core, non plus que la précédente, de convexité bien marquée ni en
avant ni en arrière. ,
Largeur du corps..................... . . . . .................................................... o,o4'5
Longueur....................................................................................................................... 0,06
Distance entre les extrémités des apophyse transverses. ..............................0,16
Le squelette de Montmartre, pl. XX XV , nous a fourni les deux
vertèbres de la base de la queue, fig . a , pl. X X X V II I. Leurs apophyses
épineuses ont leur crête dirigée en avant ; les articulaires
postérieures regardent obliquement en dehors et en bas, et les an-,
térieures en sens contraire. Les transverses sont encore longues et
dirigées en arrière. Il paroît que le corps est un peu plus convexe
en arrière qu’en avant. Les apophyses sont à peu près disposées de
même dans tous les quadrupèdes à grande queue, et spécialement
dans le Kanguroo et la Loutre.
Longueur du corps de la première, a b............................................................ o,o5
Distance entre l’apophyse articulaire antérieure et la postérieure , ç d. . . 0,07
Hauteur de l’apophyse épineuse , e f ..............................................................o,o45
Longueur de l’apophyse transverse , g h...................... ... ..................................o,o65
Un peu plus loin, vers le milieu de la queue, les apophyses articulaires
postérieures diminuent insensiblement et disparoissent ; les
autres se raccourcissent aussi beaucoup, et deviennent toutes triangulaires
; les articulaires antérieures sont alors dirigées en avant,
les transverses en arrière et en bas, et l’épineuse au-dessus d’elles,
comme des espèces d’ailes saillantes. Telles sont les vertèbres de la
fig. 3 , pl. X X X V I I I , qui nous sont également fournies par le squelette
de Montmartre.
Longueur de la première.......................................................................... 0^07
Diamètre du corps............................................................: ..................... o,o35
Enfin ces apophyses diminuant encore, la vertèbre se trouve rér
duite à un prisme dont les arêtes représentent les bases des apophyses
des vertèbres précédentes, fig. 4 , pl• X X X V III.
Longueur. .................................................................................................................... o,o65
D iam è t r e .'................ ... . . . .... , . . . * ........................... -o,o3
Les osselets en chevron, a, a , pl. id. , fig. 3 , sont très-considérables,
ayant jusqu’à o,o55 de longueur, ce qui prouve que les
muscles de cette queue étoient très-puissans.
Outre cette queue attachée au squelette, j’ai encore une portion
de huit vertèbres, de Villejuif, parfaitement semblable.
Il est probable que les autres espèces d’Anoplotherium ne différaient
pas beaucoup de la première par les formes de leurs vertèbres
cervicales, dorsales et lombaires ; nous en avons même une espèce de
preuve dans cette vertèbre lombaire, pl. XX X V II, fig. i 5 à 18, qui
ne peut guère venir que d e !Anoplotherium gracile ; mais par rapport
à la queue, l’analogie ne nous dit rien ; et comme nous n’avons rien
trouvé qui en ait fait partie, nous restons dans l’ignorance à cet égard.
§ III. Des côtes,
Les squelettes d’Anoplotherium nous indiquent douze ou treize
pour le nombre des côtes de ce genre, et celui de Palceotherium en
donne seize; deux nombres très-convenables, d’après les affinités
zoologiques de ces deux genres, dont le premier se rapproche des
Ruminans et des Cochons qui en ont treize ou quatorze, tandis que
l’autre est plus voisin des Tapirs, des Rhinocéros, des Chevaux qui
en ont dix-neuf et dix-huit.
Les côtes d’Anoplotherium commune sont plus larges a proportion,
et les mitoyennes ont environ o,3 de longueur, sur 0,020 de
largeur. J’en ai deux séries que je ne puis rapporter qu’au Paloeothe-
rium : elles sont beaucoup plus étroites ; mais on ne peut mesurer
toute leur longueur. J’en ai aussi de déplacées d’un squelette de P a loeotherium
majus, qui sont longues de 0,4, et larges de o,o3. Du
reste, ces côtes, dont on trouve une quantité innombrable d isolées,
ne donnent lieu à aucune observation particulière, et leurs tetes sont
à peu près comme dans tous les animaux voisins de ceux-ci.
T. III. 3l