isolés, se trouvent entiers et en place. Ils y sont accompagnés cle
parcelles du scaphoïde, d’une portion considérable du cunéiforme,
du trapézoïde et de l’unciforme. Les sésamoïdes y sont en place.
On a représenté cette main à part et de grandeur naturelle,
pl. X L l I , f g . 3.
Cet individu étoit un des plus grands dont j’aie encore possédé
des parties. Voici celles de ses dimensions qu’il a été possible de
prendre.
Dimensions de ce squelette.
Longueur de la tête, depuis les incisives jusqu’à la crête occipitale. . . . . 0,435
Longueur de la mâchoire inférieure, depuis les incisives jusqu’à son anglè
postérieur-inférieur. . . ...................................................................... ... o,33
Hauteur de la même, depuis son bord inférieur jusqu’au condyle articulaire 0,106
Hauteur de la même , derrière la dernière molaire.......................................' . 0,06
Hauteur de la. tête, à ce même endroit. ....................................................... o,
Sa hauteur, à l’extrémité du nez. ....................................................................... o , i?.
Distance des incisives à l’apophyse post-orbitaire de l’os de la pommette. . 0,236
--------- au trou sous-orbitaire. . * . . ............................. . . . . . . . . ~o, i5,
Longueur des six vertèbres lombaires, prises ensemble.......................... ... . o,4i 5
Largeur de là quatrième. . . . . . . . . . . . . . . . . . . '. .' i . . , , 0,2.6 .
Longueur des os du métacarpe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,13
Largeur. . . . . . . ' . . . . . . . . . ....................................... .........................o,58
Longueur des premières phalanges . .......................... 0,042
Largeur............................................................................................................ o,o3
2°. Squelette d’Anoplotherium gracile.
Nous n’en possédons qu’une bien foible partie dans' le superbe
morceau de la pl. L U . On y voit seulement trois vertèbres du cou,
tuais leur forme est déjà caractéristique, et leur prolongement s’accorde
avec la hauteur des jambes, pour montrer que cet animal étoit
beaucoup plus élancé que tous les autres de cette famille.
Ce morceau, que nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion de
citer, offre la tête renversée, a , b; les trois vertèbres cervicales
dont nous venons de parler, c , d , e; une grande partie de l’omoplate
R É T A B L I S S E M E N T D E S T R O N C S . 229
du côté gauche , ƒ,- l’humérus, g, h ; le cubitus, i ,k ; le radius, l, m;
rompus l’un et l’autre en avant. Les memes os de 1 autre cote, g A,
i'k', l'm ', sont conservés sur toute leur longueur. En n ,o , sont le
carpe et le commencement du métacarpe, et l’on voit autour du
fragment d’omoplate quelques vestiges de côtes.
Dimensions.
Longueur de la tête , depuis les incisives jusqu’au bord postérieur de
l’os basilaire................. i . . . . « • • • •. •. • •> • • » • • • • 0,17
_______ des trois vertèbres cervicales existantes............................................. 0,12
— — de l’humérus depuis sa tête articulaire supérieure jusqu’au con-
dyle externe. . . . • • • • : * • *, • • V ? , * ' ' ' ' ' \ ’ ° ’ i:f
- . — du radius...................................... ................................. ... 0,17
- du cubitus. • • • • • • o»1#
A r t i c l e II.
Vertèbres et côtes isolées.
C’est ici de toutes les parties de mon travail, celle qui devoit
me donner le plus de peines, et que je pouvois le moins esperer de
rendre complète. Les vertèbres sont des os d une forme si compliquée,
elles se hérissent de tant de saillies, se creusent de tant d’en-
foncemens, qu’il est presque impossible quelles ne se brisent pas
avec les pierres qui les contiennent, et que les plus grands soins ne
peuvent souvent parvenir à eir débarrrasser assez complètement les
débris pour qu’on soit en état de les replacer dans leur ordre
primitif.
Elles forment d’ailleurs la branche de l’ostéologie comparée la plus
obscure, la moins étudiée jusqu’à présent, et celle où 1 on a reconnu
encore le moins de lois zoologiques constantes. Il est donc plus facile
de se tromper, quand il s’agit de déterminer et de restituer des vertèbres
fossiles, que lorsqu’il n’est question que de pieds ou de mâchoires.