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Crs ubinuclFH cloicnl uns doute ilHtlnM, ou à rarrcrmcr
qu'il y avoil ác plus ]>n:clous ¡Iii» los icmplci, comme IFS
riiMrt »aerees, l'or, oil Ir» iiierrerie!,ou ptulilrt 1» iliou liii-ininiei
dans ee cje ce ne ponvoil iireqti'nn replile on nn oiieau , el U
por.c anroit<lU-une6rillr,fonrl»if>.rdL l'nirÀl'ammjl,sMÎIoil
viv.nl.J'ti crouvi depuis,sur lin lange <1-. innii.ie,>jui tfloil .le
I einps imimimorbl, « JI> 111 blfolheqne He rac.-iHóin ic rnutiise, cl ijui
• lussé (kjiuisa celle Je l'iiisliltil, U re|>r«enlivlion d'iin de ces
pclils lemplM, «vet line pone grillíei l ferraíe, cl un antre irec
1.1 pone ouvenc, nn o/seandanslc lemplc, el ira liomme qui lui
apjmrtc i m.inger, el un troisîenii:, où le gardien de* iiisc.aiix les
Simcille i.snilniit qnil» pix-iiiK-iil l'air ( <oyrz plinclic CXW,
n* i ' . lOel 17). Celle deconverie ne me paroit laisser aucun
doule sur l'usage lie ces îancluaires niDnoliles.
ApK-s celle suite d'^Jllices le luoiiuinrnt le ¡>lns considér.ibb
e;t lin pnrliqne qn^rr^ - long, 11^ iS, rie pirtis de long snr^4
de large; quatre colonnes de ffier, et cinq snr Ifl partie lalet-'e;
deiii portes de g jiietls sans sommiers; cet <<ljGce, ouvert |>our le
ciel, n'etolt eloi que par un souliassement, qui narrivoît qu'à
la niniticdc h hauteur He l.i colonne; ce monnmeiil, ilevésans
doute dans les derniers moments de la puissance ésjpiienne, u'a
jamais ílí fini; mais ee qui en eriste atleslc que l'an étoit arrivi!
alorsi sou dernier dr;:rr de pcrrenion : Il srliapileaux sottl le>plus
i>eaux, les plus ingénieusement com^io»^, cl les mien^ exécutés
de Ions cciiKqiie j'ai vusen lis)ptf ; le loin, y est enlacé avre une
grace infinie avec les volutes du eliapiteau iouiqiie et composite;
iln'y a<|ned<ni panneaux de snuhajwement qui aient Eté aelievês.
Le lotus êtoit l'orneiuent qui iêgnoitpar*tonldans cetédiCce.
est encore nn sanctuaire, tris difficile àstparcr lie ses
propres dccombresct de ceui des aulres édifices.
Le 11° ii Ml lin i«lit sanctuaire cVune conservation parfaite;
la noblesse de ses iirnjiortious fait illusion sur b pelitessc de ses
dimensions ; il consiste en un ¡»rtique decoré de deux colonnes,
et un sanctuaire de 11 pieds fi Jiojces de pruforaleur sur 8 pieds
de large; les ornements en sont très finis cl H'un goût exquis;
c'est un véritable temple ii antes, auipliiprostvle; voyei sa frise,
plaiielieCXv'l.n» 1.
Len" aSsuntdc» parapetsbastionues, qui peuvent faire ernire
que toute cette isle a été enccinte de iniirailles; il est pourtant
l>0S5iblequeeeUe-ci soit de construetiouromaiue, comme l'est certainement
h fabrique à laquelle elles viennent aboutir, lettre.^,
qui ser^oit de port ou d'arrivage ; les voùlra et le style dorique de
CCS ruines ne laissent aucun Joute que ee ne sont plus ici des constructions
égj ptienoes: seroiKe une douane romaine? une rampe
cngrrulin, et un petit écueil vis-ii-vis en font encore line petite
rade pour les bateaui.
La lettre D est une muraille, décorée Je i.ililtn.s Joriques, ^ i».
6-vis desquels des bases de colonnes annonçât qu'il y avoit line
galerie couverte,« derriere la muraille d'autres édificesruiués.
Le monument de la lettre E est la ruine d'uue l^lise grecque ,
avecsanefetleehceurfermc'iellcavniteléconstruiledem.llériaux
antiques, aux sculptures desquelles on avoit ajoute des croix, des
rineeiui, et autres omemenis dans te style du temps.
Le teste de l'isie n'offre plus que quelques petites cultures
fcites dans le tert^in, amass..:es ,>ar l.-s alluvions du fleu^•e; et
quelques plantations d'arbres, qui se marient admirablement bien
avec les roclieis, les monumeiiLs. le llruve, et de beau» fouds.
offrent .'i eliaque lustenl les tableaux les plus variés rt le» plus
Au sud de l'isie, lettre R, au deH du fleuve, le pays est cultivé
et alxiiidaut; au nord. lettre M , est une autre iste, beaucoup
plusgrandeque Pliiloé, luutt liérissêe de rocbers de granit; dans
une valloe.à travers des palmiers, 011 trouve b mine, lettre II,
composée d'un sanctuaire fort dégradé; quatre colonnes eliapitrau
évasé et fort élégant formoient un portique devant le sanctuaire;
des fabriques moins anciennes, et ee|iendanl¡ilusdélruítes,
sont encore défigurées par uucintrc repris dans le massif, ouvrage
delà caiLoIicité; il b partie la plusotientaU.de la carte, lettreL,
esl un rocLer eu forme Je siege, figuré par Jeu« pointes de granit.
P L A N C H E I,XXI.
N» 1. Vue Je l'isie de Pbiloe; égilemenl pittoresque sous
tous les aspects, j'ai cru ne pouvoir trop en répéter l'image;
celle.ei esl prise de l'est i l'ourtl du sokil coucbant, telle qito je
T'ai vue pour In première fois; les rocliers quisontàdroile ,p( qui
ont l'air de ruines, sont d'autres isles ; dans In (letite plaine qui
est au.dessous on trouve enmrc drs monumenis; il faut, pour
l'intelligence des loealitij, consulter ia carte, planebe LXX , el
son e»i.licalion.
a. Ij même isie de Philoé Alns la partie opposée 4 In lue
cl-dessus, éclairée de même jiar le soleil etjucliant; ii o6té des
fabriques, Sgauclie de l'isie, U'. llenx inomelons de etîiiit, offrant
la forme d'un fauteuil ; voyes le même roelier, planclie VII,
n" 3.
3. Autre vue de Philoe dans le moment oi'l les lialiilanls,
nilds, et tenant en main lie granils sabres. Je longues piques,
des fusils et des boucliers, montés sur le baut du rocher, nous
deelarereut la guerre: ce tableau stoit aussi beau par la couleur,
par les formes de la nature, que par les monuments et les groupes
d'Iiabilants qui 1rs parcouioienl.
P L A N C H E LXXHJ'
« 1. Temple suruncisle, an nonl el tout auprfs He celle
de PUiloé; vojes I.. oarle, lettre 11, planolie LXX ; il consiste en
un saneloaire, devant le<|uel on a ajouté nn ¡«nique, dont on
voit encore deux i-oloniics avec leurs eliapiteaus, et plus en avant
une porte, qui tenon sans doute jt la circonvallation du temple;
la formeCiutrée que l'on voilà celu: porte J été.ijoutée » In eonstriiclioit
ég^'plienne tians les siecles où la eatliolicité a fait des
églises do ces lemples.
N° a. Partie nord lie l'isie de Philoé. avec le développement
de tous ses monuments ( voyez la cjrle , planche LXX. el son
esplication ) : on peut éire étonné de trouver sur la frantiére d'Étbiopie
un granJ nombre de monuments He celle magiiilieence,
aussi bien conservés après tant de siecles.
3. rn nieller de granit i qui la nature a donné h forme
d'un fauteuil , el sur lequel il esl possible que les %rpliena,
toujours cnlossaLs dans Icui^ entreprises, aient eu te projet de
placer une statue gigantesque ; ils avoient déjà acbevé ce que le
hasard avoit commencé en perfecUonuant la foulée du siege,
eu taillant dans le rocber un escalier pour y parvenir, et en décorant
ce rocher de belles inscriptions hién^lypliiqiies; eelte
singulsrité de U nature est située i l est de Philoé; voyei la
carte, ictlreL, planebe LXX.
PL.'VNCilE LXXIII,
S" I. Couvent cophte, près le village de Benéadi, i l'issue
,l'une des routes du drt.rt qui conduit de Cosséir au Sll, en passant
par la fontaine lie la Kilta. Ce CDUvenl, fortifié d'une eircon-
»•allation , détruit et remplacé par des tombeaux musulmans .
nous servit do logement pendant que nous olierehions \ bloquer
les ISeys et leurs Mameloul-sdans le désert:cette vue,qui n'offre
que quelques lignes, peut cependant donner l'idée de la irislesse
et de l'™lonieiit d'une lellc hahilatiou; l'inuirieur éloitspa.
eieuxct commode i>our ]a circonstance où nous nous trouvions;
de grandes cours logeoient les troupes , que <le simples avantl)
Ostes el quelques védettes laissoient en sùreié, attendu que
le plus petit ohjet se ilisjingiioil i nn grand eloignement ; l'élatmijory
otoitasseï commodement logé, quoiqu'il travers les tom.
beaux et les chauves-souris, dont nous avions troublé le repos
et le silence. On petit prendre une Idée de l'interieur de ce
monument dans la planche LXXIX. l.es groupes de figures
autour du relranclirmont représentent la cavalerie cam|iée sous
les murailles, b garde du eani|: , les post™ avancés; sur
le troisième plan, » gaurbe, un peiil corp. en marche pour
faire une reconnoissancc ; tout • â - fait au fonil, iin cavalier en
sentinelle, que l'on voit d'une lieue; un eiel sans vapeurs, qui
arde sur un terrein aride, et pas un signe de vie sur tout l'hon
1. VuedeXagadl.qui |ienl donner iine idée des villages
situés dans le désert, puisque eelui-li, par sa ¡«sition, est un des
plus grand» et des plus ri cbes, étant sur le pais.ige des caravanes,
iun débouché d'une des routes de Cosséir au ;(:l, et par consc~
( xxiij )
quent de la îlekie eu Rgy te ; iUontlen l nombre d'babitanls riches
faisaal le conimcroo d'euu-qiûls et Je fuuciiisseiirs de obameiui
aux enraaaues qui fout perpéluellcraenl b traversée ; il y a des
moments oil l'on trouveroil à louer mille à douze cents cliaiueaux
i ïïégadi; et, cependant, ce commerce actif ne change rien ì
I'as|>cctsilencieux de ce village; les maisons et le solde la mému
couleur ¡le village disparaît îles que le soleil |>crpeudiculairv ue
laisse plus de projection i l'onibre; quelques puiu et des cítenles
déeidenl du choixdc l'emplieement de ces sortes Je vilbges: l'eau
à délajer la terre, dont ou bltll les maisons, est une des matières
les plus préricuscsqui soit employee .Meur construction ; le |)eu de
feiunies qu'on y 3p|>erçoit accioupies aux angles des niuradles,
quoiijue voilées, disparoissoieut comme des bpins dés que quelqit'uu
de nousaiTivoit inopinément; elles seprécipttoient dans les
trous qui serveiil Je portes aux lanteresqui les reeelent : chaque
Jiiiuc sent autant de magasins à Jé|>oser Us inarcliandis.-s jjipoiléesdebmer
Rouge à travers le déson; les pet lu monumenis qui
ont l'air de vases ou cuvettes sont des csjieces de tables concaves
quisontaulanidr bassins daiislesq nelson f.ii t manger les chameaux;
chaque mauu:i ist un enclos isolé, el les espaces entre cliuque enclos
sont les rues Jaus lesquelles on seperdroit, si l'on ue voyoiE
toujours par-dessus bs maisons : jKiur douner l'i^liellu <le leur
hauteur il sutfil de dire qu'on voit presque toujours |>at-JcS5US
le toil la téle du chameau qui «SI accroupi dans la cour : le paysage
<|ui eiivirouiie le village est aussi gai que iclul que j'ai décrit
u" l; on ue voit pas clair, et l'on étoutfc lorsque l'on est
dans les maisons; 011 ne\oit rien, cl l'on grille lorsque l'on en
est dehors.
K" 3. Rui:iesd'uncouvenlsurllrivegaucLeduSJ,v,si.eis
$yeoe,iiune lieue dans le Jc:scrl, dans une vallee silencieuse,
dont aucune description, aucun tableau ne|icut peindre la nielaucoUe.
l'ai rassemble sur la même pUucbe tout ce <|uc l'Impie
offre de plus triste cl de plus funeste; voyea le journal, page 1G9.
P L A N C H E LXXIV.
S» 1. Une figure de femme dans le liareni ; voyea W journal,
page 6.1.
a. Mamelons de granit déchaussés el arrondis par le temps;
ils sont situés sur la grande isle, au nord <le celle do l'Iiiloé; les
Cguns peuvent servir d'échelle Jioiir prendre une iiléo de leur
grosseur ; ce qui pároli des lentes sont des habilalionscoustruites
en nattes à travers ces blocs, 01 où sont loges les i>asteurs qui habitent
cette isle ».luvage. Le mamelon jiui'ntu que l'ou voit au
milieu de l'estanijie, est lo ménte qui termiue la mutil.^gne Je lu
planebe LXVlI,u° a.
P L A N C H E LXXV.
t. Ruines J'un temple pris Clinubis, i sept ou liiiit
cents toises de l'eneeinte Je cette viUe : ce jielit monuinenl
situe, comme un henniLige, sur le boni <lu ilt^rl, a un earáetel
e Iris inqiosanl ; un sauctuaire «le I.L plus baule anliquilé a
élc entouré l>oslétieureinent d'une galerie ujurimnle, qui eu>it
terminée J>ar deux portiques qui sont détruit». J'aurois désiré
en faire plusieura vuis, car tous ses ispecu éloieni éjalenient
nobles et ¡lillotesques; la nullité «lu sol à l'enlour do ce monument
ue laisse aucun doute sur l'i.idemenl où il a été de tous
les temps, et ne doit pointy faire chercher l'existence d'une ville
l>eiduc dans b nuil des lcm|».
»"a. Vue Jes ruines d'Ombos, capitale du nóme Je ee nom,
bàlie dans ime situation lliéitrale, dominant le Ml el toute ee tic
région Je la vallee; les debris desesmoiiiiuienis sortent encore faslueusemeut
des briques et dis tissons Je ses cdiCees particuliers ;
on volt à droite le muni-, sa circonvalbtion , avec une poru; qui
y esl encore comprise : la seule fois que j'aie reuconini colle
couservationllesdeux nu'.l«, qui scTVoient sans doiile ,1'enlTve à
l'enee,ute du grand tempie que l'on voit llerriere, bSlts sur un
terrein mouvant, ou r.ipjioné, avoient des fondations qui desi
endoient jusqu'au niveau du Ueiive; le templo, très avantagcliseinenlsitue,
dcvoit produire l'effel le plus ini|io>ant lorsqu'il
eloiteuvu Oline de toussesaces-ssoires.laruincenesiencore admirable,
ie ne la vis quepouravoira regretter de nciiouvoir en faire
une vue qui pûl donner Vidée de sa spleudeur. A gauche, sur
un monticule Je briques rouges, qui soul les restes delà ville
antique, 011 apperçoil quelques fabriques, qui sont les liabitaÚOUS
d'Aralies pasteurs, qui vivent misérablement sur U-a ruines
fastueuses des liabitations antiques. ]'ii regretté de ne pouvoir
cberoher dans sou enceinte s'il y.auroit des vestiges de quelque»
bassius où auroienl été luaurri» les crocodiles que l'on adoroit
à Ouibos.
3. Vue des ruines de Chnubis, une des villes dout les
restes, quoique nombix'tix, donnent le moins d'idée de sou plan
et :1e la disposition de ses édifices ; elle aura sans doute été
bâtie ou reconstrutte I I diverses époques ; on y TOit de lrcs|K'lils
monuiucnls tout près des grands, et également soigné» dans leurs
détails. Í'ai vu deux fois Chnubis,« toutes deux do la maniere b
plus iucotnmode; voyea le journal, page 196.
Lis ruinesàdroitcsonlde petites formes, etn'ontpu appartenir
qu'a de tris peti Is inonnmenU; ce qui les tennine, isl uu gtoupe de
deux figures de gntull aeeolléescl renversées ; l'endn»l où sont les
deujpeisoünagesisoléscslunparapeiquienloureunbassinautour
duquel éuaitune galerie en coloniies.il reste eneon'de i'ean dans
l'einplaecuient où l'on voit un cliasseut qui lire un coup de
fusilsur uu des oiseaux qui étolent dans le marais. Le nionumenl
auprès des hommes il cheval esl une galerie de deux especcs de
colonnes ClevCea k Jeux époilues, unies ccpeujanl jiac la mémo
plate-bande : seroienl-:e les restes J'un temple auquel ouauroil fait
des augineutatious? Tout piès sont deux [loites [laralleles, :1e dime:
isioosmoinsgrandes,etapnlappaitenu4unaulremonument,
le tout m.ignifii|uemcnt recouvert île nomlireux hiéroglyphes ;
mais ce qu'il; a déplus pjrlieiiher dans les ruiuis de celle ville,
c'est la grande muraille en briques non. cuites ilont ses monuinenu
sont encore onceinls; on voli loul a gauche une ouverture,
qui éloitsaus dóuieuiieporui, dont on peutsuivn- la ligne
tout le long du second plan ; derriet« esl la chaîne libyquc ; en
avant du paysage pisse le tí il, devant lequel il y avoit un quai,
dont il resle quelques ruines.
P L A N C H E LXXVL
1. Tombeaux dans les carrieres Je -Silsilis: ces carrieres ,
¡»rolongées dans la masse ilu rocher :1e grés, conscrvoient sur le
rivage uneespeec de façadejiereeede jiorles, qui Si-rvenl d'ouvertures
k jKisser les matériaux tirés de l'intérieur jjoiir les embarquer
sur le Sil; Celle iS|«-ee de fii^adc cloil décorée de jielits
portiques pris !< même dans la niasse el sculptés avec soin,
»ans ragréur autrement les rocliers dans lesquels ils étoient pris ,
sont les quatre personnages avec des piqins, ist l'entrée d'une
des tues de ces cirrieres;4 gauche une inscription deeorécd'un
couronnement couvert d'emblèmes sicrés ; et ce qu'il y a d'élrauge
dans Cl' eut, c'est que les lignes |>arallelcs enire elles ne
sont pas |)er|H'nihculains ; i'isjxve de ehamjiigiion qui esl.i gaucbe
a servi »1:1s doute de témoin ¡10ur aider au calcul de l'exjJoilaies
deblatemenls des Ierres ou le nivellement d'un sol : l'erreur que
l'imaginallôn enfante , et que l'amour du mer\eilleux prOjUge,
seroitleplus sDuvenl déiruile, si l'on vonloil de bonne foi observer
et se rendre compte du ph)-siquc dis choses, el ne ¡a.s leur
prêter une maniere d'élre qu'elles n'ont pas. Les voyageurs ont
loujouis vu ce morceau de rocher comme une des colonnes qui
servoient.>iallaeiierunechainc, ({ue l'on eroitquidevoil (cimer le
Sil a ce point, où cc fleuve esl lesseiTépar les nionlagues; ce|>endanlilauroilfalluiiueceltecbalnceùielcou
de corde ou île fer:
si elle eòi élé de fer, son poids eût en irai né une colonne douze
fois plus grosso que celle-ci; si elle eût été de chanvre, on verroit
encore le» innri|Uos dé l'endroit où elle auroil clé altacbec; elle
auroitd'aiLeursbien viledêgrailépar leirottement une pierre tendre;
el puis, quelle auroil éié la. machine qui eut pu lendre une
corde qui auroil traversé ce grand neuve? Lamelllcure preuveque
ce ii'élolt |H>int U la colonne de la chaîne, c'est qu'une cliaine ne
poiivoilèlre allachée à cellc colonne, et que, si la chaîne a existé,
c'est par d'autres moyens qu'elle a elê allaeliik-et tendue.
y . a, 3 Cl 4. Figure» dans les loinbeaux, sur le devant des
carriere» de Silsilis. Ce» ligures, de granileur naturelle, »culplée»