'si»ti l'üli
de sa vie? k regne du souverain sous lequel »1 «vo. t TCCU > UoU
i L ^ - c e auel'ues donnes, p. i e . s , ^^ ç o " ^ ^ - - ^^
" elaue découverte? Sans penser ,ue l'écriture de mon hvre n etoU_ pa
: U n u e .a langue dan. Q u e l l e H étoit écrit, 3e n. -
L m e n t tenir le co„>pendà.n de la littérature 6g>-pt^enne, le to^h cnùn. Je
r i de „ . v o i r ; . dess.„cc tout ce , u e .'avois . . dans cette j o u r n .
/ i n t é r e s s a n t e ; an reste ne devois-Je pas être sat isf i t . ,uel
. . o i t vu autant d'objets nouveaux? quel autre les avo.t, connnc n.o„ pn
. ne vomois. . s . . . . anient été
Hvr.s, u l s .enreuseo.ent le .niri n. r r ivoi t pas. ^oBieier qur « ^ « ^ t
eut la bonté de me consulter: je ne répond.s pas a sa ^
goVs.e dicta „.a réponse; au surplus que cent homn.-s dont on n av
^ue faire à Kéné fussent à Thebes , l'ineonvénient n'etou pas grand, j allo,
^ lablement qn.ter la baute E, ,pt e : les opérations n n lUa n . avot.^
. .ouvcut et si impérieusement contrarie les u.ienues; je eed.n a loecas, n
a e , n e v e n , e r u n p c u : j e d i s c K o . n e p o u v o i t m c t t r c t r o p a e c n - c o n s p ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^
a a u s une Circonstance aussi délicate, que je c royo. qu o n ne d v u . n
I n , a r d e r . Ou envoya un courier dont le voyage u.'assurott quat e jou.s,
n d a n , ee temps arrivèrent des oedres plus p-essants; il fut quest ion denl
o v e r réclamer les habitants de Kournou pav-tout où on pourroU les avo.r
.e^elés. Je me mi s en chemi n avec le d é t a chement mis e n tournée, dans esper
a n e e de taire quelques Nouvelles découvertes dans une contrée auss. fende
ee ,enre. En chemin nous apprîmes que les fuyards étoient à Ilarmente:
j e conLissois ce pays; il y avoit une lieue et den.ie à faire, autant pour
•evenir, par un soleil ardent, et J'étois à pied: trois soldats eto.ent sans
souUers; jWfrl s de les garder avec moi , et d'aller à Mcdinct-a-Bou v.a. .
duquel nous nous trouvions alors: heureusement 1 ofi^eier ne cahtda pas
r i a s u f f i s a n c e d'une si foible escorte; et tous qualre, bien contents, nous
allâmes passer la journée au frais sous les portiques de Medinet. T.es halnt
a n t s , qui me connoissoient par quelques petites générosités vmrent, au
l i e u de nous chercher querelle, nous apporter de Veau fraîche, du pam,
des dattes déjà mures, et des ra.sins; et j'eus le temps de dess.ner tout ce
que la veille je n'avois fait qu'observer flanche 1 i / , , « • '
rcapliration)\ j'avois avec moi des bougies, ce qui me donna la facilité
d ' a l l e r visiter les endroits les plus obscurs, dans lesquels je n'avois pu pén
é t r e r lors des autres voyages. Je trouvai ( pl. 46, / ^wf IV, Icum E, F, G)
t r o i s petites chambres couvertes de bas-reliefs, qui avoient été de tout temps
privées de lumiere; au fond de la troisième il y avoit une espeee de buffet
e n pierre, dont les montants étoient encore consei-vés; c'étoit tout ce qu'il
y avoit de particulier dans ce petit appartement soigné, et sur-tout fermé
de trois portes aussi fortes que des murailles, ce qui pourroit faire croire
que c'étoit une especc de trésor. Nous allumes aussi visiter l'intérieur
obscur du petit temple voisin {vojez mémv planche, figure II), où il nous
arriva une aventure : à côté du sanctuaire ctoit une petite piece dont un
temple monolite de granit occupoit presque tout l'espace; il étoit renversé;
nous voulûmes en visiter l'intériexir, il en sortit tout-à-eoup une bete
assez grosse qui sauta au visage de celui qui portoit la luiuicre, et le lui
é c o r c h a ; je n'eus que le temps de cacher ma tete dans mes deux mains,
e t de plier les épaules, sur lesquelles j e reçus le premier bond de l'animal,
qui du second me jeta par terre en passant enlre mes j ambe s , il renversa
mes deux compagnons qui fuyoient du côté de la porte, et en un cHn-d'oeil
nous mit tous hors de combat. Nous sortîmes tous quatre riant de notre
f r a y e u r , sans avoir pu nous assurer de ce qui l'avoit causée ; c ' é toi t , suivant
t o u t e apparence, un chacal, qui avoit choisi cette retraite, et qui venoit
d'y être troublé pour la premiere fois.
Dans une vérification générale, j'entrai dans une fouille faite sons les
f o n d e m e n t s de la piece Z, figure IV, que je crois la plus ancienne du
m o n u m e n t ; et cependant, dans la bâtisse de la fondation d'un des princ
i p a u x piliers de l'édifice, je trouvai des matériaux sur lesquels étoient
sculptés des hiéroglyphes aussi bien exécutés que ceux cjui décoroient la
p a r t i e extérieure. D'après cela, quelle antiquité ne doit-on pas supposer
a u x édifices qui en avoient été ornés! que de siecles de civilisation pour
p r o d u i r e de tels édifices! que de siecles avant qu'ils fussent tombés en
r u i n e s ! que d'autres siecles depuis que leurs ruines servoient de fondations!
comme les annales de ces contrées sont mystérieuses, obscures, infinies!
Au nord de ces temples, nous trouvi'imes la ruine de deux figures de
g r a n i t renversées et brisées; elles peuvent avoir trente-six pieds de prop
o r t i o n , toujours dans l'attitude ordinaire, le pied droit en avant, les bi'as
c o n t r e le corps; elles ornoient sans doute la porte de quelques grands
édifices détruits dont les ruines sont enfouies. Je m'acheminai vers les