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P L A N C H E LXXXVII.
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roi-tc »urt irinr-le dx. D^ll., ciui le Sil tf, J ^ x
«renvoie
„ „ e roilioT. «t une H« plü. Wl « Ho I'ESJP". 1"'
vincos, í pon« <le •<"". elle jp|¡rovisioiii<fe loul nalu-
.^lleincn, p=r le r<,„„ne.^e .le. ,.nr„ ,le In MWi.erranee. «
por lonto, le. pro.lüeiio... .le l'Ar,i<n,e que lui le
Sii), il "V " -l.n. cU. .i.m.io.. pvivilAiée
nuti-"» "ill"«' l-i " » 1"' "uleiuen.
peli. per., A dK.Ue es. li branel.e <iu! couduii i D.miollei i
g:,nelie,eelle<lrR««"e,<ni>, pendjoi un moment Jclaun«,
.rtiT» iiijqu'k Ale«»ii(lrie ¡.ar le eunal do Rjclim.n.ier.
N' v„edeCl,ebrm,^ilUseoí.lV™éevi„ipreiid«poi..
lion h premier« fois i.i'ell« abord.i le îiil.
K» 3. L«cuinrsduronlbjl.lrCbebr=i>, qui
la noIliUerii.nçii»e.fomm.nder pjr leconlre^iT
les fore« oíanles de» M^unclouti ; )« deux group™ <le foiuee
indiquenl cororaeol les troui«;» de terre vinrtnl respecliveujent
au secours <les Uirque», cl eomiirenl, nprés »voir ¡.«du et repris
íes bilimenls, clincun emmena ce nui «toil restó en et»!
de fjirt rouie. Celle esumpe, gTav^-e p»r le eilojen Ceo.KeUe,
est duii tor délicsl et Irrinsparent, qui donne nue idee l»rfaite
de la diopluneitc de Valiuospliirc d'Egypte.
P L A N C H E LXXXVIII.
Ijnl.ce de VEIberiuier, Il plus grand« flaee du C.irf, sans
rigul«ilé, sans grou,» .IVdilîees piltores^ue»; elle cependsnl
d.ur agrcbk^s. dens l'.nuc«, eeiui où le NM i s» grande
h,u,eur , in.rcluit ses eau, e. l'inonde, e. celui où l'e.u en so
„Lrani fail de toule la pUce un gromi jardm couvert d« la plus
belle verdure. C esl h premiere époque que j »i x-oulu reprrteuler
danslaiibnelieLXX.XVlll-,c'esl celle qui annonce une recolle
sbondanw c'esl b télé <le lous les ordres de U sociéli, eell«
de tout 1« loonde. Celle place, devenu« alors un vasle bassin,
«SI couverte de barques illuminées, <l»n< lesquelles les grands se
proroeneot, jouissanl .1» caliue «t de la ftiicbcur de la uuit:
fai pensé d'.tll.urs que moins on vcrroil les m.ison,, plus elles
p.roUroienl agréables : la principale es. le p-lats d'Eirj-Bey que
l'on voit i droit«, e. qui est eclairée par de. pots à feu i ell« c.l
de^•enue un monument l.istorique ,«ur avoir été Vl.ililatiou de
Bonat..nrt.- pendaul son séjour en C^ypie, l'insisne valeur
avec laquelle elle a clé défendue dans le temps du tk-g! du Caire
P L A N C H E LXXXIX.
Plin de la lisl.liMc d'Aboukir.
Voyet le récii <Io cette l>altillc dans 1» journal, pige aSj, les
„„.ois explicaufs son. au bas dt, pbn. Je joins ici le rappon
militaire Tailparlc général Berlhior, dans son ouerag« inliiulé,
Relation des c.-.n.,»gncs .lu général Bonaparte en Egvple el «n
Srrie. afiu tiene ri«n laisser à désirer relativementJ cell« intéressante
balaille.
• Bonapartcarrftcles colonnes, et fait ses dispositions d'allaquc.
1« Leueral de brigitle Desuiing, avec ses trois balaîllons ,
njjrche i.our enlever la hauteur de la droite do l'ennemi, occupée
par nulle liommes ¡ en mi me temps un piqucl d« cavalerie
a orilrc de couper ce corps dans sa retraite sur le village.
U division Unnessc porle sur la montsgnc île sable, h 1«
gaucLe de I» premiere ligne de l'eunemi, oè il y ovoil deux
mille hommes, «1 six pieces de canon ; deux escadrons de cavalerie
oui l'or.ire d'observer el de couper ce corps dans sa relnite.
Le rrsle do la cavalerie marche au centre.
La division Lanusso reste en seconde ligne.
Le général Destaing m.irche i l'ennemi Ju pas de rhargc; celuici
alouidonne ses retranchements, el se retire sur le village; la
cavalerie sabre les fuyards.
Le corps sur lequel marelioit la division Unnes, voyant qu«
la droite d« sa premiere lign« e« forcée de se replier, et quo 1-
cvalerie tourne sa position , ve.it se retirer-, aprf. avo.r t,re
quelques cottj. de canon, deux escadrons de «.valer,« «t un peloton
des guides co,.,.«nt b retraite, et forccu. à se noyer dans
lamer ce corps de deu. mill« hommes; aucun ncvile b liiori.
lecommand^ntde5guid«4che^al, Hercule, est blessé.
Le corps du 5.-n«r.il Deslaing marche sur le village, centre de
la .e-condc ligtie de l'ennemi ; il le tourne en milue temps qt>i- la
trente-deuxième dcmi-brigadc l'attaque de front; l'ennemi fat.
une vive resistance, sa seconde ligne dclacbe un corps considérable
i>.ir S.1 sauche potir venir au secours ilii village ; la eatlTrtle'
dta^y", le cullite. et,pursuit les fuyards, dont une
grande partie s« précipite dans la mer.
Lo village est emporté, l'ennemi es. poursuivi jusqul la redotite,
ceulre de « second« position; «et.« posttiou e.o,. 1res
forle , la redoute éioit flancitiê« par ,in boyau qut foriuoil à
dTOlclaprc.quislejusq.rîi la m«r;..n autre l«raus. prolongc-o.t
,ur la g a S , maii-^peudedioaucc de la .«toute ; le reste d^
l'espace éloi. oKupc par l'ennemi, qtl. e.o.l sur de. mamelons
el de sable s des,
Pend.tot que les troupe, repi baie
c=.nons «n ,«silioii au village et 1« toug de b mer. on b.,1 la
droite de l ennemi el sa redoute ; les bataillons du géité^l ix-st»ing
iormoien. au vilUge qu'ils venoieiit d'enlever le «entre dattaque
en face ,1e la redon.e ; lU ont ordre d'al.aq.ier.
L« génér.! Pugierc reçoit Vor-lre de fonner rn rolonno la d„-
bui.'ieme demi.brigade, et de mai^ber le long de la mer, pour
ci.leror au pas de charge la droite des Turks 1 la trenfe-
Ltixiem., quioecu,«.it la g,^ucbc du village, a rordr. de tenir
l'ennemi en échec, et de soutenir la dix-huitième.
La ca.aicrir, qui formoitla droite de l'armée,attaq.ie l'ennemi
par sa gauche ; elle le ebarge avec impétuosité à plusieurs reprises,
elle sabre el force J se jeter è la mer uaut « qui est devant elle i
mais elle ne pouvait rester au-dcll de la re-doute; se trouvant
entre son feu et celui des canonnîera eunen.is, emportée par s.
valeur dans ce défilé de feu., «11« se r«plioit atissilSt qu «Ile avotl
chargé; et l'ennemiren.oyoït do nouvelles foree.sur les cadavre.
dcsespreniiers™ld».s- . . ,- j
Cette obstination el « s oUlacles ne font qu irr.ter 1 audac« «1
la valeur de la civaleri«; elle s'élance el charge j.isque sur les
fc«és de 1. redoute, qu'elle dépasse ; 1« chef d« brigade Duv.vter
est tué, l'adjudanl général Boie, qui dirige le. mouvemenls avec
«utaut de sang-froid que de talents, le chef de brigade des guides
à cheval, Hessiere., l'adjudanl général 1« Turq. .ont 4 la teto
'^"•arUlWie de b cvalerie, celle des guides prennent j.^lion
»,us la mousqueterie ennemie , et par le feu de mitraille k plus
.|£ concourent puissamment au succta delà bataille.
L'adjudant.général le T.irq juge qu'il faut un reufort dmfanlerioi
il -icn. rendre con.pte au général en chef , qui lu.
donne un bataillon de la »ixante-quinzieme ; .1 rqom. U cavalerie;
son cheval es. tué ; alors ils« metà la Icleilel'infanteaei
il vol« du centre 4 la gauche pour rejoindre b dix-huili«me
demi-brigade, qu'il voit «n marcbe pour attaquer les retranchements
de la droite de l'ennemi.
La dix-huilieme marche aux K-tranohcmmts ; l'i nneini son
en même temps pars» droite; les télés des colonnes se battei.l
corps i cori«; l.i Turks cherchen, à arracher les baïonnettes
J leur donnent la mort, ils ractlrnl le fusil en bandr,uiller«s,
se luttent au sabre et au pistolet. enfin b dix-h.iiiieme arrive
atixre.ranchemenu ; mais le feu d« b redoule, .|iii llanquo.l du
haut en bas le retranchement où l'ennemi s'étmt rallié, arrête
la colonne i le général Kuiieres, l'adjudantuénéral le Turq, fon.
de. prodiges rte valeur ; 1« premier reçoit une blessure i la tète,
il continue néanmoins à comWllre ; un l«.u!cl lu! emporte le
brss gauche il cal forcé de suivre If mouvemcill de la dijhuitiem
«, qui s. relie,- sur le «liage dans le j.lus grand ordr.
m faisaul un feu très vif. L'adj.idant-général le Turq, qui avoil
fat. d« vains elîoru pour d«lermin«r b colonne i 30 jeter dans
le. reiraDChcments ennemi., s'y préci|úle lui
nème ; mais il s'y
trom-e seul, et y reçoit uuc mort glorieuse
gade Morangié est blossé.
IJne vingtaine de br. de la dix-builieme reste
( xxvij )
«errein ; les Tut-ks , m.algré le feu meurtrier du village, s'olancent
des relranchemenls pour couper b tète des morts et
des blesses, «lohlenir l'aigreiw d'argent que Icup gouvei-nemcnt
donne à tout militaire qui apporte la téle d'un ennemi.
Le général «u cbcfuvaii fait avancer un bataillon de la vingtdeuxUme
léger«, et uu autre de la soixanui-neuvierae .ur la
gaucLede l'eiiuenii ; 1« général Lauues, qui ctoil à leur trie,
saisit le moment où le» Turks étoien. imprude.nineut sortis dé
leursrelrancbemctils ; iifail attaquer la redoute «lu vive forcepar
Mgauch.-etparuguigci Liviugi-dLVieiue,
un Uilailbn de la soixante-quinaiemo , saulent dans b
fo.sc, et sont bienlol sur le patape. et dans la redoute, en tnéiue
t«mj»qtlcUdix-l.uilicuies'eioilelanccc de uouveau au ¡,a. de
charge sue la dro.ie «le l'ennemi.
Ugcuéral Muiat, qui comraandoitl'avanl-gardc, qui suivolt
loua les mouvemeuts, et qui étoit eonstammcu. aux tirailleurs,
saisit 1« moment où le général Unnes bnîoit sur b redoute U-.
bauillons de la viijgt.deuiieinc et soixante-ui-urte.nc pour or^
donner à un escadron ,1e charger, et de .raveuer toutes les [lositions
de l e.mcmi jusque sur les fosse-s du fort; ce .noilvcmeni
.•SI fail avec ta.it ,1e precision, avec lant d'i.nj.étgosilé et d'ù-jiropoi,
,|u'au momeut on la redout, e.t forcée , cet esea.Iron se trouvoi.
deja i»uc couper à l'cniivmi toute relrtiitc dans ie fort ; la déroute
,-st complet« ; l'euncuii en desordre, et fiaj,p« de terreur,
trouvepaMoullcsba:onnellesetlamorl;lacavaleriele»abre,ilue
croit avoie de ressource que dan. la mer ; dix mille homm.-s s'y
précipi.ent, ils y wnt fusilki el mttrailUi. ; jamais speemele aussi
leriiblenes'«stpré»;i.téi aucun nesc sauve; les.-aisseaux é.oieni
itioux lieue, dans la rade d'Alioukir: -Mustapha pacha, «omniaudant
en cbef l'armée l.irk« , est |,ris a.-ec doux eciits Turks;
deux mille restent sur le cbainp de bataille, toute, les .eûtes,
tou. les bag.iges restent au [»uvoir des Fraudais.
Vue de
P L A N C H E XC.
.bataille d'.iboukir: jj'aaii pp..--ll.. llce nmieo ment où, les ennemis
«n <lcroiJt«, on voit encoro quelques fuyards qui a>n. poursuivis
|iar b eavaleri« ; la grande masse, jetée I, l'eau, cliercl.e
i regagner b Sotte, don. elle .-si repousséc i coups de canon, et
trouve au retour les batteries > mitraille el notre feu de Cle;
les deapca.ix, les Iropbees ap|»>rl..s, tout offre l'image d'une
victoire complete. Doi.B|iarie avec son état-major se trouve en
ce mo.ueu. au poste des fontauies; qu'on venoil d'eulrvcr aux
Turks; lo pacha, blessé et prisonnier, est amené devant lui.
Pour prcutlte une connoissance plus absolue,lu local d'Abouk.r,
,lovcnu si célébré ¡lar les ovèuemeiil. de celle guerre, on jieul
relire l'explication de bplanelu! XV. cl lo journal, |>age 5.1 el a58.
On peut \oir auMi le portrait du pacha, planche C\T, n" i.
P L A N C H E XCL
I. Vued'AJaccio, petile villcdevenuec.nebrepouravoir
été le berceau d'un grand bomme ; j'y ai représenté nuire arrivée
( voyci le Journal, page aCi ).
1. Viicdel'rei,u.,.lueùtédebporled'.i;aij'yairep.t--
«.ité le lUOiuenl où les deux tn-g-ile. qui raiiporu-nl ltonap.irte
en 1-ranee eatre.H dans le port de celte >ille; e.éneme.it qui appailieni.'
i l'hisuiire, e..dc\'ieudra par elle un mon.iment plus
tlurable que l'ampbithéitre romain dont on voil la ruine sur 1«
devan. de l'esuimpe.
P L A N C H E XCIJ.
K° I. L'n cheikh; plus les gens en dignité entassent d'habits,
plus ils augmentent la coiisirtcration el le respeel qu'ils veulent
commander: cclui.ei, quoique u.aigre l>ar .latiire, arrivé |>ar ce
moyeu a |>aroitre phis large que long.e.anlde jdusuti imbccille,
étoil parvenu 4 être révéré comme un satnl.
a. Darhicr égyjjtieu djussa boutique : on ne sait ee donl on
doil le plus s'elonner, ou ,1e la i..nien.e calmede l'oi>éré, ou de la
gr.-ivi.éiniposan.edeccliii qui opère; fori ad roi lii cello opération,
les barb.ers orientaux, après avoir rasé b tète, l>arfumenl la barbe,
Cl lu i donne.i t la lournure analogue è U physionomie «l au carac.ere
du personuage auquel ils ont affaire , le tout avec l imporiance
qu'une de nos n.archaudes de molles .au mettre eu essayant un
bonitci Í une de oos élégantes; du reste ils«miioujunisconleuis,
nou.vcllis.es, pohli,|u..s comme ,bns les coules arala^s, et ha>ard.
cnllgyptecoiumesur .OUI le re.le du globe.
P L A H C H E XCIII,
ne du peuple <laua l'atli.ude qu'il prend aussilùt
qu'il a i traite. Je quelque chose qui cxjge plus de deux ou trois
N» a. Plan du temple de K.
de lÉgjpte.
5 ayant jamais été dans béas
j'en ai Eiit su. les lieux une ir
uik, le plus grandi
•pouwr en tn.-surark-s détails,
ige pour pouvoir m'en rendre
cumpUî, eu garder le souvenir, el aider la dccriplion, qui pareil
eucorc ijn.astiq.ic à ceux même qui se soul Irouvé. i jorlé« de
s'as.ur«r de l'existeuce d'une aussi *aste conception; siluéi trois
4 quatre ccn.s lois.-s des bords du Nil, s.-i priacii>ale entrée .-st
dirigée de l'ouest a l'e.t; deuxgrandseoloaes, donl il aer.-stequc
les p. edestau V, éloienl placés en avan t de la porw, (lanq uee de deux
moles énormes ; ces dcrniel» n'oii tja mais Clé lei mines : l.-s Egj pl icns
coinmençDient|)arelevcr.les m.ijses, daii.lewjuelles ils dr.-.sment
leu.slignesarcLitectural«s,ils travadloicute.isiiitelrursl.iéroel,-
phes parle procétlé que nous c.uploj-ouspo.irdegrossir,« terminée
une .talue colossale comi»>séede plusieurs qiiarlicts do pierre
ÜU de marbre. Demore u.-. deux mile, est u.ic va.te cour, qu'une
avenue de colonnes, D, ¡.arlage «n deux parti«. ; il n'y a plus
qu'une de ces colonnes debout i dans la cour à gauche une galerie
couverUïC, avec de petits logemcni. ou cellules; a droite,
D,uu édifice |)arlienliei, qui ressembleroil plus à iin |)alais que
toutes les autres ¡.arlics <lo I'.Milice, ayant une porte .'i pan,
uue cour i.iiéricure décorée d'une galerie, Jerrierc laquelle son.
une suilc de clambres, el uno galerie lalêrale conduisant a.i
grand l>orti.|ue; au bout de la galerie 11, tlenx autr.-s môles tli,
moins grands que les premiers, precéclés aussi de deux colosses
en granit; ou eu voit encore les lorscs renvenési ces «eon.U
rniles, qui onl élé terminés, se sotil écras.is sous leurs mas».-.;
c'est derrière «cttc seconde entrée qu'est le portique le plus
vasle, le jiiouumeol 1« plus exlraordinaiic de la luagniOcenee
égyptienne: une aveiiuo do vingt colonnes, F, ,1e 11 pi.-d. de
diamètre, deux quinconces, GÜ, de quarante colonnes ciiacun,
de, pi.-,U de <hametro, ponant arcbileave, plalel>ande cl pla.
fond. On es. jiliis que surpris de si enoi nie. m.agniCcenees, on
est liumilié de la comparaison de nos edifieesat eo eeux-c. ; loul ce
portique est encore delwut; le Icrrriu a cédé <lans quelques
parties, et a fail gauchir l'a-plomh de quehjucs coloiin«, ce qui
a ouvert le plafond daia plusieurs endroi is ; le coin lile de ces espaces
couvertdevoit servir de lerrassc cl de promenoir lorsque lo soleil
n'étouplu. sur l'horiron. L'avenue, do colonn.-s plus grandes,
avoil aussi sa plate-forme; le tambour produi. i - r son élévation
é.oil bléralcinenl décoré d'un altiquo on |>ila.tru, surmonté de
claiies-voies «n pierre, qui .loiiuoienl d« l'air t. un jour myslérj
«ux à cette foiél <lo coloiiu.-s; cette avenue etoil lerniinée
parunelroi5ieraoporlo,qui..si ahsolumenlen ruine; de droiiect
de gaucUe sont des chambres fort eiiibarr.issees de décombres
etdont la distribution embrouiller exigeoil d« recherches embarrassantes.
\'is-i-vis K sont qualro obélisques de granit parfaiwnient
travaillés; deux gramls d'abord, deux moins grand. apK-.,
«1 tous quatre moins couverts d'biéroglypb.-s que ceux d« I.uxor r
il y en a encore irois debout; 1« ,|uatrieme, renverec, a élé
morcelé ¡«ur faire <lo. meules. C-îs i simples, si
purs, si précieux ,lans leur cxfeulion , la plus parfaite et b
plus elegante protlucuon de l'arcliilceluraégyptiennc, celle dont
l'exéculion prononce lotit a b fois el sur la solidité de leur goût
etsurlaliardie-ssedc leur entreprise, cello que lotis les .iris poricclioiinés
pouvoienl seuU exeeuter, lrans|«rler el <lr.-asor, éuaicnt
ici protligiié. pour décoror l'enlrée du petit sanctuaire, pour
lequel il soinhle i|ue tout le resto de cet immense «lilice ait éubaii;
coquipro,luituncontrailequi e.t peut-être encore imomagic
de l'an, colle de fra¡,i«r l'ame de respect pour la sainteté <lu tabee,
naclciui occupe locrnlre de tous ces éthOces: ce s.iini dessaims
esl conslru i t enlièremon t en granit, couvert de jK-tii. biéroglj phos