Nous avons ensuite trouvé dans la pierre les tetes superieures de
ces deux os; elles se sont parfaitement ajustées a ces deux facettes ,
comme on le voit , fig. 22, h, n ,o .
Le deuxième os entier de ce carpe est un cunéiforme, f i g. 17 , en
dessous; fig. 18, en dehors; ƒ g. 19, en dedans; ƒ g. 20, en dessus.
Il s’ajuste parfaitement sur l’unciforme (voy-fig- 22, e). 11 a beaucoup
de rapports avec celui du Cochon par sa facette radiale a ,
fig. 18 et 20, qui est concave et qui descend obliquement en arriéré et
en dehors, ainsi que par toute sa forme generale.
Le troisième os, moins entier que les deux autres, est le semi-lunaire,
fig. 21. Sa face antérieure , qui navoit pas souffert , res-
sembloit beaucoup à celle du même os de 1 article précèdent.
Tous ces os, rattachés ensemble, ont formé la portion de carpe
représentée ƒ g- 22. J’ai exprimé par des lignes ponctuées les pièces
que je n’ai pas eues actuellement, et dont je conjecture simplement
le contour.
J’y ajoute aussi un trapézoïde et un index, parce que je ne cannois
point d’exemple d’existence de petit doigt sans index. Ce pied auroit
donc été tétradactyle; mais sans doute il leloit comme celui du Cochon,
auquel il ressemble tant d’ailleurs; c’est-à-dire que les doigts
latéraux ne touchoient pas à terre. Cela se juge par l’inégalité de l’os
métacarpien de l’annulaire et de celui du petit doigt, dont on voit les
empreintes et les fragmens en c , c , et en d , d ,fig. 9; et plus encore
par celle de leurs premières phalanges : e est le commencement de
l’une, et ƒ l’autre toute entière; g et h sont les deux autres du petit
doigt.
Dans ce pied de devant, le radius a, . . . . « ...............
Et par conjecture,
. . . . 0,02
.............. 0,00J
Nous avons donc au moins des parties de trois pieds de devant,
qui répondent à trois des pieds de derrière décrits dans les premiers
articles de la section précédente, et à trois des mâchoires indiquées
dans le § II de l’article V I de notre première section.
Trois espèces cependant en manquent encore; mais je me trouve
heureux d’avoir déjà un résultat aussi complet, lorsque je pense
à l’excessive difficulté de ces sortes de discussions. Le lecteur
pourra en prendre une idée, quand il saura qu’il y a près de quinze
ans que je travaille à rassembler et à combiner les matériaux de la
présente section.