Qoiiss, sur ut. ic.lrc ìIìtc: U ny a <¡5 ^•cíligcí iuiourdc luique
eexii Jc » doslrunwn ; Oli recon^ioil à te qui resic de son ilcv.
ilìon qu» SO" pl"> '^«'"i "iC"»!'« cxitoiini d'uue
( xvij )
gilcrie, pr«i dèe d'un portiiiuccn colonne», eugjgfoi 4 l'ralirienr
jusqu'à la nloilié de leur Imutcur, eKicKlllt rcsicinbler, avaul u
dralruclion, à celui qui est au uotd ile CLcmbochion ; voyei
pianelle I.XXV, n» 1. M« recherelie» ne ui'oiil «laiuis aucun
indice <le b > ille inlique il laquelle 1 pu appanenir celle ruiue.
N" . . Tombeiii.lto les carrier« de Siliilis, le plus grjiid
el le plus cousei ve de lou» ceu« «jui j soni eiousés i b tiçade
esl de 55 picils 8 poueea de tun^ucur &iir i5 ò-pcu-prcs de
hflulcur, aveciiQ entablenieul;eitjqportes, doni celle du milieu
cbamliranlo couvert d'hiei-ogljphes , deux niches
quarries, »vee dea ligiires dedans; derricre cela uní julcrie de
Sopledsdelongetdc 10 »te large , au milieu de laiiucllc est une
l>oricou»ram5urune cLainlarc, au fond de laquelle soni sepi
ligures del»lil; de chaque còlè de celle giorlc intérieure, une
nicLe, uvee une ligure aussi ilcboul ; el au fond de lu galerie,
à droite en enlrant, un autre £
fafade eiltrieure sepl uieLe», Itoii graudei avec des figures,
une pelile aussi avec une figure, ec deux plus pelilea eucorc
cl qui sont Tides, le loul laillc i mi'mc, lesslalucs aussii le reste
du locher esl conserve dans sa roririe primitive. Ce que l'on voit
à droite soni des ouTerturcs de tombeaux |>lus peliu, ax-cc des
ligure! dans riiit(;riirur(vojeiplauchcLXX"VI, a).
P L A . N C H E LVI.
K» I. Vued'Erfu, dnsudaii nord. Celte vue générale, ainsi
que celle a^ a , présente l'aspeel iinl>osant dece grand éilifice,
Cl de l'effcl qu'il fail dans l'espace, conii>aré avec les cdilicesmodenies,
ai-cc tout un vilbgc, avec les moutagues, avec tculc
la nature environnante. Un ne peut juger d'un lei objet qu'avec
de telles comparaisons dès que l'on esl tout auprès ou n'a
plus d'échelles, uii fragment devient un monument, et il perd
sa majesté parcei|u'on n'en distingue pas h forme. Tai toupense
que Its vojageuts ne pousoient trop s'occuper de
celte distinction, |>oar donner une idée juste de ce qu'ils veulent
faire counollre, et qu'avant de s'approcher do l'objet et d'ea allaqtier
les détails, ils doivent toujours en présenter la vue générale,
qui «enne lieu decarle lopc^pliiquc du paj s .Un"! conlient,
sur le premier plan, le typhoniucQ, dont ou a la vue plus délaiLce
planeLe LMI, n» 1. Le village il'Etfu, le temple d'.lHlinopolis
magna, du còle de l'entrée, son portique, el «en sanemaire,
son mur de clrcouvallation, dom 00 se ren"ilra compte en
voyant le plan, ¡ilanclic LXI; derrière est le Nil, cl la vallée,
bordée 1 l'est par ta cbalne arabique.
a. U vue du m ^ c tcmjile du nord au sud -, sur le devant
la grande route qui amene d'Esney i El fu, bor<lée de
lombeaux modernes ; le temple tout couvert d'hiéroglyphes, les
fabriques moilcmK qui couvrent encore le comble du sanctuaire
et du portique; de droite elde gauebe, le village d'Elfu, U cliaine
libyque; el dans le ciel une volée decicognes, dont le pays abonde.
P L A N C H E LVir.
X" I. L.- tyjilioiiium d'Apolliuopolis magna àEtfj; ce pelit
lemple, quoiqu'ciifoui daus les décombres et les sables, est encore
tri-s inléressaiit daus ses détaiUi ses oiaeracnts sont d'une
esècutioii recLrreliéei il est situé au sud. et à peu de distance
du grand temple, dont ou voit la sommité des môles qui
flanquent la porte d'entréei en avant du sauctuaire du lyplionium
on apperçoit des arrachements de construction qui attestent
que ce peUt leiuple avoil eu sou portique ; la colonne doul on
voit le cLapiteau en est encore uiic preuve ; ceux de la galerie
qui emourcnt le s-mctnaire sont décorés sur la dale qui les
de quatre figures de b divinilé; vojeî ce cbapiteau
à part, plaucbe I.X, n« 9.
a. Vue de l'intérieur du grand temple d'Apollinopolis,
prise "de dessous le portique entre les deux premieres colonnes
de gauche (voyea le plan pianelle f.XI, lettre!)). Cette vue donne
une idée de l'intérieur de ce monnmeul, de sa magnificence, de
Li rccherebe de sou exécution, de ses plates-bandes et de ses
areUitiaves, de la l>e.iule cl de la variété .les eliapileaiix, des
colonnes, de leurs allerrissemeuts progressifs causés par l'amoncelemenl
des ordures et des ilécoiubres des maisons de ceux qui
s'y logent encore ; ces atierrisscmcnts, l'ouvrage des siccles, sont
produits par de clieüves fabriques coostrultcs et détruites succc^
vement sur le comble du temple, et dao. U cour qui esl
entre le portique et la porte d'entrée, qui forme le second plan de
ecllc vue; dans le fond soul les ruines de l'ancienne ville, qui
recouvertes de sables formem niainteiiaut de^
Dticulesqu
rainent le temple i l'ouest.
P L A N C H E LVIII.
1. Vue d'Apollinopolis magna a lilfu, jinsc de l'ouest à
l'est de ce temple sur dis hauteurs qui le ilominent, el d'où on
voit lout i Li fois son développement extérieur cl quelqurt
parties do sou intérieur. J'ai fait un voyage de plus de einquaulc
Leucs dans la seule i>ensce d'ajouter ce dessin à ma collection,
d'achever de faire conuoitic ce supcrlie édilico; et cen'iidant,
arrivé à Etfu, je fus au inomcnt d'en re|>artir sans avoir pu le
dessiner, par l'impossibilité de SU[q>orter l'ardeur du soleil auquel
il falloit que je fusse exposu pour faire celte vue. Je dois i l'intelligence
du ciloyeu Uallard d'a^1>ir rendu l'isquisse tns inijKirfaile,
que j'avois faite comme j'ivois pu, tourmenté par les
éblouissemiïils que mes yeux éprouvolcnl do la vivacité du jour,
et ceux que mon sang en ebullition me causoit à chaque instant
: cette estau\jje est une des nombreuses obligations que
j'ai au citoyen Uallard , qui s'est prilé i l'exéculioii do mon
ouvrage avec une exactitude, un zah, et une amitié qui ont
ég.ilé le laleni qu'il lui étoil si belle d'y mettre. Dans le dévelop|)
cmenl de ce grand monument on peut remarquer à droite
la pone d'eniréc; entre les deux grands mùles deux jiierres avançanl
sur le chambranle, contre lequel vcnoienlsansdouleaji^iuyiT
les létes de deux statues en forme de cariatides; les quatre nicbes
lougucs, devant Ies<[uelles ont dû itredes obélisques, comme je
suis autorisé à le croire j.ar la réjiétilion des méraes nicbcs derrière
des obélisques que j'ai trouvés a Pbiiéc ; sur 1rs parci<des
m^les trois ordres d'iiieioglyplius, devenant toujours plus gigantesques,
et finissant par «voir viugt-cinq pieds de prO|>orlion;
la cour intérieure, dictés d'une galerie de colonnes, portant
deux terrasses, qui aboutissent a deux portes, par lesquelles
on arrive aux escollera qui montent aux plaies-formes des
môles; daus la cour les édifices modernes, qui fout jiartie du
vilLiged'Etfii,donion apperçoit l'auire partie m-delidu temple;
le portique de dessous lequel j'ai fail le dessin, planche i.ViII,
n" 1 ; ce qui suit conlient sans doute dilféronts ap|>artcments,
etle sanctuaire du temple enfoui, el luaintcnant encombré d'ordures,*
l'exception de quelques vides qui servent de magasin aux
maisons bàlicssul- la plate-forme du lemple; à l'arascmeul un mur
de circonvalbliou, décore cn-lc<tans comme en-dcliors d^iniiombrables
hiéroglyphes, cféculés avec un soiu reclicrclié 1 loul k ta
partie gancbe dcl'esbmi>e les tombeaux arabes que l'on renconiro
sur b roule d'Esné.'iEifn ; leSildansle Iroisicmcplan,''cl tout au
fond la chaîne araWque; sur le dcv.uil te monticule d7décombres,
sous lequel sunt les IVMlcs lie l'anliqiie ville d'Ajiollinopoiis, et
Je groupe des ligures, le rep.ts frugal d'une famille d'.Vrabcs.
X-a. Vue de la situation du temple d'.Vpohinopolis magna,
pris.- de plusients lieues; ce temple, blli sur une éiuioencc au
milieu <Ib la vallée, a l'air d'une forlercssc, placée ainsi [lour
comniaudcr au pays.
P L A N C H E LIX.
Divers chapiteaux de colonnes égyptiennes 1 cette pianelle,
que celle qui suit, est un rapprochement de lous les itllé-
cliai«tcaux que j'ai rencontrés offra • particularités roinarquables.
aim
A voirtant déformes différente
richesses d'ornement à tant de gr.ices dans les contours, on est
loul étonné de s'être kissé aller a croire sur leur parole les Grecs
iuventoursde l'architeciurc, el que trois ordres scient les seul«
vérités de cet art; on ¡«ut dire qu'il ne manque à chacun de
ces chapiteaux-ci qu'une histoire, comme celle de l'urue de
b prétrKise ib Corinthe, jiour avoir la mime célébrité, ou,
lH>ur mieux dire, qu'ils n'ont jus besoin d'histoire i>.areille
à celle du chapiteau corintbieii, et pour ¿tre une superbe
produetio.1 de l'an. Les Kgypucus ont copie la nature; lU ont
iiili.
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