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v u e , , le soldl «« c.cl.é, avoi. perd« se, rayom; p i » «me que
H ™ , Be'.lo„uo. ,U'U„ iou. Liane e, »» l . « .
v a eù, voulu su,™ de » . Ut, les ondes p.s.o.ent sue uos .etes, e fond
eenaui sou, „ o s pieds, nos l .aM. s W o l e u , avee le ^ ^
ê „ . e .».porié par le •ourblllon „ul nous .vol . at.e.u.s: nous
I I J d. i L ; alor, no, eorps u,o.illés e. tone..e, par la pou,,
: : Men.« enduits d'uue Loue n oU, ,ul ne nous peeua., p lu, d^
, „ , vèten,».,; éel.lrés ,eule»e„, par une lueur rou. ,a.re e. .o„br e
^ u . d ichWs, le n e . ol . . .™i . norre gor. e ne pouvou suffire Wee.e
c e que 1. respiration non, f.isoi. absorbe, de po„s„ere; nous nous pe
2 1 le, UUS les autre, , nous p e rdi . e . notre route, e. non, narnvan.e
a u logis qu-K . S t . » . et seuleu.ent dirig. , par les „ u r , , u . s " ™ ™ «
r e t r a e e r l el.en.in: e'est da.., ces ,»onu=nts que nous ,ent,n. e s v.,e».en.
q u T L o i t are le .nalbeur de ee. . . qui ,ou. ,urpris dan, le desert ,»r
u n pareil pbénonrene, j'ai essayé d'en donner l'I-nage : " ; •
A e e o u t u L , eo^nre nous P a i o u s à la eonstante .éreutte du e.el d E ^ p t e .
e e t t e transition ,i prononee. nous p a » . une injn„.ee de >» P ^ ^ ;
U lendcnain, 1. nrén,. m a „ e de pous,iere mareba avee le. .uc.ues
o o , stance. le I on, du désert de la L ibye: elle suivoit 1 . ebaine e, l o n -
g u e s . e . lorsque nous pouvions eroire en « r e débarrassé,, »
L u s la ratnena. et nous submerge, eneore de ee torrent ,r,de, les eelau
. i l l o n n o i e n t avee peine e.s nuage, opaques: tous les Z ^
ê t r e eneore dans le désordre, la pluie se . .él a aux tourb.llon, de leu de
e n , et de pous,iere: et dans ee mo.nent les arbre, et toute, les autre,
p r ê t i o n s de la nature organisée se.nblerent replongés dans les horreurs
" ' " « T d é s e r t de la Libye nou, avoit envoyé ces tourbillons de poussière,
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ceux de Test avoient été inondés; le lendemain, des marchands qui arrivoiont
des bords de la Mer rouge nous dirent que dans les vall<;(!s ils
avoient eu de l'eau jusqu'à mi-jambe.
Deux jours après ce désastre, on vint nous avertir que la plaine étoit
couverte d'oiseaux qui passoient comme des phalanges serrées, et descendoient
de l'est à l'ouest; nous vîmes effectivement de loin que les champs
paroissoicnt se mouvoir, on du moins qu'un long torrent s'écouloit dans
la plaine, en suivant la direction qu'on nous avoit indiquée. Croyant que
c'étoient des oiseaux étrangers qui passoient ainsi en très grand nombre,
nous nous luitàmes de sortir pour aller les reconnoitre; mais, au tieu d'oiseaux,
nous trouvâmes une nuée de sauterelles, qui ne faisoicnt (¡uc raser le
sol, s'arrétant àchaque brin d'herbe pour le dévorer, pais s'envoloient vers
line nouvelle proie. Dans une saison où le hlod auroit été tendre c'eût été
une vraie plaie; aussi maigres, aussi actives, aussi vigoureuses que les Arabes
Bédouins, elles sont de même une production du désert: il scroit intéressant
de savoir comment elles vivent et se reproduisent dans une région
aussi aride; c'étoit peut-être îa pluie qui étoit t02nl)ée dans les vallées qui
les avoit fait éclore, et avoit produit cette émigration, comme certains vents
font naître les cousins, Le vent ayant changé en sens contraire de la direclion
de leur marche, il les refoula dans le désert: j'en dessinai une de
grandeur naturelle (voyez planche 111, i ). Elles sont couleur de rose,
tachetées de noir, sauvages, fortes, et très difiiciles à prendre.
Nous apprîmes qu'un détachement de deux cents hommes de la gai--
nison d'Esnè, commandée par le capitaine Renaud, étoit parti d'Etfu, et
avoit marché vers Syene pour en déloger Osman et Assan-bcy, qui y étoient
revenus; enhardis par le petit nombre des nôtres qui marchoient sans
canons, ils vinrent à leur rencontre, et les attaqiierent avec h-ur impétuosité
ordinaire: Selim-bey tomba sous les baïonnettes; trois cheikhs,
(in casnadar, et quarante-deux Mamelouks resterent sur le champ de bataille,
ou allèrent mourir à Syene dans la incine journée; quarante autres
blessés, et le reste des fuyards passèrent les cataractes, et allèrent jusqu'auprès
de Bribes. Ce combat acheva de détruire le paiti des Mamelouks;
les cheikhs arabes de la tribu des Ababdes reconnurent l'insuffisance de
leurs moyens, s'en détacherent, et vinrent à Kéné faire paix et alliance
avec nous.
Desaix, pour chasser Mourat de sa retraite, préparoit à Sioulh une expédition
pour les oasis; elle de voit être commandée par son aidc-de-cainp
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