( ^'iij )
li ¿v
KM. Aiitro '...r it t» mime pyramide, 4 une
Je illsunco. Voy« U joiiiiijl, pogio?.
a u - Lopjrairitk-iiic&n-cjra, comme 011 ks «oil ilu Nil.
.siiMraLIc,
P L A . N c n E xxvn.
N- 1. K.-van-nj ou Hr-wanscrar, drablibsemenl bili sur
Ip boni <1« clifmiii! pJr ries <lre. modtslc! el bienCiisinli. qui
n'.W.lcl.ft.! jioinl leur non. i cel oclc cliiril=bk: ourerl i toiM
I.., .Is y .rouv.-nt de l'omb/c 0. de ¡'«u pour eux .1
|H,or Icu.. béici de scrm». L'éd.«« ci. unec,.««,
premier motif d« riiiitiiulioii; dsio; cliombres, une gTiteiie
ouvrit, lin abrtuvoir, une fontnini, quclqxin pois, el (ire
n»ll-». Point depropifts.rs, pcrwnne qui mellt :.UCUDe coultibuiion
S Vuilgc qo'ou su veut faire : biti fgalirnent pour le
rickt cl i>our li pauvre, il isi «u premier uceupjnl; oi cette
liborlê eil sins Inconvcuietila dms un pjv» où IfS vovjjeur» sont
rares, el les maivlies isolées se font toujours en iroupes noml.
rvuses-
K" a. Seeonde vue de Zaouyéli, prise dans la pa
de « villjsc ; la maison l.i plus elerec éioil la plus c
tl «Ile ilu sénénil qui y comnian<toil. Lei coiislmenons ternu.
liées en pointe SOlU d.s eoloinbiers : lous les cordons qui cou.
rouueut 1« Iimisons sont formft de mottes i brûler, compose«
•le Cciile de bceui k de cbanieati, dilayie .Tec un inélanjc de
|^iis.i.re el de piille bacbie, et scchce au soleil. Ce sonl ers
iroltes. et la canne <le dourjeh , qui clnuffent les fours, et
font bouillir la soupe., les terrasses d.» maisons en sonl les
majaiins, cl de loin oll<^ en paroissonl «lecort«.
S« 3. Sahourall, ou niaclnne ii nionler l'eau [lour arroser
les nouvelles pUnutions, lors<l..e les eaux du Nil se sonl re-tinies.
C.S roues i ciioiuei, à pois, ei à cjisscs, sont d'un usage
gcniral dans toulc l'ÉgJple; elles s-élablisse.it d'or<li narre sons
un arbre, aOn que eeltii qui mene les cliesauj s» trouve 1
) ombre i>endjnlcel esereice. Dans eel lieureu» climal, le Iranquille
propriéllire calcule sa premiero recolle sur l'élévation du
di-bordenienl, el la accoude et Iraisienie sur le nombre il'arpcnis
que la quaulite d'aiiiniaox <|il'il possède pi-ul arroser.
U grand arbre 4 droite .il un sycomore avec sa forme stir-
(Missce, qui est celle qui le caraetérl^ : quelquefois l'Iiomme
que Ion vo.l dessous, au Ueu de marcher en e.ciianl les bo:uls,
esl assis sur une especc de Caulcuil allacbé 4 la barre , er
loumesvecla m.icliine. Voyet le plan n'a, planche 36 .
P L . V N C I I E XXIX. ( ix )
' L A N C H E XXVm.
S" I. Vn bivouac, potir donner une it) d'R.
gyple. Di'S groupes de palmiers, dctairés au.dessous par une
mulliludc de feux . d'autres groujK., de personnages encore
plus varies par le mouvemenl de leur» divers besMlis, offroienl
le plus souvent les tableaux les plus brillants . auxquels les
formes pompeuses « eleganifs du palmier tlonnoienl uo air de
féle, dont il auroil «té ilélicieux de jouir dans ce beau séjour,
si l'eices dr iMSilutle (les fatigues de la journee n'avoit fail p.asicr
les besoins impineux arani ces jouissances suj^rllues, el
n'aeoieni ¿1« jusqu'i II facnli« de les nppenxvoir. AutanI Je
palmier esl Irisle lorsque, dans un pays sec, il n'ol&c qu'une
touffe pauvre au-cl.«ui de son fût sec cl grile; autaol il donne
3e pnmpe. d'cligjiice, ft tie le^reté, i une mass« d'arbre» i
lige buse et fenillee, ou seulement quand de jeunes plan l allons
du même arbre sout niélccs aux anciennes. -Mais un des mconvénlems
de la v.|^:taliou d'Egypte, c'est qu'il est diflîcile de
l'habiler, allendu que les neuf dixièmes des arbres el des
plantes sont annés d'ineriocabirs épine», qui ne laissent jouir
qu'avec une iuquiele précaution de l'ombre que l'on desire toujours.
a. I.'embrasemenI de .<ialmic . tloni j'ai parlé dans le
voyage delà basse l^.g?ple,el donl on peut voir la vue prise île jour,
planclie XX, n° I. Celle vue de nuil se trouve placée ici par
analogie d'effet avec le n« i, el par analogie de faenllés dans le
lalcnl du graveur; circouslauce à laquelle il m'a fallu quelquefois
céder lorsque l'irconvénieni a pu être réparé par le r.ippcl
S=i. Eiulllc de Sedimaii.
J'ai pris l'inslanl terrible oi . obligé d'aiiandonncr les blessés,
le bataillon carré traverse b valWe pour aller s'emparer de
1. batterie qui éloit sur la hauteur; les Arabes courent sur la
crèle dr l'éuilnence. examinant sur qui iU doiviil <lil4ser kur
charge, et quelle priio leur offrira uu plus sur bulin ; sur le devant,
les morts, et les blesses, plus malbcureiix encore, lin
d'eux que son camarade veut emporler lui fail voir l'ioulililé
de ce secours; il lui montre l'ennemi qui approclie. il lui observe
qu'ils vont être deui victimes, landb qu'il peut encore
écbapper à la morl : Lciat-moi, l4wii-lï.- lu pourrai uullMr,
Je ItfimU férir, le liens l'onecdole de l'ami, qui. en pleurant,
so reprocboit d'avoir cédé à l'amour de l'exisleno... L'autre ijless»
se couves b lète pour ne jiaa voir apptricber la mon qui va
l'aileiudre; il ¡moit ses camarades de l'aeWr, et qu'il n'eût
pas S périr sous les coups des barbares. La valeur » les mîmes
expressions dans tous les sieeles, et ilans toutes les cbsses; Anloinc
expii^nl disoil i Cleopilre , Ke lilenre pas sur moi; .près
une glorieuse vie, je n'ai pu éire vaincu que J.ar un Komain.
Celle générosité du soltlai, qui engage son camarade 4 l'abandonner,
n'esi-elle pasla uiémeque celle du elievalierdeUrdo qui
llc.Uc le matelot qui lu! peut le rei>or.er jusqu'au rivage' Si nos
soltlats laisscnl voir quelques passiciiu biitlales clans uninoineni de
pillage, ils déploient joutes les venus dans un jour do combat.
Dans le second plan sonl les ArJxî dans un nuaae de pous.
siere, tels qu'on l.s distinguo i l'iusiaiil de leur eliaige ; car
si le laleul m'a manqué pour rendre un monieni si lerriblc, j'ai
pour allrslaliou de la vérité de mon lableau le cri <le tous
les Icmoins auxqtiels je l'ai montre. Dans celui.ct. on peut voir
rassemble loul ce que la guerre a de>reur. d'alrocllê, de courage,
el de gcnérosilé : raidetle<OTi)) Bapp, à la lélc des lirailleuis.
s'élanl precipile avec uue bravoure qui le earacléiise
sur la balierie des ennemis, l'ayant enlovcc et tiil ujurner les
pieces eoulre eux, Irouva les tètes des Kranijtis pris la veille,
qui étoienl cnccte sur les alfùts des canons.
Le 11° a est le tableau d'uu niouvemeot de la nature moins
généreux, et mallieureusomeni tout aussi vraii celui de l'amour
de SI propre conservalion , qui est irrésistible dans les momcnis
eiirènw uù la ioiblesse buinaine esl loui i cùtc de 1 liéroisme.
Le local est à-pcu-prés le même que dans le précédecl, parceque
le Ueu de la scene n'a ohaiige que de quelques [m. Sur le
devant, un soldat, qui vmporioilson camarade blessé, entend la
cavalerie eunemie qui Vl l'atteindre; celui qu'il vouloit .sauver
va le faire périr ; il le pose, cl veul fnir; le mallienreux blessé,
qui voil la mort daiiS celle sc[iatalion, a saisi son babil; il le
lui abandonne, et s'écbappc.
P L A N C H E XXXK=
I. Vue de la panic sud de Denisouef. sur la rive gauclie du
Siljàlariveopposéc ou voit Venins de la vallée qui coiidiiiula
plaine de.tannuroudn Clial. dans laquelle esl la gorge formé«, par
lemoni Askar ou irtsilur.et lo montCulil ou du bien aime, au
pieddnqueUonilcsminesd'unevilleineounue;laplainedei'Arabaoudrs
Chariots, où l'on dilqu'én>ienl d'antiques carrieresde
marbre jaune; et enfin le moni Kolzim. au pied tluqnel sont
bilis les n.onasu.rrs de S. Pierro et .S.-Paul bermitcs, d'oii l'un
découvre ks sonm.eu du mont Hor.^; el du mont Sinaî.
J. Vue de la I>arlie de la ville de Siul ou Ossiat qui ist
sur le canal d'Abou-.Assi , 4 une demi-lieue du Nil, et A égale
disuiBce de la rhaine libyque- On eroil que cette ville esl bâiie
sur l'emplaeemeni de l.ycopolis ou la ville dn Loup; la quantité
de lomlieaui que l'on trouve dans la montagne que l'on voit
dans l'csiampe, el leur magnifieencn, altesleut irrévocablement
qu'il J a eu une grande ville près de là.
3. Tombeau>deBenspauvr.s,eonslru,Uenlecre, dans
la province de Kéniîouef. Il y a une grande variété dans li
forme drs lombeaux en Cgypte. ainsi que dans celle des minarets
: eiiaque jiroviiiee a les siens d'un goût qui les caractérisé.
Les deux figures à tlroitc sonl lieux sanlons; nus tans indécence
, Us passent la journée au soleil, allendant la cbarité
sans b demander: les autres personnagc-s sonl des musulmans
qui ]>rient aux lonibeaux de leurs proches.
P L A N C H E XXXI.
»• r. Vue de Denécé ou Hliéncseli, sur le canal appelé le Dar
Juseph, l'anliquoOxyrynelius, capitale ilu Irenle-lroisieino nome,
citée par les premiers cjlboliqucs comme une ville considérable;
elle adonné son nom 4 un poissonparlieulier »i'%jple, ouen a
reçu le sien ; ce ¡K>issun, d'une forme très cxlraordlnairc, csl uu
de ceux (jui coujiiosenl la superbe collection des animaux du Nil
qu'a peints avec aulanl de vérité que de talent le eiloyen Redouté,
membre de l'inslilul du Caire.
L.1 triste vue de BénCcé a cela do parlieulier qu'elle offre l'asj««
de la marclie des sables sur les vilicset villages : la |>arlie detiroile
dcl'islaïupcaélc babitéc,el a disparu; celle où esl la colonne est
presque enfouie ; celle où est le luinarel est déjà abandon nee; celle
i gauche, où il y a deux oiseau», est le village motlcme, qui
semble se renter el fuir devant le déscrl qui inarcbe sur lui.
K® a esl la vue d'une ruine qui paroil cire oelle de l'angle d'un
grand portique d'ordre coinposilodonl il ne reste qu'unccolonno,
et unejiarlie de l'archilrave ; je n'avais point de moyens de mesurer
la liauleul-de la colonne, mais son iliametre au quart du
fût ,4 son dépai'l des sables qui l'eufouisseul, esl de quatre pieds
el demi; il en reste sept assises de visibles, de flo pouces ehacuiui.
CeiédiGcecn pierres éloit d'un travail médiocre ils cbaplteaucu
esl lourd, quoique'privé de ses feuilles el de ses volutes ; ce qui
doit le faire juger roinaiu. el posléricur 6 nioelélicu, c'est-4-diro
dnicmpsdela décadence de l'ar^hiieciure.
P L A N C H E XXXIIK"
I. Deir Boyadh ou le couvent blanc , donl l.l vue esl
prise dn nord au sud sur le canal d'Abou-Assan.
N* a. Vue du même couveni, pri.se du sudan nord; on ap.
l«crçoit dans le lointain uu cdiQcc du luêine genre, appelé le
couvent ruuge ; CCS deux monasteres sonl 4 une demi. lieue de
distance l'un de l'autre.
Au plan et 4 la decoration inléricurc on rceonnolt facilemenl
le goût de l'arcliitcclucL du quatrième sicele, dans lequel la eaibolicite
a commencé è bâtir pour son culte, avec liasses beaux
plans, de mauvais détails , et l'emi>loi de maleriaux auli<|ues lual
assoi lis; l'exlérieur est plus simple; lacomiebeel les jioncs tiennent
plus du style t^plien que de loul autn..; les grandes lignes
el le lalus général de tout l'étliliceen soul encore drs imitalious.
C'est un qua«e long de a5o sur i a5 pieds, i>ei« de irols pones,
el de deux rangées de viiigl-six croisces |iour chaque rang îles
grands côtés, el neuf sur l'autre face. Voyez le plan, pl. g}, u" 5.
L'inleiieur consiste en une grande galerie latérale D . par la.
quelle on eiiire, cl qui pouvoil éire le lieu où se tonoienl les
proselytes qui n'avoicnl point été baptises ; celle pifcc esl décorée
de [«niques surmontés d'une comicbe ; parallêkmcul 4
celte galerie éloit la nef C, ik^ixV île seize ai« et jiilastres,
et de deux rangs de seize colonnes ehaenn ; le cliornr, couqiosc
d'uD eu.de-four 11, et de quatre- chapelle. LE et D D, décorées de
deux ordres de colonnes: dans lecu-de-four el les deuxcliapellis
voisines, les deux ordres sont surinonlés d'une coquille qui leur
sert de eouronnenieul. Toutes ces colonnes sonl aniani de fr.igmenls
antiquos rajustés de mauvais goùl; la cliairepour l'cpilre
lt,ci l'escalier qui y monle, sonl faits de deux morceaux de granit
enormes : ce qui n-stc de pavé dans le cbceur est en beau marbre
de breche, mais absolument dégradé; la nef est p.avée de gionds
morceaux de granit, où l'on apjiercoit ciicorc des hiéroglyphes.
Au bout de la nef, sur la largeur du leinplo, est une chapelle,
décor.e de fort bon goùl. d'un seul oidre : derrierc l'autel!,,
cinq colonnes jiorlani un en tablemen t couronne d'uiie coquille ;
les pinies latérales sont ornées de trois nicbes; le lout leriiiine
|kaj un portique qiiarnt M. soutenu par quatre coloimes;
c'éloil I>eul-cire le lieu où les cbréliens faisoient leur acte de foi:
S cité. S, éloienl le haj.tislaln.. Cl une superbe dlerue, P.
U inoniagne contre laquelle esl ap|rajé ce couvent (ail i)ariii
de b cbalne llbyqne.
K" }. Miniet, que l'on croit élre bilie sur les ruines de CÒ,
où éloit un temple dc^ié i Anul.is : la cliaiue de monlagnes que
l'on voil dans le tond est u>ule percée de grottes, anelennemenl
liahilées par les premiers cénoliles ou les pen.s de l'église, qui,
dans les temps de persécutions etde proscrijiiions, s'y reuroient,
ou y etoienl rclégn.s lorsqu'on ne les envoyoit pas jusque dans
les oasis; ensuite, paride, ceux de leurortire venoicnl oceupce
les mêmes lieux qu'ils avoienl hahités.
Sur b rive du Oeuve csl une forél de palmiers de plusieura
lieues de longueur, dans laquelle sonl qualrc beaux villages, qui
fonnoivnt une des plus r.ehis proj.riélcs de Hount-bcy.
P L A N C H E XXXIII.
I. Ruines du lemple d'ilcrmopolis ou la grande cité de
Mercure, capi laïc du lreulc<inquieme nome, bàlie par Islimun ,
fils cleMi»™m,i quelque disbncc du Sii, loul prés .l'un gros
bourg ajipelé Asliniunein, etpeu éloigné de Helaui. Pour don.
ner une idée (les j>ro|iorllons colossales de cet éililice , il sufCl
de dire qur le diameire des colonnes est de 3 picils lO pouces,
leur es|iacen:eni égal ; celui dis deux colonnes du niilieu, <lans
lequrlla|iorlecloilcoroi.rise, esliIeia;cequidiinncnopiedsde
face auponique: lien a r>oile hiiulcur. L'arcbiIravc(«Icorn|>osée
de cinq pierres de ss pie<ls de long, la frise d'aulani ; b Si.ule
pierre qui reste de la cornicile a pieils : ces details peuvenl
bire juger iila fois etdc la tacolli que les Egyptiens avoienl d'élc.
ver des niasses énormes, eldela magnificence drs malérianx qu'ils
cmployoienl. Ces pierres sunt d'un grès qui a la finesse du marbre ;
elles ne sont lié.« >|ue par b perfection de leurs assises. A l'égard
du ¡liai: dn lemjile. aucun arrachement ne peut rendre
com|>le <le son eiiccinle eltlu ta nef; h.»eeond rang de colonnes
étoit engagé jusi|ii'4 la hauteur de la l->rle, le leslc eloil i jour ;
il est a croire que ce qui suivait imniedialenieni n'eloil pt^ encore
la nef ou le sacre du lemple, ma'is une cnceinla ou ..spece
de cour qui le iirécé.loit. Ce qui autorise 4 adopter celte opinion,
c'est que b frise el la corniche avoieul de cc côté la mcuir
décoration el b même saillie que du cùlé de la façade do l'enlrée-
Le moment de la journée, et celle parlicularilé, me firent clioisir
ce cite [lour faire le dessin que je donne ici, où l'on [»ul
reuiirquer l'arraclicinenl dr l'cngagenienl des colonnes, et celui
de la porte; les fùU de colonnes semhlent npn^nler des faisceaux,
elle bas lepie.Iilebplanledulolus,audé|iatldclaraciue.
Uchapiteau n'a rien d'analogue a aucun aulre i hapileau connu,
mai! équivaut, pour la gravite dans l'ai chiteclure égj|illeune. au
chjpil..au dorique dans l'archi lecture grecque, et l'on peut dire
que celui.ci est plus riche .jue l'antre. Tous les autres membres
ont leur équiialaiil dans tous les aunes ordres: sur l'astragale de
l'un ell'autre còlè du portique, el sous le plafond entre les deux
colonnes du milieu , sont des glal>cs ailés, emblèmes répélés 4
b même place dans Ions l.s lempl..s égyptiens.
I.es luéroglvplies qui sonl sur les dales qui couronnent les cha-
J)ileaux sonl tous les m.'ni..s, el tous les plafonds sont déeons
d'un incaiidre formé d'étoiles jicinUS, couleur aurore sur un
foii.l bleu.
Le plan .lu portique est placé au-dessous de b vue.
3. fomheande Lycopolis. Celui-ci .si un des [dus considérables
el le mieux conservé d'un grand nombre de ceux qui
sonl creusés dans b monlagne auprès de Siulli ; le ¡dan qui esl,
au-dessous en fait cnnnollre l'intérieur el la distribution ; l'espece
de péristyle qui lui send'cnlrée esl. de même que le reste, laillé
cl creusé sans maçonnerie 4 même dan» le rocker; on a réparé les
parties man<|uantes par un revèlissemenlde sluc encore Irés bien
conservé. P'alwd il n'a pour ornement qu'un lore qui Ionie un
cintre surbaissé; mais, .'l partir de liei jusqu'au fond de b dernière
cliambre, toul esl couvert d'InCrogljphes, el les plafonds
d'ornements scul|it~ et peints : sur le ¡laremenl des portes il y a
de grandes ligures qui sont ré|iélécs sur l'épaisseur du cbarabranle.
Je n'y ai vu aucune trace .le gonds ni autre fernielur.- :
b pirlie supérieure de la ¡«rie esl plus large- que le lias; oe
n'est qu'à b Iroisiéme qu'on arrive à la chambre du food, où
eioil sans dotile le principal sareoiihage ; le sol a été fouille
presque |>ar-loul.
Il ii
il'll ü
l'ili