir de preuve que l'art de la lbn«terie êtqit
ilaiis sa perfoction on Egypte, si le moniiraent est dgjpticn ; et
s'il est romain, que cette colonie raioilailoptii le culte du pajs,
et y avoii profess«! l«ss .arts de supetflu-
S" J'ai rencontié plusieurs fols cette ligure sculptée en
proiiorticn gigaiiiesque a côté des iwrtes des temples des «lieux
et des palais des rois ; il est 1 pi ésuraer que c'..sl VcmblSme de la
force, ou du pouvoir altfibué » bdiMuilé, ou i la souverainele i
et dans ce cas on |iourroil croire que le gouveroemeni du pap,
sans attendre i'«>b<ñss3nce «le la persuasion, la coninian«Ioil par
b force Cl la lerrcur.
S» 3. Figure «le cinq piedseldemi.ijrise sur le comble du
principal temjilc de l'isle de Pbilie.
P L A S C H E C X X L
X" I. Ce tableau s plutôt l'air dr la représentation d'un évé.
iiement «jne il'im emblème hiiiroglypbiquc; je l'ai trouvé contre
le mur de b nef du petit temide d'ilèpbantine 'yoja pl. LXV,
n" î ì 1 il csl fruste CI dégradé ; ¡1 m'a semblé rejir.senter un
béros qui «lent «le tuer un brigand, et des geni qui lui en
rendent grace, uu .¡ui lui font uii lerment ; c'est la seule fois
quej'aivutletelsvètemeulsiilsneparoissrnipoinlélreégj-pticnsi
c'est la seule fois que j'ai v<i trois figures se grouper ov,c expri.
wou. Si je ne l'eusse vu en place, le style ne ui'auroit point
rappelé Li sculpture egyplieime , el j'aurois «louté de son inle-
Srité.
S° 2. Latiile i part de b ligure G, même planche; je l'ai
faite pot trail, lurcequ'elle en avoit le earactero, el qu'il m'a paru
national par b comparaison que j'ai été dam le cas d'en faire toutes
les fois que tes figures étoicnt liumaincs et non emblématiques.
3. Un temple sur un bateau; c'est ta seule fois que j'ai
vu un signe rayonnant. Si cette figurr «'toit celle du solril, on
pourroit penser que les Égyptiens, dans leur sjslime planétain;,
«lonnoienlilu mouvement.\ evi astre, puisque labartiueen
est toujours l'einbléme- Cet euibWme, |iosc sur un autel, etoil
l>eut-élre i-jrté sur les épaules dans l«..» fouetions religieuses,
comme ou |>«U1 ie jiresumer à sa formel 'lest sculpté sur les
murs de la troisième chambre du petit .ippartemenl qui est sur
le comble «tu grand temple de lintyta- Tout ce qui vient de ce
n!Huil mérile ta plus scrupuleuse atlention, pareequc (a perfection
de l'art «tans tout ee qui y est eiéeutii est toujours ajoiiuie
au inystere que le sujet peut reiifenuer.
?!= ri. Divinité, que j'ai rencontrée souvent dans les t.ibleau*
hiéroglyphiques, représenlée toujours grasse et sans avant-bras;
ses deux jamb«» sont reunies daus une gaiue; celle-ci a cela de
particulier qu'il lui sort de la nuque uu lotus Hétri. Seroit-ce
encore un mauvais vent engraissé des «lésastres de la terre?
5° 5. U terre au pouvoir «le Typhon. Seroil-ee l'emblème
du vent dévorant. a|.pelé maintenant le karaeiu, qui regiie liaiu
Us mois d'avril et mai, qui préce«lenl l'inondationî l'enilam
ces deux mois l'Egypie «lesséeliée offre un aspect plus tnsto
et plus doiitoureiis que celui des mois de nos plus rigoureux
hivers; i côté est b ûgure de b reproduction ou la naluie toujours
en érection; elle est représente tenant i la main un fléau i
c'étolt une des principales di\init«fe des t^vpliens, eelle i laquelle
éloit consacre le gian.1 leoiple de Karnak, i Ibebcs. Elle est ici
poctéi' par douxepvétres, couverte d'un lapis parseméde (leurs de
lotus épanouies, qui aiiiioneent fepoqiie dell récolte ou de b
maturile. Ce lableau est seuljité dans l'intérieur du lemple ll'ifermontis(
ToyeiplinebeLI, ii°i, a et 3;.
S=6. Figure sculptée sur le mur de l'escalier intérieur qui
monte au comble «lu teinplede'ni.ivra(voye!pbncboXI,,n'3;;
elle est en acte d'a.loratiou; elle p«!.ul iloiiner une idre du costume
civil; une calcile juste remplace les clieveu« , les brus et
le cori« couverts d'une chemisette juste, i>ar-deMus laquelle
deux bretelles portent un vêtement croisé, r^yé, cl broiK;
une ceinture en métal cisele ou en broderie eu relief, dans laquelle
jiasse un poignard, dont fourrc.au est décoré comme la
ceinttir.., et un seul bracelet i l'avanl-brss droit.
7- Uu prêtre sculpté sur le mur de la picce ouverte du
l'appartement qui est sur le comble «lu grand temple de riiiiyra
¡vojei planche CXXX, n» I, lettre C)i son bâton est terminé
par une fleur île lotus i l'ornement qui est sur son justaucorps
prouve que les parties de la Cgurc qui |>aroissent nues éluicnt
couvertes d'un tissu en mailles ; la bordure de sou vêtement ressemble
au signe qui d'ordinaire représente l'eau; la einussure
est une semelle, iwtant un simple quartier, au bout du«|uel est
attaché un are, qui |>asse sur II eoiide-jiiol ; le «levant de la semelie
est Hxé au i>oul par un second arc, qui part du sommet
de celui qui passe sur le coude-pietl, et par un cintre élevé \ienl
aboutir entre b pouce et le premier doigt & la naissance de l'uu
et de l'autre.
J'aurois cru quecetu. figureéloitlarepré8ent.itiond'un
cocagne, si la graviié du lieu oà je l'ai trouvée, tes
( x x x i x )
cipaldet'isbde
signes sacrés qui terminent eette espeee de màtdressé,o
averti qu'il faltoil y attacher un sens emblématique. J'ai trouvé
deux foiscettcmême représentation! la premiere, quiesl celle-ci,
sut b partie extérieur« du mur Wa l de la nef du grand temple
de Timyra ; l'autre fois dans la partie întéricure dtl temjile. f.e
(onacheque ponenlles personnages qui montenteslceluiqueles
prêtres portoicni dans les cérémonies; si ce sont des prêtres, cela ne
voudroi t-ilpasindiquerUseflbrlsquccetlee.astofaisoitpour parvp.
niràla sagesse etàlaconnoissance des mystères d7si s, dont le» emblèmes
sontJ la partie b plus «^evée, tandis que les autres, sans
y prélendrr, ne font que leur prêter secours pour y (nrveuir?
c'ist-aJire que les uns rcpréseiiwroieiil le jieiiple, dont l«-s Iravaux
aident ceux qui ne s'occupent que de choses relevées, et
purement immatérielles ; el les différents poinu d'élévation de
ceux qui moiileut iudiqiioroieiit les différents degrr's dlnitiations
pour arriver i la connoissance parfaite des mysleres d'Isis,
le principe de tout, dont les signes emblématiques sont au-ilcssus
N-O- I prêtre portant un emUcme sacré, sculpté
P L A N C H E C X X I I . ,
K° I. Deux chevaux allés, sculptés sur la troisième platebande
du plafond du portiquewlii grand temple de'l'iutyrai c'est
la seule fois que j'aie vu la figure d'un cheval dans des tableaux
hiéroglyphiques i ou peut voir Ici, comme dans I«.« tableau« de
bataiLes, que les Égyptiens les savoienttrii bien dessiner.
' i<° a. Ce tableau est sculpté en grand au (oud du sanctuaire du
lemple qui est dans l'isle auprèsde celle dePhiUie, et semble éue
l'emblème de sa coiisc^ratiou ; cetu; figure ne seroit-elle pas celle
de la terre environnée du ciel. au milieu duquel scroit le disque
du soleil? j'ai déjà trouve pareille ûgurcsousb portique du temple
d'Apollino|iolis magna (voyetpbncheCXVll, n" i).
S" 3. Ledieuchat, auquel une figutcàbccd'lbisoftreunvase;
il est dans un temple qui a un demi-frontou ou une esiiece de
toit, quej'ol vu souvent representé ou bas-relief, el que je n'ai
jamais trouvé en u.itiirei celui-ci est sculpté dans l'inlérleur du
lemj.le d'Ilcmioiitis.
N»4. Tahleausculpté dansl'intérieuedu temple d ncrmontis.
S" 5. Tableau sculpté dans le même lieu que le ptt^édenl.
6. Autre lahbau sculpté dans le même temple; les murs
intérieuis de ce temple , partages en comparliioenls inégaui,
sont couverts de bas-reliefs, placés aln^ que daus une galerieoù
scroienl rassemblé des tableaux de difréreuis maîtres i n'ayant pu
jamais me ûatuir dans mes différents voyages à Ilerinonlis d'avoir
le icmiisd'eu dessiner des faces eiitieres, j'ai prisJ jiari toiii ce
qui m'a paru le pi us lutéressaut. Celui-ci, représentant l'ibis entre
deux divinités grasses, neferoii-il pas allusion »la saison téeoade,
qui cUMt celle du pdssage de celte espèce d'oiseau en Égypte?
N" 7. Un scarabée sur le disqiu; du soleil ou de la lune ; l'inscription
au-dessous est exacte, les endroits où elle ma.u|uesonl
fragmentés. Ce Uis-relief est sculpté eu grand à la partiecïtérienre
du fond du temple d'Hermontis.
K» 8. 'tableau fort remarquable, il est encore de ccux de
la collection qui décore l'intérieur du temple dllerniontis : un
épcr>-ier eu sphinx, avec uue quetie très exiraordinalre, le mauvais
génie, devenu le symbole de b propagation, et tenant le Iléau
de l'abondance.
9. Un oiseau i tète de cheval sculpté sur la même platebande
que le n" 1 de cette même planche.
10. tts-rclief sculpté au-dessus de la pone extérieure d.i
grottes, qui etoicnt les tombeaux des rois «l'Rgv-pte, tandis que
Thehes en etoit la capitale.: voyea planche XLIl, 11° a, la vue de b
grotte, et la place qu'occupe ce bastelicf,.
S" 11. Sphinx sculpié contre une des faces intérieures des
murs du temple de Tintjra.
S° la. Emblème sculpté suc une des architraves du portique
du U!mple d'-\poLiiu>polis magna.
ti° i3. Tableau sculpté et peint sur une des architraves du
grand temple de Tuilyra; trois loups oueiiakals enchaînés à la
llgurcd'bis, et trois .Vnubisen adoration; les marques qui sonl
sur leuts corps sont pioiioncées comme ici d'une manière tris
remarquable.
N° 14. Celle figure, très souvent répétée «lans l'écrilure inscriptive,
a été dessinée avec exactitude d aprc's uue scnlpuie en
grand sur une des architraves du portique d'ipolLnopolis magna.
y i5. llas.retief sculpté sur la |-<rte de b piece oyerte de
l'api>arlenieul biiti sur le grand U!iuple de 'fimyra.
ii» 16. Vase extraonlinaire, avec une iiiscription sculptée sur
un mur du temple d'Uermontis.
ÎC 17. Figure très remarquable d'une girafe, la seule que j'aie
vue dans l'innombrable quaniit«. d'hiéroglyphes ou de bas reliefs
qiiej'ai observes pendant mou séjour daus b baute Egyi.te; elle
est sculptée sur la partie extérieure de la muraille qui fait le fond
du temple d'Ilerurantis.
PL-^ INCI IE c x x i n .
M» 1. Cette figure de trois quarU de nature, sculpteedebautrclief
sur la jiorie priiieiiiale de l'intérieur du ponique du temple
de Latopolis i Essené, est sans douu celle du dieu auquel éloit
dédié ce monument, h: Jupiler égyptien, celui adoré à Ainmon.
N^a- J'ai trouvé plusieursfoiscettegniuilclâguresculjileeàcijlé
dctajoruidcatoinbeaux, où il n'y avoit qu'un seul coqis; je l'ai
loujours trouvée dans cette attitude de pitié el d'atleudtissemeiil :
seroit-ce la veuve du mort exprimant ses regreis? seroivce le costume
des femmes égyptien nc8,que l'on ne trouve nulle part ailleurs
dans ce cas il aurolt été aussi incommode i porter que désagréable
i voir. Cette Cgure-ei 1 éié prise dans les tombeaux qui sont
dans lescarrieres de Sil8ili8(voyea planelie LÏXVI, n» 1 ;.
î(°3. CesCgurcs,prise5danslemimeU.mple,elpri.»decetles
planche CXXI,n'' i.pourroieut bien être lasuiledcla reptdsenuitiou
du même événement; ici ce seroiC i'encens pr«'senU: au héros
qui auroit rcmpoilé uue victoire; on peut remarquer, commu
dans l'autre uibleau, des pattioubritcs dans ie costume, et plus
de mouvement daus les ligures.
B° .1. U tète d'Isis, qui occupe k milieu de la coniichc du
frontispice du grand temple de ïinlyra, et qui placée 11 semble
ludlquer b consécration de ce monument S cetu: diviuilcCvoyea
pl. XXXIX, 11° a). Celte même figure est sculptée d'une pro|»rtion
gignatesi|uesur la jkartie extérieure du mur du fond du leinpte.
S" 5. 'l'able.au sculpté dans l'intérieur du ponique de Latopolis
il nsseué. ïst ce une classe au Clet? en un [laceil cas ils n'ont
IMS mis des ligures euibleioatiques(voyea pl. CXXV.Iettt« F)-
Sont-ce trois mois pendant lesquels les ibis se ré|iaudoieiit dans
l'tgypie, ou ceux de ia reuaite des eaux, ceux de l'abondance? U
quatrième ligure, avec uiu! d'ibis, et tenant une clef des ca-
6. Sistreaveeiatèted'Isis: on sait que cet instrument éloit
employé aux cérémonies du culle de cette diH.ssc; celui ci, sculj>té
avei; soin, a éle dessiné avec exaettode dans le lemple de Tint) ra.
K° 7. Offrande faite par uu bicos au dieu de l'abondance ou
de La reproduction, la grande divinité dcThebes; le lieros est eu
habit oiiLtaire, dans le costume des triomphateurs, accompagné
d'un génie prolecleur. Ce lableau est sculpté en grand dans l'iuténcur
de b par tic sacrée du temj>le«le Luxor.
P L A N C H E C X X I V -
K» 1. Pigurequejccroiscclled'Orusoudebtcrro, s d'Isis
ou d'Osilis; jel'ai vue le plus souvent avec l'une el l'aulrc de ces
divinités, ou Une faisant une offrande, toujoure avec une ligure
jeune et d'une tailleplusjietitc que les autres; j'ai trouvé ce] lc.ci sur
nue des colonnes du j>ortique de 'llnlyra; elle éloit recouverte en
stuc, et peinte: le stuc, en ¡lartie écaille, me laissa voir des bgiu/s
tracées CO 111 uie avec de la sanguine; la curiosité me fit acliever
d'enlever le stuc, ut je trouvai le trait de la Cgure tracé avec des
rejicniits de dessin, uue division en vingt-deux parties, le départ
«les cuisses partageant la grandeur totale de la figure, ctla tète en
formant un peu moins de la septième partie; les Égyptiens avoient
donc un tyi«, un mode, un canon? ils avoientdoncun art avec d«
pnncil>e5flxe«?Cequimei.aiut»inguli«f, cefutde trouver, tout
aupn.s de cette figure si régulière, des traits tracis deux ou trois
mille ans après el parles mêmes catholiques des premiers siecles,
qui détruisoienl si soigneuscmeiu hi sculptures du culte égyptien,
cl qui, avec toute la gaucherie de b barbarie la plus iiicpte,
s'etoleut cflorcés de dessiner b figure d'un de leurs évcques avec
la miirc et la croix: sans partialité pour l'histoire île l'art, j'ai
toulprisavec la nirmeexactitu«te, elj'eu ai conservé la comiorai.
son telle qu'elle m'a fropjié.
N- a. J'ailrcuvéccgtoiipctrTSSouvcnlrépétéd.iiislespeintiiresquidécoroiit
les tombeaux d,>! rois de Tbebes; la ligure attachée
au poteau, terminée par une tète de loup ou dechakal.et
qui a la tète coupée, est loujours noire avec le caractcn' ncgre,
et celui qui tient le coutelas est toujours rouge. Il y avolt donc
«les »icriCces humains? le ¡iote.iusaci éindiqueroil que c'est une
fouctiou religieuse, et non un supplice; que c'etoit une victime,
elnon uu coupable; que e'etoil un captif, et non uu criminel;
que le rouge éloit la couleur nationale, et le noir la couleur étrandu
sang, parceqiio
ont créées à leur im
et tous leurs vices.
; tous les (louples des divinités qui •
1 des divinités les
nmesqui scsout
1 leur ont donné toutes leurs jiassii