Hy-* FOSSILES DE PARIS.
os du métatarse F G H , l’osselet surnuméraire I , deux phalanges
R L et un os résamoïde M avec tous leurs caractères distinctifs.
On voit que ces mesures se rapportent fort bien avec celles des
échantillons que nous avons décrits d’abord.
Le cuboïde qui complète l’idée que les pieds dont nous venons dè
parler pouvoient nous fournir, est plus large à proportion que celui du
Tapir; il a son tubercule postérieur plus saillant en dessous, mais moins
élargi dans le haut ; à sa face interne il a d’abord une facette longue et
étroite pour le scaphoïde le long de la facette astragalienne, et de plus
une autre plus bas et en arrière, laquelle est divisée en deux par une
arête, tandis quelle est simple dans le Tapir. Cette division a pour objet
de la faire répondre aussi à une facette postérieure du grand cunéiforme
, tandis que dans le Tapir ces deux os ne s’articulent que par
une facette antérieure, qui se trouve aussi dans le pied actuel.
Un calcanéum un peu mutilé et cependant beaucoup plus complet
que celui du pied de la fig. 2, s’y rapporte de tout point et en complète
un peu la connoissance; il est de même plus haut et plus court que
celui de l’article I I, mais il est un peu plus épais que celui auquel je
le rapporte; son apophyse latérale et sa deuxième facette astragalienne
que nous n’avions pas dans nos premiers morceaux se portent davantage
de côté, et le rendent plus large dans cette partie que celui de
l’article II.
Voici ses dimensions :
Longueur de la protubérance postér., depuis la i re. facette astragalienne. o,o3
Hauteur de cette partie,en arrière. .......................... ...........................................o,o3
Épaisseur ibid." . .................. ....................... . . . ' . : . . G .........................' 0,02
Hauteur au milieu. '.................. . . . . . . . . i " 0,022
Épaisseur ibid. . ........................................................................ 0,012
Largeur transverse à l’endroit de l’apophyse latérale. . . . . . . . . • • o,o32
Largeur de la première facette astragalienne................................. ; . . . . . 0,019
--------- 'de la seconde.' .................................................... ... • o ,o n
Hauteur. . ............................................ ........................................... ... a>° '4
Cet os est représenté, pl. X L V , fig. 2.
J’ai trouvé aussi un métatarsien isolé que je ne puis rapporter qu a
cette espèce. Il est du côté interne ; il est arqué, comprime du coté
du bord du pied, âpre à la face par laquelle il touchoit celui du
milieu, et il a sur le côté de sa tête supérieure une facette qui prouve
qu’il Se trouvoit là un vestige de pouce, comme au pied de l’article II,
et ce même os surnuméraire que nous avons marqué o , dans notre
fig. 1, pl. X V II .
Ce métatarsien est long de o,o83 ; large en haut au-dessous de la
facette latérale de o,oi5 ; au renflement inférieur de 0,019.
Il est bien plus arqué que son analogue dans le Tapir; 3e donne cet
os, pl. X V I I , fig. 6.
2«. D'un pied de derrière à trois doigts , également de grandeurmoyenne
, et cependant encore plus court et plus large rjue
le précédent (1).
Ce pied, dans un état admirable de conservation, est gravé, pl. LX I ,
fig. 1.
L ’astragale A , le cuboïde B , le scaphoïde C, les deux cunéiformes
D et E et les trois os du métatarse F, G, H, y sont presque dans leur
situation naturelle. On voit aussi sur le cô té l, les deux dernières
phalanges d’un doigt latéral.
C’est un astragale de même espèce que l’on a représenté, pl. X V ,
fig. 8 et 9 , et j ’en ai encore eu deux ou trois pareils.
Comparés à celui de l’article H, pl. X L , fig. 4 a 8, ils sont beaucoup
plus larges et plus hauts à proportion de leur longueur. Les crêtes
de leur poulie sont plus grosses èt plus arrondies ; le tubercule du bas
de leur face tibiale est plus gros; cette même face est plus renflée
vers l’extrémité postérieure de l’arc de la poulie ; 1 angle inferieur
externe de la même poulie saille beaucoup plus en dehors ; leur
seconde facette astragalienne est ovale et non allongée, étc.
Sous quelques-uns de ces rapports ils se rapprochent du Tapir,
mais à largeur égale ils sont beaucoup plus courts; le tubercule interne
du Tapir est encore plus effacé que dans l’astragale de l’article I I; son
col est plus long et moins oblique, etc. 1
(1) C’est ce pied qui m’a déterminé à'nommer l’espèce Palceotherium latum.