( xxxvij )
( )
«n llilíp. Mrpii, «x^mrn? on pMil !<' cnir, ursoni antrr
dosTAiraii^plion«; i l Kinsi |<rii i [ini 1rs urli sulr« iinlions
¡te sont que 1rs <1i<pmiillp< dr crii> rics £|iy]>lions. Le i>° %i csl U
Jarre, de niitne foime, nionl(^ en eli.irpeu'<'. comme felle ilon Ion
le seri Kluellemeiil eo ipj.ie.
P L A N C H E CXVr.
Frises cniWiiiMtiques de ililTerciils irmpleségvpliens.
I. Hieroglvpljv» qui derarcnt l:i corijiebu exlvriuure Jr lu
nrMugraiKllrraple deTimjr.i; eel oriitmeul, cnsrr.-jielllll,to
le Mur ile erlle panie du nionuineiil. La Tijuri; du milieu rsl In
lèle d'tsls.ivfc ses jlIribuUi oli li Irouve ir]irlie plr-loiil itiiis
ec Icmplr.qm luì êloilssiisdoule déilli;. Lrs ilru-5 gninils oisejux
ont line Irte de vaulour, sans iilnmes. soriani d'une espeef
d'oeut qui lui srn <le corps: eel oi^enu esl souveiil ripéle Hjn<
In.i.rs son« daiiiiiiries rtins 1rs i.hfoi.ds, 1rs nilrs elrmliies,
li^:>ant ilmis (<•« pine« IV^ppee h^lou uvee ia palmi' que Ton
roilieirn a^nill ; il aeeonlp9jc<ie alivi leslK^ros ri 1rs rois <laiis les
Iwis-reliefs repn^niant 1rs »irloiresel les Iriomplies, et semble
alors un gínie proieeiriir.
• Le 11° a esl In frise imírieiire <lu temple prés Visir de Pl.ilíe
(voy.ipWlie LXXII.n- I).
rrisedutyplioniiimdeTiiilyra 'royet pi. XXWIll,
n»H\oiidu UravIrdMliilsis.vielotieusr <leT;i.lion-.leuuii\a;s
J«llic ouleveuHl'oursliilaiior lile ile\ieilhr(l, le ror|>sgns et
dr la fornie de celui d'un rnfint, imequeue qui va en grossissniii
et (|ui est aussi ioague ino les jamijes; il est toujours coJIT^ <lii
mimeoniemenli reiiii •]iii lui Bit pmd.iDC t«l une divinili! du
míniegtnreiUlíIea lomóla fuis le ca radere dneliien, du roehon,
rtduerocodilc! il a les iii.amelles («ndanles eomme 1rs femmes
(Ippiiennes, un gros venire, « drs palles de lion: celte figure,
aussi rípílíe (JUC l'autre ell'acrompapianlpoiir le plus sou veni,
n'a paru cire In divinili du templed'IIrrmonlis r vo?n pl. CXX,
n° .t\ On irouve friquemmeul des Cjures de iléii-. divinilis
en forme d'aiiiulelles, en pâte de eerre de couleur, et en porcelaine
: j'en ai mp|)oné que j'ai dessinces de grandeur iialiirello
(vorrr planebe XC\'I, n» 3/ el 38;. ïlirs éloient Irés révérirs, soil
pour le liieii qu'on en allrndoit. soit pour le mal qu'on en poii-
TOileraindre, soil egalemenl pour les deui causes; car je les crois
l'embl.'mrile.sdru« Xruts qui pioiluisent l'iuondalion, el p.iiveni
la rendre ou insiiHisaule ou irop ronsidêrahle.
Il est à présumer que la figure <|ui .-«i au milieu de ees deui
Ifionstns, assise sur une fleur de lolus ò demi êp.anouie, est erlle
d'Uis, ou la l>onne iliviuiié, qui aoSlenudeers deux rrdnulaHes
dieu« Vequilibie deseauj, qui faiI fleurir le lolus don« les eanau
» quand l'iiiondalion esl l-arfaite.
U- 11° 1 est l'oniemenl ,1e la frise du M.« pelli temple de Visio
de J'iiilieil ellet dans lanalurrwt aussi rielie ^u'agrialilei lesarlistes
éjapiims on< avec un art loui parlieullersu ailier In signilicalion
de l'emblème an bon goùl de ia décoration.
Le n= 5 rn rsl eneo«- une jireuvei e'est la .lécorîlion du soubisseraent
intérieur de la rliambre du milieu dn i»-tii lemple
qui esl iilué derriere le grand temple deTiulyra (vo.n le plan
de Tini;ra, planche XI., n° t\ Cellr il.tfoinlior represrule le
lotus dans liois iiisiaiiis du drsetoppenieiil de la lloraison de es-llr
plante. L iijien ier sur un aulel rsl pris pour (Isiris ou lesoleili
laluur de iaulrr cAle, un ibis surdrs lotus, aulre emiiléme de
l iDoniIatioLou lie Ventrée du Ni! dans les canaux ; ear 1,-loiiis
n'a rapiKirl qu'au» raiiaiis, puisqu'il iir er,iit que dans l'eau sLign.
mlr, et ne se irouee jamais dans le eo.iraiil du lleurr.
I-e n" 6, oriiemeiil de la fiise inléreiire du lyplioniiim d'.V
l>ollinri>olis magna, priil temple, sil.ie près du grand temple
(ToyerpUnelieL\1l,n°i(:ildoila?oir 1.1 même signifiealion que
erlui ri-dessus, n° 3. Il jadr pins trois figures, que, vu l'emploi
repelé le plus souvcnl lorsi^u'il .st qurslion de l inirodalion,
je eroirois éire des roses d'eau lustrale ou offrandes d'eau du Sil
lar.s de sa croissanec.
X». 7. Riehcellrrs agr^allip frise qui dérorel.lpierr ouverte
qui esl j.rfs .Ie,celle OÙ esl le planîspliere réirsie dans le peiii
app.ineraenl situé sur le ?r.md temple de Tinlyra { vojex le plan,
pl. CXXX, n-i,l,liri.C\ Leglol«-qui esl au eenirr d..n éire
le soleil d'où pan le faisceau de lumiere qui vient tomber sur la
le ras de m'assurer de celte opinion
s (oiiroir la donner com mi irrdM
lrrre;j'ai ¿té si souvent da
ces deux ligures, que je i
!)lc : celle espèce de pluie dr globule Iriangulaiivr déroro l'era-
Ijr.-isure de ¡iirsque lous les larmiers ou fenéircs qui dfmneni de
la lumière dans Viulerieur des temples.
Les n" 8 n 9 sont drUi frises d'un temple qui est sur une islc
près de celle de Pliilée ( vojez planclic I.XXI!, n" . i.
S» 10. Cet le ligure, ainsi n.:pélec,deeore la corniche de ia galerie
qui esiaulonr lin lypiionium de Tin tyroic'esl la tfleduTypbon,
aveclesaltribiitsdi'la divinité, tels que l'omemrni dn dé qui esl
aïKlessoiis lies eliapilMuxdu grand Irmple dédie ,Usis: les pelites
liles debupprs, qui son! au-ilrssiis des bSusns. quctiennenl le
plus souvent Us divinités égyptienues, soot ajoulées ici au por.
tique qui couronne le dieu.
P L A N C H E CXTII.
l'ne seconde pLmrlie de frises cmblémaliques.
I.'omemeiil qui décore la |>ar<îe supérieure de la prin.
eiple porirde la nef du leuljile d'.t|>ollinopolis magna : le solnl
qui rèi>an(ls.-iliiniieresur la ierre; opinion d'.iulaiil plut probable
que le temple éioitdédii S .\pollon, cl que le lieu où est cel
amrnieiilestuu des plus reinariiuablcs ; des ailes au soleil stini
lieul-rtre l'cinWOme de son moii\emrnl, de sa marebe autour
delà terre, donl h figure esl au-dessous; le srarahce ailé, sui^
moule de deui lites de serpents, qui rsl sur ia figure delà ierre,
aulro rrabléme de la s-Tgesse, du eounige , ci de l'indlislrir,
qui soiil les aliributs de la Ierre; l'espece de nceiid qui fhrme un
niiiiraii autour de la queue du grand srrprnl allí se Irouve presque
pr-loul; il est joint a touus 1rs palmes que l'on pone dans
les cérémonies, au bllon que l'on mel 1 la inaui des divining; il
enferme nombre d'iuscriplioos, de ceUes qui parolasen I par leur
IMMitioo éire les plus s. iileueiciises.
S° >. Un des orneuienu qui enlourenip-ir bandes le fût des
colonnes île Tintvra planche XI-, ii" .'(
N» 3. Tables d oITraoJes avce ilrs vases entaew de Heurs de
lolus en boulon; cel orueineul e.l sculpir eu bas-relief sur les
tablelles qui engagi-iil les colonnes du lempk outerl de l'iiiiee,
elluiservoildecliJture.
. romemeni du soubassemeii I d'uu des templesde TintjTi,
eoniposo de la lige du lolus, du boulou de celle Heur au uioinenl
où elle s'épanouit, et 1 celui où la floraison esl i sa perfection.
5. L'ornmienl qui décore toutes les corniclies du grand
irmple d'.i¡>olllnopolis magna.
K" C- J'ai trouvé très souvent celle ligure sans que rien ait
pnin'en indiquer la siguí lîcaiion; je l'ai irouséeensoubasseiiieuts
rasicmblés, comme an 1rs voit iei; j'm ai trouvé d'isolêef <a\'ec d'autres
liiérogUpbes srrvani il l'ieriture; j en ai trouve en tableau«
dans le sacré du temple ,l'l!ermonlis.
S» Oriiemerit (leint dans le Jilnfond liii portique du lemple
principal dr Pliilre. I j (igure de dessous est celle do la leri-e
sur uue barque; er qui signflieroil que les Égyplirns donnoieni
aussi un monvrmeiil i la Ierre; la petile divinité i l.l pouppc rn
ding.- le inou.rnieiil. Lr. Égi plieiis ont toujours e.primé le mouvement
)>ar un bateau, ee qui est iinlurel^ un peuple qui vii toute
rannee,ou sur le boni d'un fleuve, ou au milieu iVun ilebordemeul;
le scarabée, le vautour, le globe ailé, employés allenialivcinenl.
iiousoieutilre le soleil, la divinité, avec uu attribut de
eireoiistanee: je eroirois qu'ici les ailes êtoieiil le ciel qui envolojipc
la te: te; les scarabees, la divinité ou le soleil; et le serpent,
la providence ou la sagesse qui regle lonli er qui détermine
encore mon opinion, e'est que celle figun* est voisine d'autres
ligures nslronomiques. \
X" B. Aulre.s ornements des colonnes du lempledc Tinlyra,
citée au n° a de eelle planriie.
N"9. SouliassemenlduteinpIeqiiiestprèsdelWedel'liilée^
cel ajuslemmi.ingénieiK <le deu* signes sacrts est d'un eieellent
rn-rti re l.Slmi leriiiiué par une lète, quia plusi'air d'une Ifte de
liup|ie que de louteaulrc cliose, est toujours i la main de quelques
divinités. 1,1 Iiuppe e.l un des oiseaux tes plus abondants de l'Ég}
ple,elyest familière jusqu'il devenir presipie domeslique; les
anciens Égyptiens lui auront peiil-i'tre attribué quelque qualité
dont elU: scia devenue Vcmblème.I.'aulre ligure i laquelle sa forme
a fait donner le nom du tau grcc, «que l'ou a cru, je ue sais
pouii|uoi, ilrc un pliallum, à tous Us rapi>rocberael.ls quej'ai pu
en.faire,esllaclefdcsdiguesoudescauau»,lemblèiiiedcViuoi.datiou.
it pourl'ligïplcle aiguedu plus graud bien fait de la divinité.
P L A N C H E CXVIU.
S" 1. La face oneiiLile de l'obélisque qui esl deviinl li lemple
dcLuxor ¡voyeipkucbcL, n° i ). J'aurois désiré avoir le
u-niiis de dessiner les quatre ûices, qui différent eiilie elles, OJcepté
|>our les prcuiicrcs ligures du sommet, qui sont sans doute
une espcee de protocole de la liéllicacc du luouuiueuli j'ai pensé
qu'il scioit avaiilagcu« d'avoir oclu; inscription pour 1 jjoulir à
la suite de celles que l'on a des obélisques qui soniSItomcel ailleurs.
Le travail de celles-ci est d'une telle fraoeliise, que l'on doit
croire que les Egyptiensavoienl une trempe parliculieieiiour les
oulil} ."i Liiller le graiiiti toute eelte sculpture est eo creux et
relief, de a i«uccs de profondeur, el d'une conservation merveilleuse.
a. Ce fragment est le torse d'une statue colossale, en marbre
blane, placée en dedans d'une des portes du grand Icmjile
de Karnnk; il a cette parlieularile d'avoir uue re dans laquelle
esl passé uu poignanl à la mamcreoi ieiitalei j'ai mis au bas
la iK'lilo .n^ripiiou gravée suc b ulédailloii qui di.'cocc cctte
K° 3. Inseriplion.prisesurlecliambronle de la porto d'un petit
temple moiiolile en granit noir, dont on trouve irs reslesi Apolliooi>
olis parva ou Kous. Ce fragment, si ou |>an'ielil à le lire,
indiqueta l'usage de ces|>eiits sjueiu.ures; la lettre A indique le
eommencemeiitdel'iusciipUOO,qui Se pcolonge en droite ligne
41a lettre B.elseeonlinuei la lettre Cjusqu'i la lettreD,ii''3 4ù,
que le monument est rompu; la [lerfeclion decesliiéroglyplicsest
telle, soil par le style du dessin, soit l>ar la ¡.réeision de l'eMcution.
que, ii'eùt^in uouvé que ee seul taginenl enÉgypte, iloe
P L A N C H E CXIX.
i l'a;
n'eût porté leur perfection j
K* il. Une i , trouvéeálbebessurt cfrag-
K» 5. Vue grande figure en Uu-relief, sur le plafond de la
ebambre où est Irplanispliere céleste, dans le Jietit appartement
qui est sur le grand lemiiledeTiotyra; x-oye: le plan, pl. CXXX,
n°8i cette figure lient lom le diamètre du plafond de celle piece;
quoique fragmenté.-comme on peut le voir, elle offre encore un
contour bieu i-oulant, el <le belles proj>onions; ses pieds, conserves,
sont ilu plus beau styleiellc ue lircscnle aucuii allribut,
excepte uu colber,quej'aivusouïentauxCguresd'lsis;bclievelure
esl frisée en forme de lire-boucbou ; les deux inscriptions
latérales soni exactes.
6. Uue inscription monumenlale, gtavée profondément
el avcc soin sur le rocher de granit qui esl auprès de l'isle de
Pliilée .^oyes la vue, plaiiebc LXCMl 'S, et la situation dans
la cane, lettre L, plaucbeLXX'. Il y avoil plusieurs esjicees de
ces iuseriptions; les unes qui n'etoient que traceesi les autres qui
éloient mou u meuuiles, comme celles-ci, gravées de près d'uu i>oucc
de profondeur; ces ioscnplions éloient sans doute des consécrations
uu des dédicaces. Celle roclic extraordiuaire , i Lai|uellc la
nature avoit donné la forme d'un siege gigantesque, et auquel on
avoil ajouté le Irai ail d'uu escalier pris dans la masse, éluil jieutétre
cousacrce aux cinq diviuites dom les linages sont tracées
au-dessus de l'inseripliou.
S" •). Uue inscription du mèiiu: genre que la précédrnle,
gravée sur la |iarlie suiicricure du bras du colossr n-nveisc, qui
e»tprv5du3Iemiioiiium,aTbebesC\-oyeïlesplaii.lieXLII,n°5,el
planebeXLV,n°a).Celle inseripliun, qui «t sculptée d'un [louce
de profondeur, et qui a plus de pi^ils de bauleur, ne fait pas
plus d'ellel sur la masse totale de cette figure gig.iiitcsquc qu'un
cbiCùx- laloué sur le br.isd'un être vivant.
S'il étoil [»ssible de lire cctt.' dcxlieaee , elle applaniroil i.eut-
Ctre toutes les questions, et levcroll tousles doutes sur la situalion
des slalues, palais, loiubeaus , el temples de .Memiloii el
d'Ossimaudue.
Eliseigaes iniliuiires, bàion augurai, et autres ciublemes.
1. Figure de vaulour ; Vaile est abaissée de eeiie maniéré,
loivlue dans les cumbats ou dans les triomphes il accompagne,
dirige, ou prolcge les béros.
S" a. C'est ainsi qu'on voit le même oiseau sur la fiise des
poniqiies dra temples, ou sur les plales-Uindes des plafouds des
porliques.
K" 3. Un épersier taisant le mémeolficrquclevauloum'i,
et quelquefois conjoiillemenl avec lui.
Î. Une tète de cbieii, et une l<le de loup ou eli.ikal sur un
corps d'épervier, en adoration devant unsearal»^:à deux léles Jo
lion, priKsur une des frises du lemple d'.Vpollinopolis.
K" espèces d'enseignes, prises à Tinljra.
K" 5. Ustensile a présenter l'eiu>lus ou autre offrande.
S" G- iulre espece d'en.ensoir ou vase à présenter une liqueur
ennauunée,dout ou faisoil hommage aux dieux dans les ceremonies
religieuses, ou aux béros dans leurs triomplies; voyes-
011 l'usage pkinclieCXXXIV, n'getag; la petile figure i genoux
aeliei-edï.l'mdiquer:de>-anl les portiques des lemples,des figures
colossales lienneiit souvent de ers es|ieeesd'iu3truinrnls; les télés
d'animaux qui termiiieiil leurs injiiclies ilidiqiieiil sans doule au
culte de quelle divinité ils éloient consacrés.
la. Oriiouiemsplaeés à eotédcsportcs.rtqui par leurs formes
redressoienl U peri>endieulairc, perdue par le talus des el.ainkranles;
j'ai pris celui-ci à côté de la porte du saiictuaire, dans le
portique d .lpollinoi>olis niagua ; il est aussi graeieux par sa
Ibruie qii'ingéiiieux parson usage; leserp.-nt s'enroule tri'Sagréa-
Weiucm autour de ces tiges dr lolus iK.rl.lill les trois éjMqnrs de
la floraison dv celle plaute.
Le 11° I.'i jusipi'a si sont des figures qui ont été prises isolément
dans le l>etil apparlemeul qui est sur le lemple de linlyra
(voyetleplaii, u' l , planebe CXXX, dansU eliambre lettre ;.
A la forme de ces figures, S la banderole qui esl i chaque biton,
àVusage que j'en ai vu dans le triompllo sculpté dans lepalji.de
Me.liiu:t-a-Ilou, u° 3a, planebe CXXXIV, c-ene ¡.eut être que des
bannières nligieusesou des enseignes militaires; elles sont ebargCcs
de tous les animaux qui sont Its embl.'mrsdc la divinité. La
ligure 19, très soigiu'edexccution.doitdouncrVidéejustedela
forme de Vibis, conslalée p r celle desossemcnis que j'ai trouves
eodc%elop|)anlunedi-smoniiesdeccloiseau.;voyri|,I.XUlX).Ccs
figures d'jilimaucsontdessiners d'une manière bien suji-rirure a
celirs desdivinitésel dis figun-s bumaines; j'ai elierelie à les imiter
avec fidélité, el en cela j'ai élé secondé dans la gravun- par le
C- Gahen, jeune ariisie pleiu de rele, dr el de vertus,
que j'ai été dans le cas de rrgreller [Kiur lui, l>our moi. et pour
mou ouvrage, au mibeu de Veséeulion duquel une mort préinatlirêe
Va nivi iuopiuêraeut à ses amis, el il une famille donl il
éujit l'idole: je vouilrois pouvoir rendre à sa mémoire le tribut
du reconiioissaneequeje dois à ses soins, cl faire coniioitre les
nereis que le» ans doivent à sa |ierle.
X" 8. Uàtoii augurai, rspece <le cross.- que l'on voit très souvent
J la main des diveis.s divinités ; j'ai dessiné celui-ci avi-c exactitude
d'après une figure colossab qui est sculptée sur le mur extérieur
dn fond dugraud leinplo <le Tintyra; la utie r.-ssuiuble à
celle d'uur huppe ou .lu canard buppé-, il est loujouis lernùné
par uue double |«inle.
S» 9. Unbàlonaqu.nlrupleemblcme,quej'ailrouvéseulplé
contrx- U: mur intérieur du sacré du leinpli d'Elepbantiue.
5» 10. Uàlon terminé |>ar une lleur de folus que jiorloicnl
peut-être les simples inities, les dieux, et les prèlres.
S" 11. Especed'eii^igue^oyean''-,).
S» i3. Bàujn surmonté de la tdle d'isis, et d'uu petit lemple
dans lequel est la figure il'Usiris.
P L A N C H E CXX.
1. Quatre bommeseuchainésct menacés d'un dard. Esl-ee
un sacriBee liuinain! est-:e la puissance, ou la domination? C'est
ce que nous expliqurroieiil sans douie les deux ¡lelitc-s inscriplions
qui ysontjointes. Cesoiitc.siu.cri|itions qui m'ont souvent
deturmiiié daus le choix que j'ai fait des tableaux biércglypbiquos ;
l i -
li .
i •
L II