On sait que les Chevrotains diffèrent assez des autres ruminans par
la structure de leurs pieds et par leurs longues canines supérieures.;
5p. D ’une autre espèce également très-petite, semblable à la précédente
par ses molaires , mais dont la branche montante est
très-différente.
On a la figure d’une mâchoire inférieure, pl. X L I I , fig. 5 ;
il n’y a que deux dents, savoir la première arrière-molaire et la dernière
molaire de lait. Celle-ci est cassée et ses parties séparées par
la violence que cette mâchoire paroît avoir éprouvée. En avant
d’elle sont deux alvéoles, et plus avant encore un bord tranchant
sans alvéole, qu i, sans doute étoit vide. En enlevant un peu de 1 os
j ’ai découvert dans l’alvéole le germe de la dernière arrière-molaire,
et je pense que celui de la pénultième y est encore caché. Les dents
dè cette espèce dans tout ce qu’on en voit sont donc à peu près les
mêmes que dans la précédente.
Mais la branche montante, est loin d’être aussi semblable ; son
bord antérieur est beaucoup plus oblique ; l’apophyse coronoïde
bien plus longue et plus étroite surpasse bien davantage la con-
dyloïde -, le bord postérieur est plus ventru, parce que' toute la
partie supérieure est plus rétrécie. Cette mâchoire ressemble un peu
en très-petit à celle d’un Cerf par l’obliquité de son apophyse coronoïde
, et à celle d’un Lama par le ventre ou la saillie de son bord
postérieur (i).
( i) Dimensions de ce morceau.
Longueur totale jusqu’au bout cassé..............• ' • • • • ........................ ...................... o,o56
Longueur du bord anterieur de l’apophyse coronoïde................................................ o,OSo
Hauteur à cette apophyse. ....................................................... ... . ■ o,o'51
Hauteur au condyle. . . . . . ........................................ ................................ ... . 0,02
A r t i c l e V I I .
Résumé des deux articles précédensimposition de noms aux
espèces ainsi déterminées d’après leurs têtes.
I n est donc certain , d’après le seul examen des parties de la tête,
que le genre des Palæotheriums a laissé dans nos plâtrières les débris
de six espèces ; et le genre Anoplotherium les débris de deux, et
peut-être aussi de six en y comprenant celles qui sont de nature
à y former des sous-genres.
I. Les espèces de Palceotherium , déterminées par les têtes, sont :
i°. Celle de grandeur moyenne, à os du nez courts, à cylindres
des molaires inférieures un peu plus ventrus, à canines plus grosses,
dont on voit :
Un profil de jeune individu , pl. IV ,f ig , i.
Une portion de profil de l’adulte, pl. V, fig. i et i , et pl. L I ,
fig. ?..
Un maxillaire supérieur, pl. I I I . fig. i.
La tête en dessus, et le cerveau, pl. L V , fig. r.
Une coupe horizontale , pl. X L I I I , fig. ?.
Une partie du palais et de la base du crâne , pl. L V I ,fig . i .
Et une mâchoire inférieure presque entière , pl. X L ,f ig . *.
Je la nomme Palæotherium medium.
Sa tête surpasse un peu celle du suivant.
20. Celle de grandeur moyenne à longs os du nez, dont on voit :
La tête presque entière, pl. L U I , et L I V .
La mâchoire inférieure, pl. L U I et pl. X X X IX , fig. i.
La partie maxillaire et basilaire en dessous, pl. X L V I I I ,f ig . 2.
Et la coupe du crâne, pl. L I , fig. i 5 ; évitant de citer les
figures de parties moins importantes.